L'Ombre de Londres
Bienvenue sur l'Ombre !

La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !

Citoyen de l'Ombre, te voilà revenu dans nos sombres ruelles...

Bon jeu !
L'Ombre de Londres
Bienvenue sur l'Ombre !

La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !

Citoyen de l'Ombre, te voilà revenu dans nos sombres ruelles...

Bon jeu !
L'Ombre de Londres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum RPG - Londres au XIXème siècle. Incarnez Vampires, Loups-Garous, Lycanthropes, Homonculus, Chimères, Alchimistes, Hunter...et choisissez votre camp dans une ville où les apparences n'ont jamais été aussi trompeuses...
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

Partagez|

Les Chimères [30/04/1842]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Sarah Spencer
Super-Modératrice
Sarah Spencer
Nombre de messages : 678
Date d'inscription : 29/12/2007
Race : Humaine (Hunter)
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Hunter
Age : 21 ans
Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
Les Chimères [30/04/1842] Empty
MessageSujet: Les Chimères [30/04/1842] Les Chimères [30/04/1842] Icon_minitimeDim 14 Aoû - 2:00

[HRP/ Suite de Fragment du passé/HRP]

La nuit était jeune, douce et fraiche comme une caresse d’albâtre sur la joue des passants. L’air s’engouffrait dans les arbres et faisait danser les feuilles naissantes ajoutant une douce mélodie à cette nuit de printemps. Les pas de la marcheuse se perdaient dans le gravier des sentiers et glissaient sur l’herbe humide. Elle marchait d’un pas lent pour éviter de sentir la douleur qui traversait sa jambe à chaque extension. Sarah errait dans le parc, suivant un chemin sans nécessairement savoir où celui-ci allait la mener. Habillée comme un homme, elle glissait le long des ombres des sentiers à l’image des damnés qu’elle pourchassait. Sa canne reposait inutilement sous son bras, coincée dans le creux de son coude. Elle avait renoncé à l’utiliser, ayant développé une douleur dans son bras à force de prendre appui dessus. Sa mission accomplie, son journal de nouveau en sécurité dans son manteau contre son cœur, elle n’avait aucune envie de rentrer. L’air était si doux, bien que froid. Instinctivement, elle était retournée au parc, cet endroit remplis de murmure ou tout avait commencé. Il était loin ce temps aux jours insouciants. Si seulement elle avait pu retourner dans le passé... Elle errait de ce pas timide qu’avaient les voyageurs sans destination. Marcher était le seul moyen d’éviter ce sentiment désagréable de n’avoir aucun but.

Après la visite chez ses parents, elle avait longuement hésité.  Elle aurait pu retourner directement chez Abigail, mais cela aurait terminé définitivement sa soirée et elle avait besoin de solitude pour songer un peu à cette nouvelle vie. Pourtant elle avait fort à faire, son journal et celui du Comte récupérer, elle allait pouvoir replongé dans ses notes, ressasser les informations accumulées au fil des années pour enfin se dresser de nouveau face aux créatures... oui se dresser… seule... C’était cette solitude qui abattait l’esprit rebelle de la jolie Chasseuse. Les retrouvailles avec Abigail lui avaient procuré le seul sentiment de joie qu’elle n’avait pas éprouvé depuis longtemps. Mais son amie était faible, nerveuse, encore instable de sa terrible transformation et des nombreuses autres qui allaient suivre. Elle était une alliée bien chère à ses yeux, mais sur laquelle elle n’osait s’appuyer pour le terrible combat qu’elle devrait mener? Sarah avait longuement songé à la vie et la mort et surtout a la cause qu’ils avaient contre les créatures de la nuit. Après les derniers attentats contre sa personne, elle était d’avis qu’aucun d’entre eux ne devait survivre. Ils étaient une menace, beaucoup plus importante que ce à quoi elle avait pensé. Mais condamné l’ensemble des forces obscures revenait à condamner sa propre amie, sa sœur de cœur et elle refusait cette perspective. Son amie était jeune, elle parviendrait à se contrôler. Maintenant que la demeure était en réparation, la grande salle avec la lourde porte en argent suffirait à la contenir. Le temps passerait et elle finirait par trouver la maitrise nécessaire pour contrôler l’animal en elle. Comme les loups qu’elle avait vus sur les docks. Mais pouvait-elle seulement se fier à elle? Pour l’instant elle voulait la protéger, la garder loin de ce combat. Alex avait si mal réagi en apprenant la nature terrible de Raphael…

