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Au paradis de la mode. [Libre]

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MessageSujet: Au paradis de la mode. [Libre] Au paradis de la mode. [Libre] Icon_minitimeDim 5 Juil - 1:37

La nuit était déjà bien avancée lorsque la jeune femme sortît de son repère.
Pour le moment elle louait un appartement au dernier étage d'un petit bâtiment , pas encore vétuste mais déjà bien délabré.
Ledit bâtiment avait été choisi, d'abord, pour son propriétaire. Un riche et crédule noble qui semblait ne pas savoir résister à la candeur d'une charmante artiste ayant besoin de se loger dans un bâtiment vide.
- 'Pour ne pas déranger les voisins lorsque je pratique mon instrument
voyez vous'

Mais aussi pour sa proximité avec l'Opéra.
Ou du moins ce qui l'en restait...

La bâtisse avait, parait' il , subit un incendie en 1808.
- 'vous n'étiez même pas encore née!'
Avait grassement plaisanté en riant son propriétaire en lui faisant découvrir la vue que donnait les fenêtres du salon de réception de son appartement lors de la première visite.

Maria-Maddalena avait fait l'innocente et avait parfaitement feint un petit rire sincère; feignant de trouver le trait d'humour réellement drôle.
Le pauvre diable, si il savait qu'elle était déjà née et même déjà morte à cette période!

Cet Opéras, elle le connaissait bien.

Pour avoir déjà vécu dans ce même quartier mais pour y avoir également donné des représentations il y a de cela maintenant plusieurs décennies, alors qu'elle parcourait encore le monde avec sa créatrice qu'elle suivait fidèlement à cette époque.

Maintenant ce temps-là était révolu et elle faisait aujourd'hui 'carrière' seule, mais elle avait voulu garder des repères dans cette nouvelle grande ville qu'elle allait habiter quelques temps.

Une fois le propriétaire grassement payé, et avec une avance de plusieurs mois, il prit congé, la laissant enfin tranquille et, ce n'est que la nuit suivante que la jeune vampire sortît enfin de ses appartements pour aller se mêler à la population Londonienne.

La nuit était tombée depuis plusieurs heures sur la cité quand elle sortît de son immeuble.
Elle se hâtât puisque les heures étaient déjà bien avancées et les commerces ne tarderaient pas à très bientôt tous fermé.

Vêtue et coiffée très simplement, puisque encore seule dans son logis et donc dépourvue de domestiques pour l'aider à se parer d'une toilette trop sophistiquée, elle arborait une tenue plus simple, bien qu'élégante et raffinée à la fois, tout en veillant à ce que l'on voit, à la qualité du tissu et aux divers accessoires et bijoux qu'elle portait ,qu'elle n'était pas n'importe qui.

Elle constata d'ailleurs avec une pointe de fierté que nombre d'hommes et de femmes respectables se retournaient sur son passage, admirant son élégance et son bon goût; bien que sa robe soit faite sur un modèle français et non anglais, puisqu'arrivant de Paris elle n'avait pas encore eu le temps de se mettre à la mode Londonienne.

C'était exactement ce à quoi elle devait absolument remédier, et cela le plus tôt possible!

Sa première prestation ne devrait pas avoir lieu avant une bonne quinzaine de jours, mais elle ne pouvait supporter l'idée de ne pas être à la pointe de la mode locale.
S'il y avait bien une chose qu'elle avait retenue de ces nombreuses années passé au coté de sa créatrice, c'est qu'il fallait toujours adopter le style local des lieux que l'on souhaite fréquenter, sous peine de se faire très rapidement repérer et ce, à ses risques et périls!

La jeune femme marchait le plus vite possible, bien que se limitant légèrement afin que son allure reste naturelle pour une personne de sa condition et, elle pût, après de nombreuses rues parcourues dans les quartiers du Coven Garden, connus pour ses boutiques de bon goût, enfin trouver une boutique de vêtement qui avait l'air digne de ce nom.

Après avoir scrupuleusement inspecté la vitrine, ou de luxueuses étoffes étaient disposées de façon à attirer l'œil du client, ainsi que l'intérieur de la petite boutique, ou plusieurs modèles de robes étaient exposés; Maria-Maddalena se décida enfin à rentrer à l'intérieur, faisant tinter une clochette alors qu'elle ouvrait la porte, afin de voir tout ceci de plus près.
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Julia Thanas
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MessageSujet: Re: Au paradis de la mode. [Libre] Au paradis de la mode. [Libre] Icon_minitimeDim 5 Juil - 10:40

[Pendant que Julia est chez Alexender au chatelet du céans dans le post "Rétablissement et découvertes", Mesdames Thanas, sa mère et sa grand-mère, tiennent toujours le "Dressed"...]

