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Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41]

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Comte Keï
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MessageSujet: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeSam 1 Aoû - 23:45

[HRP/ Venant de "Un bal masqué des plus attendus", châtelet du Céans, Pall Mall/HRP]

La nuit était bien avancée lorsque la vieille porte en bois s'ouvrit sur l'atelier en grinçant sur ses gond rouillés. Le Comte avait trouvé cette dernière fermée de l'intérieur par un lourd verrou. Certainement que les autorités avaient enfin correctement clôt les lieux lorsqu'ils avaient découvert le vieux gardien vidé de son sang...Mais cela n'était pas un problème pour le Vampire. Un simple verrou de fer, une barre glissée dans un morceau de métal fixé avec trois clous! Les humains étaient vraiment stupides!

Ses bottes noires résonnèrent sur le plancher usé malgré la couche de poussière épaisse qui en recouvrait les lattes inégales. Sa cape frôlait le sol et ses cheveux blancs lui tombaient devant les yeux. D'un coup de tête il les écarta et continuant de marcher vers le musée, il passa devant des dizaines de caisse où reposaient des mannequins de cire ou de bois. Leurs visages sans bouches ou sans yeux lui plaisaient. Il trouvait dans ces choses, ces poupées créées pour imiter l'apparence humaine à la perfection un charme étrange. Il les préférait inachevées, ni peintes ni habillées, encore en morceaux ou vierges de tout artifice pour les transformer en figures connues.

Il toucha de sa main gantée de blanc le fauteuil de Louis XIV sur lequel il avait l'habitude de s'asseoir et continua dans la semi-pénombre son chemin. Sa canne-épée lui battait la cuisse régulièrement comme ses pas le menaient et bientôt il arriva dans le musée.
Le Vampire se demandait si le gardien avait été remplacé. Certainement! Le Comte était là pour son bon plaisir mais rien ne lui coûtait de voir le nouveau.

Tout en marchant silencieusement à grands pas, il fouilla dans une poche intérieure de son manteau et en sortit une tête de rose. Il s'arrêta. Un bruit lointain venait de lui indiquer que le gardien était dans la grande pièce à côté. Il regarda la belle fleur blanche et serra son poing dessus. Comme elle était sèche, les pétales se détachèrent aussitôt de leur coeur. Avec un mouvement ample du bras, il se remit en marche tout en laissant les pétales s'envoler pour rattérir doucement sur les dalles froides du musée.


- A toi, Sarah. Mon deuil sera vite fait...malgré tout...

C'était ici qu'il l'avait poursuivit la première fois. Ici qu'il s'était enivré de sa peur! Il se souvenait de l'avoir presque violée, d'avoir découvert que c'était une magicienne et surtout de voir qu'elle était une rude combattante, une femme assez vive pour lui tenir tête! Cela lui avait valu une sympathie qu'il regrettait amèrement songeant qu'il aurait mieux fallu qu'elle meure ce jour là. Quoiqu'en son fort intérieur il jubilait d'avoir une nouvelle cible: Alexender Von Ravellow...ce freluquet ne perdait rien pour attendre...

Avec un petit sourire, le Comte regarda la dernière pétale de rose quitter sa main et, furtivement, il se percha sur une haute poutre grâce à son agilité, sa légèreté et le don sombre dont il avait hérité il y avait maintenant plus de 500 ans.

Le nouveau gardien passa sous lui. C'était un vieil homme, plus robuste que le précédent et certainement plus alcoolisé. Il portait une casquette de marin et une vieille pique dans la bouche lui donnait un air posé. Amusé, le Vampire le regarda s'en aller avec sa lampe pour aller inspecter une nouvelle salle.

Jirômaru quitta sa cachette pour descendre parmi les mannequins. Glissant entre eux comme un serpent dans les herbes hautes, il se sentait bien. Il posa un doigt sur la bouche d'une femme blonde, puis sous le menton d'une autre il ne fit que passer. Il plongea ses yeux dans ceux d'un homme et s'arrêta au milieu de ce beau petit monde.
Comme toujours, l'envie lui pris de manipuler...Droit comme une statue, il fixa un homme fort et bougea soudainement les main comme un marionnettiste. L'homme sembla prendre vie et, de manière hachée, il quitta l'assemblée pour se promener. Le Conte lui fit faire une courbette devant une dame et cette dernière lui rendit son bonjour.
Le Comte claqua des doigts et tous les mannequins s'agitèrent une seconde de manière tordue avant de reprendre leur position initiale.
Contrôler, manipuler les corps, voilà ce qui lui plaisait...