La magicienne eut un pincement de cœur tandis qu’elle songeait à ses anciens compagnons. Où étaient les membres de la guilde? Pourquoi n’arrivait-elle pas à entré en contacte avec eux? Stan, Alex, Eulalia, Raphael, ses tendres amis dont elle n’avait aucune nouvelle. Ils formaient un beau groupe, elle l’avait constaté au théâtre. Malgré leur différence, les deux hommes étaient de la même trempe, de ceux qui n’avaient pas froid aux yeux et qui pouvaient affronter tous les dangers. La douce Eulalia était une femme forte malgré ses airs timides, elle leur avait bravement porté secours, et ce malgré le terrible choc de la mort de ses parents. Ils étaient de vrai combattant, une équipe prête à renverser le monde. Devant ces êtres si bien soudés, Sarah se sentait à part. Elle les imaginait, tous ensemble, à préparer un nouveau plan d’attaque. Sans doute mademoiselle Thorne s’était-elle jointe à eux. Une nouvelle guide, remplie d’espoir et d’ambition. Et loin derrière, il y avait elle, seule dans ce parc à chercher ses alliés sans être certaine qu’ils en faisaient autant de leur côté. Et s’il la croyait morte? Peut-être l’avaient-ils déjà enterré? Oublié? Était-ce pour cela qu’elle n’avait aucune nouvelle? Elle se sentait si vide à l’intérieur avec toutes ses pensées qui la torturaient. Voilà pourquoi elle s’attardait en ville, malgré les menaces et les dangers. Elle voulait extérioriser ses pensées, sentir la caresse du vent sur son visage, retrouver un peu de sensation, se sentir de nouveau en vie. Mais pour l’instant elle se sentait vide... Une damnée sur terre errant dans la nuit.

Rongeant ses pensées ténébreuses et ses doutes, la magicienne mit quelques secondes à réaliser que des pas la suivaient. Depuis combien de temps les pas s’étaient-ils adaptés à son rythme? Elle l’ignorait. La Chasseuse changea de sentier, espérant que le passant allait continuer simplement sa route. Il ne fallait pas devenir paranoïaque. Quelle honte elle aurait d’attaquer un simple badaud par mégarde. Alors qu’elle s’enfonçait vers le centre du parc, les pas la suivirent. Elle continua sur quelques mètres sans que l’inconnu ne la distance. Elle cessa brusquement le pas faisant semblant de tâter son manteau, comme si elle avait oublié quelque chose, simplement pour voir si l’inconnu derrière elle allait poursuivre sa route. Le gravier du sentier cessa de crisser. Cette fois plus de doute possible, elle était bien suivie.  La jeune femme allait emboiter le pas de nouveau pour distancer le gêneur lorsqu’elle entendit la voix de son suiveur pour la première fois.


-Mademoiselle Spencer...

Sarah se retourna de moitié, tentant de percer l’obscurité. Un jeune homme se dressait au milieu du sentier. Malgré la noirceur elle aperçut sa silhouette mince drapée d’un grand tissu noir. Il se tenait à une distance respectable, restant à l’abri de la lumière. Malgré tout, le jeune homme avait tout de même reconnu la jeune aristocrate malgré son déguisement. Désormais découverte, la jeune femme ramena sa canne contre sa poitrine, hésitante. Peut-être n’était-ce qu’un hasard après tout. La voix douce du jeune homme résonna de nouveau.

-Mademoiselle, vous devez me suivre maintenant… ne nous obligez pas à utiliser la force...