Madame Thanas était occupée à ranger quelques rouleaux de tissus qui venaient d'Afrique. Chères étoffes colorées, aux motifs symétriques et chaleureux...Elle espérait les vendre bientôt et ainsi pouvoir acheter à sa fille de nouvelles parures pour rester dans les bonnes grâces de ce jeune aristocrate qui était venu l'inviter à son bal. Au fond d'elle, elle espérait que tout se passait bien pour sa fille et qu'elle n'était pas tombée dans une nouvelle histoire folle qui les entrainerait par le fond.

Perdues dans ses pensées, à moins d'une heure de la fermeture du magasin, la bourgeoise entendit soudainement tinter la clochette de l'entrée. Laissant son ouvrage, elle alla se présenter à la nouvelle cliente. Il s'avéra que c'était une jeune femme, d'une beauté surprenante qui était entrée. Madame Thanas remarqua avec surprise la richesse de ses vêtements: jamais elle n'avait vu pareille robe. En s'approchant avec un grand sourire sympathique, Madame Thanas fut un peu choquée par le teint de la jeune femme: il était pâle, unis et parfait mais si pâle...elle hésitait à se dire que c'était voulu ou bien qu'elle était de ceux qui sont très malade régulièrement.


- Bonjour mademoiselle! Je vous laisse regarder ou bien avez-vous besoin de conseils, services et aides?

Madame Thanas nota l'éclat des yeux de la jeune femme: elle était si belle et son visage reflétait une sagesse qu'elle n'avait jamais croisée encore chez quelqu'un de cet âge. Évidemment, la bourgeoise ignorait totalement qu'elle était face à une créature de la nuit et que cette Vampire avait vécu bien plus d'années que ce que son physique le laissait croire.


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Dernière édition par Julia Thanas le Dim 3 Aoû - 23:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Au paradis de la mode. [Libre] Au paradis de la mode. [Libre] Icon_minitimeLun 6 Juil - 16:43

En entrant dans la boutique Maria-Maddalena fût agréablement surprise. Contrairement à la plupart des boutiques, l'atmosphère qui régnait ici était semblable à l'un de ces petits boudoirs de gentes dames.
Les tissus étaient tous aussi beau les uns que les autres et, étaient exposés de façon charmante ou mis en valeur de façon remarquable.
Une douce odeur flottait dans l'atmosphère, donnant envie de flâner parmi les rayons, chose extraordinaire quand tant de boutiques de tissus empestaient habituellement les huiles essentielles dans le but de repousser les insectes éventuels qui pourraient altérer les précieux tissus.

Perdue dans la contemplation des tissus tout aussi beaux et colorés les uns que les autres,Maria-Maddalena sentît à peine cette présence féminine se rapprocher doucement d'elle.
Quant la propriétaire vint se présenter à elle afin de lui offrir ses services, Maria-Maddalena commençât d'abord par un petit mouvement polis de tête afin de saluer la commerçante puis, elle ne pût s'empêcher de la détailler physiquement, tout comme son interlocutrice avait l'air d'en faire de même elle-même.

La femme qui se présentait à elle n'était plus toute jeune et on pouvait lire qu'elle avait déjà vécu de nombreuses choses durant sa petite vie d'humaine aux sillons qu'avaient laissé le temps sur son visage, qui était pourtant encore très beau et montrait qu'elle avait dû être très belle il y a encore quelques années.

La jeune bourgeoise, encore affaiblie par la fatigue du voyage et aussi du fait qu'elle ne sortait que pour la première fois toute seule dans cette nouvelle ville, se perdit quelques instants dans la contemplation de la commerçante.

Toute belle femme qu'elle était et, bien que d'un âge plus avancé que ses victimes habituelles, Maria-Maddalena s'imaginât un instant quel goût elle pourrait bien avoir, son parfum, la douceur de sa peau et du tissu de sa robe, qui bien que plus modeste que celles qu'elle vendait, la mettait parfaitement en valeur. La vampire passât la langue sur le bout de ses lèvres une fraction de seconde, comme le serpent hume l'air que parfume sa proie encore à quelques mètres d'elle avant de revenir à la réalité.