La force? Cette fois la jeune aristocrate étira ses lèvres en un sourire sarcastique et hautain avant de toiser le jeune homme avec dédain. Quelle force voulait-il donc usée contre sa personne? Elle avait déjà subi bien des tourments et des douleurs, rien en ce que le joli blond pouvait dire ne représentait une menace contre sa personne. Et puis, cette fois elle était préparée. Elle n’avait pas l’intention de se laisser avoir aussi facilement. Quelques bruissements au loin l’avisèrent que l’homme devant elle avait prévenu des renforts.  La chasseuse se maudit intérieurement de ne pas avoir avisée Abigail de sa sortie. Choisissant de se replier plutôt que d’utiliser la force, Sarah prit ses jambes à son cou et s’enfonça dans les buissons, s’éloignant du sentier. Elle connaissait la plupart des endroits du parc. En continuant dans cette direction, elle devait déboucher sur une rue achalandée, près de l’église Mallot. Les bosquets s’agrippèrent à ses vêtements et les racines manquèrent de la faire chuter. Elle courut un instant avant de déboucher dans la clairière qui trônait au milieu du parc. La magicienne cessa sa course saisie. Ce n’était pas l’endroit qu’elle s’était imaginé. Avait-elle pris la mauvaise direction? Peut-être s’était-elle trompée de route? Autour d’elle, il n’y avait plus le moindre son hormis celui de sa respiration déjà fatiguée. Ses côtes fêlées l’élançaient. Elle tourna sur elle-même brusquement sans trouver la moindre trace d’une autre présence. Peut-être avait-elle semé ses poursuivants. Soudainement, une main l’agrippa par son épaule et la fit chuter sur le sol gorgé de rosée.

-ELLE EST LÀ! ATTRAPPÉ LA!


La tête à moitié enfoncée dans l’herbe, la belle se tourna difficilement pour apercevoir les ombres qui glissaient le long des arbres. Ce n’était pas des hommes qui la pourchassaient. Combien de fois allait-elle donc devoir affronter ces satanés démons pour qu’ils retournent en enfer!? Ils étaient plusieurs, les canines visibles sans pour autant montrer le moindre signe d’agressivité. Mais cela ne voulait rien dire. Celui qui l’avait fait chuter la retenait d’une poigne de fer pour la maintenir au sol.

Cette fois la magicienne sentit la rage lui bruler la gorge. Toute la haine, la colère, la tristesse et le désespoir, tous ces sentiments qui l’habitaient depuis plusieurs jours se transformèrent en véritable tourbillon. L’adrénaline déferla dans ses veines, lui donnant un nouveau souffle, une nouvelle force. Ses pupilles se dilatèrent et le bleu de ses yeux s’électrifia. Elle leva la main et le vampire qui la retenait fut propulsé trois mètres plus loin. Cette fois, s’en était trop. Sa bouche sèche s’était remplie d’un désir de sang qu’elle brulait d’assouvir. Elle se releva avec une lenteur terrifiante, redressant son dos avant de défier du regard chacun des êtres présents, les menaçant silencieusement. Elle se dressait dans l’obscurité telle Artémis surprenant le chasseur, arc à la main, bandant chacun de ses muscles dans sa colère divine. Après la chute de l’un des leurs, ils s’étaient figés n’osant plus s’approcher. Cette fois elle n’allait pas se laisser faire. Avec colère, elle sortit de son manteau le bloody rose qu’elle avait trouvé chez Abigail. Sans même prendre le temps de réfléchir, elle se mit à tirer. Les balles partirent dans tous les sens, faisant exploser l’écorce des arbres. Elle entendit un grognement de douleur puis le bruit de quelque chose qui chutait dans les fougères. Ses lèvres se figèrent en un sourire mesquin. Elle voulait leur inspirer la peur qu’ils lui avaient fait subir depuis toutes ses semaines. Elle voulait se venger, les blessés, les voir souffrir autant que ce qu’elle, elle avait vécu. Elle voulait leur faire payer à eux, à leur race, leur espèce tout entière qui osait défier les siècles et même la mort. Elle voulait les renvoyés dans la tombe avec autant de souffrance qu’ils en avaient donner à elle, à Raphael, Eulalia, à Alexender dont le simple nom lui rappelait la cruauté de son absence. Chacune des balles qu’elle tirait portait un nom, une souffrance dont la dureté n’avait d’égale que celle du métal qui la composait. Le liquide noir qui brulerait les veines de ses créatures impies ne pourrait jamais égaler le désespoir et l’amertume que la Chasseuse ressentait. Lorsqu’il n’y eut plus aucune balle, elle jeta le pistolet en direction de l’un des vampires espérant que l’argent de l’arme tomberait sur l’un de ses assaillants et le blesserait. Elle sentait la colère bander ses muscles, l’air autour d’elle s’embrasa, il n’y avait aucune peur, aucun doute.