C'est d'ailleurs brusquement qu'elle sortît de sa torpeur, sursautant presque, lorsque cette dernière s'adressât à elle pour lui demander ce qu'elle désirait, statue immobile qu'elle était, devenant vivante en un instant et lui adressant la parole.
Maria-Maddalena par reflex, portât une main à sa gorge, comme pour apaiser le pouls d'un cœur qui pourtant ne battait pourtant plus depuis bien longtemps.

Afin de ne pas trop effrayer son interlocutrice qui avait l'air intrigué par son apparence; elle choisit de glisser une petite explication en feignant de s'excuser, accompagnant le tout d'un de ses sourire charmant et innocent dont elle avait le secret.


- Ho! Pardonnez-moi! J'étais dans mes pensées.
Je viens juste d'arriver à Londres et, le voyage a été fort long depuis Paris. D'ailleurs comme vous pouvez le remarquer, je porte encore une tenue française, car je n'ai même pas eu le temps de me mettre à la mode anglaise.


Maria-Maddalena accompagnât sa dernière déclaration en faisant tinter un petit rire cristallin dans la boutique, portant une main à sa joue et une autre à sa propre robe afin de la désigner, illustrant ainsi ce qu'elle venait de dire et détournant en même temps l'attention de la vendeuse vers sa tenue plutôt que vers son teint trop pâle.

Elle s'approchât ensuite d'une robe exposée qui semblait être l'une des plus chères de la boutique et passât une main à quelques centimètres du tissu, l'effleurant presque au passage, comme pour mieux en sentir la qualité, puis demandât du même ton candide la démarche à suivre pour se procurer une tenue.


- Vos tissus sont magnifiques! Ils sont importés je suppose?
Dites-moi... Vous confectionnez vous-même ces pièces ou dois-je faire appel à un tailleur pour avoir un de ces pièces que vous exposez dans la vitrine?
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Julia Thanas
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MessageSujet: Re: Au paradis de la mode. [Libre] Au paradis de la mode. [Libre] Icon_minitimeMer 8 Juil - 10:22

Madame Thanas observait la jeune femme qui mit quelques secondes pour réagir à son arrivée. Elle semblait perdue, déboussolée et même peut être fatiguée.
La commerçante restait souriante tout en admirant la robe de sa cliente: jamais elle n'avait vu de telles coutures! Le travail était parfait, chaque plis avait été soigneusement pensé et chaque broderie avait été exécutée avec tout un art que Madame Thanas reconnaissait d'un oeil expert.

Lorsque la jeune femme réagit et lui expliqua de sa voix claire qu'elle venait de France, Madame Thanas fut malgré tout surprise.


- Vous venez de Paris?! Cela ne m'étonne qu'à moitié....votre robe est si belle! Vous avez fait un si long voyage! La commerçante se reprocha de la jeune femme. Ho vous savez la mode londonienne change tellement souvent! Il est vrai que vous ne passerez pas inaperçue habillée à la française et même si je trouve cela d'un goût particulièrement agréable à l'oeil, je ne peut que vous conseiller de prendre quelques modèles qui sauront vous mettre à l'aise dans les salons de notre ville!

Heureuse de rencontrer une jeune femme venant de France, Madame Thanas la regarda observer le magasin et toucher aux étoffes. Plus par sympathie naturelle que par nécessité marchande, Madame Thanas était contente de répondre à toutes les questions et attente de cette jeune femme nouvellement arrivée.
Aussi elle montra quelques rouleaux pour s'expliquer:


- Oui nous avons beaucoup de tissus importés. Je prends soin d'en faire venir de France évidemment, fit-elle en instaurant du regard une complicité amusante, mais il est vrai que j'en ai beaucoup qui proviennent d'Afrique du Nord et d'Inde. C'est que les bateaux préfèrent nous en ramener de là-bas, où les prix sont en dessous de toutes nos espérances et où la qualité et la beauté dépassent tout ce que nous pourrions trouver par ici.
Pour ce qui est des robes et tenues que nous avons, elles sont prêtes à être vendues ainsi mais elles servent plus d'exposition qu'autre chose. Nous taillons, ma mère, ma fille et moi mais selon ce que vous demandez, nous pouvons aussi vous fournir le tissus pour que vous alliez choisir un tailleur plus approprié.

Madame Thanas ne redoutait pas la concurrence, son petit magasin faisait de bonnes affaires à Londres et comme toutes les trois pouvaient à la fois coudre, vendre, conseiller et tailler, elles étaient à l'abri d'éventuels problèmes d'honoraires, de ponctualités et de commande.