-ALLEZ S’Y! APPROCHER!

Sa voix déformée se répercuta dans la clairière. Les ombres ne firent aucun mouvement ce qui eu pour effet d’enrager encore plus la jeune femme. Elle étira les bras comme si elle allait prendre un objet trop gros, paume vers l’avant. Aussitôt le gazon près d’elle s’enflamma. Les flammes grimpèrent sinueusement contre les petits arbres et arbustes. La clairière fut éclairée et la jeune femme put enfin voir les visages des démons qui la dévisageaient, imperturbables. Ils étaient une dizaine, tous d’une grande beauté immortelle. Les flammes illuminaient leurs pupilles comme l’auraient fait les yeux d’un chat dans l’obscurité. Elle n’en voyait qu’une dizaine et pourtant elle savait qu’il y en avait plus, dissimuler dans l’ombre, attendant leur moment. Les enfants de la nuit se tenaient immobiles, drapés dans de grands vêtements noirs. Ils observaient les flammes avec curiosité, mais sans aucune crainte comme s’ils assistaient à un spectacle captivant. Sarah grogna de rage, ils voulaient un spectacle? Ils allaient en avoir un... elle tendit son bras droit, enflammant magiquement quelques branches mortes qui trônaient au sol. Elle avança brusquement sa paume vers l’avant et les branches suivirent son mouvement s’élançant vers les vampires. Ceux-ci les évitèrent avec une facilité déconcertante. Ils se déplacèrent simplement et les projectiles tombèrent plus loin, mettant le feu à la végétation sur laquelle ils avaient atterri. La Chasseuse gronda. Le ruban qui tenait ses cheveux s’était défait, laissant les mèches rebelles se répandre autour de son visage, lui donnant l’air d’une furie. Elle avait beau les inciter, pas un seul ne faisait un pas dans sa direction. Ils restaient immobiles, à la dévisager à attendre… mais attendre quoi? Elle vociféra encore quelques menaces, tournant en rond tel un animal enragé dans une cage de fer, dans l’espace restreint bordé de flammes qu’elle s’était créée. Rien n’y faisait, aucun d’entre eux ne bougeait.

Puis, soudainement, elle flancha. La fatigue la saisit, ses forces l’abandonnèrent et ses poings serrés se relâchèrent. Elle était encore faible et la rage qui l’habitait avait drainer son énergie Sa jambe se déroba sous son poids et elle du poser une main au sol pour ne pas s’étendre de tout son long.. C’était là le signe que tous attendaient. Elle eut à peine le temps de cligner les yeux qu’ils étaient près d’elle. Ils la saisirent par le col et les bras l’obligeant à rester agenouillé tandis qu’elle était fouillée rapidement. Sarah se débattit, refusant d’être la proie facile qu’ils espéraient.


-NE ME TOUCHEZ PAS! grogna-t-elle d’une voix suraigüe, mais éteinte.

La respiration sifflante, elle était prête à mordre celui qui s’approcherait trop près, même si elle en avait plus la force. Un jeune homme aux cheveux blond s’approcha d’un pas tranquille et vint se poster devant elle. Il semblait plus âgé que les membres qui l’accompagnaient. À chacun de ses pas, les autres s’écartaient avec respect. Ses longs cheveux étaient bien coiffés et attachés contre sa nuque par un petit ruban bleu foncé. Il portant une cravate de la même couleur. Contrairement aux autres, ses habits étaient plus soignés, d’une classe sociale plus distinguable. Avec douceur il s’accroupit pour être à son niveau avant de la détailler du regard. Ses yeux perçants scrutaient chaque centimètre de son corps. Toujours avec une infime douceur, il écarta le col de sa chemise. Sarah frissonna au contact des doigts froids qui glissèrent le long de son cou. Le tissu écarter, sa blessure se retrouva à l’air libre. Elle voulut se débattre, mais elle en fut incapable. Son cerveau était embrouillé, aucun de ses membres n’osait lui répondre. Elle était sous l’emprise de l’aura du vampire. Il y eut un murmure qui gonfla rapidement et qui traversa le petit groupe. Le mot trahison fut prononcé. Le vampire qui se tenait devant elle tenta de demeurer imperturbable, mais un éclat noir traversa ses yeux.

La jeune femme paniquait, sa respiration sifflante soulevait sa poitrine à un rythme effréné. Jamais elle ne s’était sentie aussi vulnérable. Pourquoi la gardait-il ainsi? Attenait-il de décider qui viendrait plonger ses crocs dans sa gorge? Elle sentit la marque du Comte la bruler. Comment osait-il la toucher.


-C’est forcément un coup monté marmonna l’un des hommes près d’elle.
-elle ne peut pas s’être mordu elle-même encore moins s’être laissé la marque d’un vampire soupira le blond.
-C’est forcément un coup monté répéta le plus jeune, Il faut fouiller son esprit.
-Elle est trop faible et nous
-JE vais m’en occuper

Mais alors que le jeune vampire faisait un pas en direction de la magicienne, il se figea soudainement, comme s’il venait de subir une douche froide. Le même frisson se répercuta à travers le groupe. Certains firent brusquement un pas vers l’arrière, d’autres quittèrent les lieux tout simplement. La sensation de malaise s’accentua et l’air se remplit de lourdeur. La magicienne sentit la pression sur ses bras se relâcher.

-Nous avons un accord... murmura le vampire sur un ton qui n’admettait aucune réplique. Maintenant que nous avons un coupable, nous appliquerons la Loi. Il se redressa, tout comme les deux vampires qui retenaient la belle, l’entrainant à leur suite.Que le messager aille prévenir le Comte, demander à Prudence de nous rejoindre…

Il leva la tête en direction du ciel. Pour la jeune aristocrate, la noirceur était la même que lorsqu’elle avait quitté le manoir Spencer, mais pour un être ténébreux, il pouvait noter les douces nuances de couleur que prenait le ciel. L’aube ne tarderait pas à se lever.[/i]

-Nous procèderons à l’échange demain soir, autant que la jeune femme soit... il lui jeta un coup d’œil critique, présentable...

Il y eut une amorce de mouvement parmi le groupe. Le vampire blond marchait en distribuant des ordres. Certains disparurent, d’autres se rapprochèrent, les flammes furent rapidement maitrisées. Sarah se mit à protester et à se débattre tandis qu’on l’entrainait. Le vampire blond se retourna alors, comme s’il avait oublié quelque chose. La dernière chose que vit la jeune humaine fut la paume blanche de la créature se poser contre son visage puis se fut le néant, l’obscurité la plus totale.

[HRP/ Suite à Le pourparler des ombres/HRP]


Les Chimères [30/04/1842] Signat10
Revenir en haut Aller en bas

Les Chimères [30/04/1842]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» Les Chimères» Au nom du Père [11-05-1842]» La Mode en 1842» Patris Mortem [10-11/06/1842]» Sombre Espoir [04/06/1842]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Ombre de Londres :: Piccadilly et St James's :: Paulo's park-