- Ma fille est celle qui sait le mieux mettre en forme le tissus mais actuellement elle doit être en train de savourez la fin du bal de Monsieur Von Ravellow, un aristocrate bien avenant envers notre condition pour son rang...Insérer cette note personnelle à la conversation était une façon de mettre en valeur son magasin et surtout sa fille. Madame Thanas ne perdait pas le Nord...
Je peux vous satisfaire tout de même ou prendre commande si vous voulez. Que vous faut-il?


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MessageSujet: Re: Au paradis de la mode. [Libre] Au paradis de la mode. [Libre] Icon_minitimeMer 8 Juil - 17:04

Lorsque la commerçante lui montrât plusieurs rouleaux de tissus, la jeune bourgeoise se penchât pour mieux en admirer la qualité.

Les couleurs, les techniques de teinture et de tissage ainsi que la beauté des motifs étaient véritablement exceptionnelles et Maria-Maddalena ne pût s'empêcher faire un petit sourire en reconnaissant les types de tissus que son feu son père importait lui-même des lointaines contrés asiatiques.
Un instant, piquée d'une pointe de nostalgie, elle ne pût s'empêcher de pousser un soupir, laissant la mélancolie s'afficher sur son visage, alors que l'image de son père chéri apparaissait furtivement dans son esprit et que son cœur mort se resserrait dans sa poitrine.
C'est toutefois assez rapidement qu'elle se reprît, faignant de n'avoir jamais changé d'attitude et se focalisant sur les étoffes qu'on lui désignait pour ne pas se perdre à nouveau dans ses sombres pensées.

Elle écoutait la commerçante faire son métier en vantant sa boutique, essayant de faire bien voir en mentionnant le nom d'un bourgeois inconnu auquel Miss Gabrielli ne réagit que par un air neutre, accompagnant sa réaction d'une réponse plus polie qu'aimable; laissant comprendre que celui lui importait peu alors que sa fille pourrait peut-être déjà plus intéressante.
Si elle était assez intéressante pour séduire un aristocrate elle devait être au moins belle ou doté d'un talent quelconque.


- Monsieur Von Ravellow dites vous? Je n'ai pas le plaisir de connaitre cette personne.
Je suis à Londres depuis trop peu de temps pour connaitre qui que ce soit.
Mais je suppose donc que votre fille doit être une personne charmante et délicieuse, voir surement talentueuse pour avoir ainsi les faveurs d'une personne si illustre...


La vénitienne affichât un sourire qui se voulait aimable et doux avant de reprendre sa contemplation des étoffes multicolores.

- Vos tissus sont superbes! Je suppose que certains rencontrent plus de succès que d'autres?

Elle avait dit cela en observant un des rouleaux qu'on lui présentais et qui était déjà bien entamé, attrapant l'étiquette du prix très raisonnable auquel il était vendu pour appuyer sa question était plus rhétorique que vraiment interrogative et n'attendait aucune réponse.
Elle accompagnât cette déclaration d'une petite moue soucieuse et revînt à la commerçante avant de reprendre en observant la boutique dans son ensemble.


- j'ai une requête particulière à vous faire... Je me vois dans l'obligation de refaire intégralement ma garde-robe, aussi je pense vous commander un certain nombre de tenues. Je vous laisse le soin de les confectionner, les robes que vous exposez montre bien que vous et votre famille maitrise parfaitement l'art de la couture.
Toutefois, j'ai une certaine exigence particulière à laquelle je ne renoncerais pas et sur laquelle je ne puis me permettre de faire le moindre compromis.


La frêle jeune fille fit un léger mouvement, avançant de façon imperceptible, changeant d'attitude, laissant à la commerçante un instant pour qu'elle puisse intégrer ce qu'elle venait de dire et comprenne que ce qui allait suivre était capitale pour qu'elle devienne une cliente régulière et généreuse.
Maria-Maddalena relevât le nez et planât ses beaux yeux dont le bleu était devenu plus gris et avait pris une expression plus autoritaire; leur révélant un éclat et une brillance étonnante alors que la nuit rendait pourtant l'éclairage de la boutique sombre et faible.


- Voyez vous, il m'est absolument inconcevable de porter une tenue faite du même tissus qu'une autre personne.
J'ai ,de par mon métier, l'occasion de rencontrer de nombreuses personnes lors des concerts que je donne et je ne souffrirais pas de me retrouver nez à nez avec une personne qui pourrait porter une toilette du même tissu que la mienne.
Aussi, je dois vous demander de ne me présenter que des tissus exclusifs que vous n'auriez pas encore vendu ou utilisés.


Avant même que son interlocutrice ait eu le temps de réagir ou d'ouvrir la bouche, elle fait un mouvement vers elle, tendant une main blanche qu'elle avait libérée de son gant brodé et fait du même tissus que son manteau, lui-même coordonné à la robe qu'elle portait, afin de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas fini et souhaitait ajouter quelque chose.

- Bien-sûr, je vous payerai en conséquence pour le prix du rouleau entier. Il est hors de question que je vous prive d'un chiffre d'affaire éventuel.
Vous pourrez faire ce que vous voudrez des chutes qu'il resterait, mais je vous demanderais de ne pas les utiliser pour d'autres confections vestimentaires.
Pouvez-vous faire cela?
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Julia Thanas
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MessageSujet: Re: Au paradis de la mode. [Libre] Au paradis de la mode. [Libre] Icon_minitimeMer 12 Aoû - 20:46

Madame Thanas était heureuse d'être tombée sur un cliente aussi étrange. Il était rare pour elle d'avoir des clientes qui venaient de France et qui plus est de Paris! Elle semblait réellement intéressée par sa boutique et elle lui rendait hommage avec de gentils mots que la bourgeoise prenait avec plaisir.

La jeune femme fit mine de trouver un quelconque intérêt à ce que disait la vendeuse sur monsieur Von Ravellow et sa propre fille: cela la fit sourire de complaisance. En général les clientes passaient leur temps à discuter de fanfreluches et si elle était au courant de tous les derniers ragots du coin, madame Thanas appréciait qu'elle ai enfin quelqu'un de pus distingué à recevoir.


- Oui oui, nos tissus sont de bonne qualité et ils sont assez prisés à Londres...Comme vous le voyez, oui en effet, certains sont plus demandés que d'autres! C'est normal, c'est la mode dit-on toujours.

Mais tandis qu'elle observait tout et lui parlait, la jeune femme lui fit comprendre qu'elle avait une requête assez spéciale à lui formuler. Madame Thanas se tenait toute ouïe pour satisfaire au mieux sa nouvelle cliente. Elle lui trouva un air soudainement beau, enfin plus beau que celui qu'elle lui avait vu à son entrée dans le magasin...ses yeux brillaient d'une façon qu'elle n'avait encore jamais vue et cet air était presque...trop beau. Cela aurait pu l'effrayer mais madame Thanas n'y prêta en réalité pas une très grande attention étant trop préoccupée à écouter sa cliente qu'à la regarder franchement.

Lorsqu'elle entendit que la jeune femme désirait avoir des tissus et des vêtements exclusif, c'est à dire uniques, madame Thanas pris un air soucieux.


- Ha...je ne m'attendait pas vraiment à cela...Excusez-moi...Hum...

Elle réfléchit un instant. En principe, ce genre de demandes était refusé car à garantir l'exclusivité on fermait certaines possibilité de rente du magasin. Si un tissus était réservé à une seule et unique personne, cela pouvait aussi bien être un bon investissement qu'un mauvais. Comment savoir si le tissus serait utilisé dans son entier? Comment certifier que son coût total serait amorti par la suite?
Mais finalement, au vu de la jeune femme et surtout face à l'idée de refaire toute une garde robe et d'être payé au prix fort, madame Thanas n'hésita pas longtemps.


- C'est d'accord. D'habitude je ne suis pas pour ce genre de chose vous savez: cela perturbe le marché et cela reste dangereux pour le commerce. Mais je vais faire une exception pour vous car je pense pouvoir vous faire confiance. Je peux me charger de votre garde robe et de l'exclusivité de vos tissus. Je pourrais passer des commande pour vous et vous garantir que vous aurez des articles uniques si...évidemment...mes efforts et ceux de mes employées seront récompensés en conséquence...

L'affaire était presque conclue. Il ne suffisait plus qu'à signer quelques papiers pour assurer et rassurer les deux marchandeuses et à se présenter plus en profondeur.
Madame Thanas lui tendit une main amicale pour sceller ses paroles:


- Je m'appelle madame Elisa Thanas. Ma fille, Julia et ma mère Aniès, m'aident à tenir le magasin. Vous pourrez vous adresser à elles comme à moi selon sur qui vous tomberez en venant ici.


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