Il cessa son jeu ordonnant aux deux mannequins de regagner leur place. Le gardien repassa et ne remarqua pas parmi les statue qu'une nouvelle s'était invitée. Une fois l'homme partit, le Comte reprit sa promenade parmi les pantins de cire. Sans bruit, il respirait sa liberté et son pouvoir.
Perdu dans ses pensées, il continua de arpenter le musée...


> Jirômaru Keisuke <

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Dernière édition par Comte Keï le Sam 24 Nov - 7:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeMar 11 Aoû - 16:10

[HRP/ Venant de "Les hurlement de la chapelle des murmures", La chapelle des murmures/HRP]

Un bruit sourd se fit entendre tandis qu’un journal glissait en raclant le sol avant de s’arrêter au pied du comte. La page couverture datait d’il y a deux jours mais ont pouvait quand même y lire le gros titre:

Attaque au Châtelet du Céans 1 mort à déplorer chez les aristocrates

La suite de l’article faisait mention de cambrioleur découvert ou encore la possibilité du mystérieux meurtrier qui hantait les rues de Londres laissant toujours dans son sillage une rose blanches. Le silence devient lourd dans la salle du musée avant qu’une voix n’éclate au milieu des pantins.

- La discrétion est sancer être de mise Comte ...

Sortant de l’ombre les traits d’albâtre d’Angelstone furent illuminés par un rayon de lune. Son visage impassible était trahis par ses yeux d’ambre ou ont pouvait y lire une certaine appréhension. S’approchant légèrement, le diable laissa résonner le son de ses hautes bottes noires martelant le sol. D’ailleurs le noir semblait être sa couleur de prédilection en cette nuit. Sa veste poser pardessus une chemise a ample manche lui donnait un air plus jeune. A ses hanches pendait une épée légère dans son fourreau. La rencontre entre ses deux sieurs était rare pour ne pas dire une première. Évidemment, comme l’ange déchus avait le statue de vicomte il lui arrivait de se présenter, très rarement, à la chambre des lords. Néanmoins, il n’avait jamais rencontré son confrère et l’idée ne lui serait jamais venue si certaine demande pressante ne l’avait pas désigné comme porte-parole.

Le vicomte ouvrit la paume laissant voleter un pétale blanc jusqu’au sol. Il ignorait complètement à qui était destiné ce petit hommage puisqu’il venait d’arriver. Certaine personne lui avait indiqué l’endroit spécifiant que déranger l’être qui s’y trouvait était dangereux. La curiosité est parfois le meilleur des courages car Sébastian avait des questions et c’étais des réponses qu’il était venue chercher.

-Les humains commencent à être un peu trop suspicieux a propos de notre existence... Certaine personne de notre société le pense également... Et il y à c’est hunter...

Les grondements d’une révolte commençaient à être palpables dans la société noire des rue de Londres. Les hunters commençaient à être nombreux et efficace sans parler que même des femmes devenaient dangereuses. Pour sa part, Angelstone avait toujours trouvé les femmes comme à prendre avec un grand égard. Les meilleurs de ses hommes était souvent tombé pour les yeux doux d’un de c’est êtres. Et puis il y avait ses meurtres en chaine que même les humais trouvait étranges. Pour les autres vampires, il n’était pas difficile d’identifier le responsable comme l’un des leurs dans toute cette affaire. Mais qui s’attaquerais au comte Keï? Une personne uniquement poussé par la démence certainement. Ce vampire indépendant réussissait à faire la pluie et le beau temps sans que personne ne conteste son autorité... du moins devant lui...

Sébastian avait le même statue d’indépendance sans pour autant posséder les mêmes pouvoirs. C’est pour cette raison qu’il avait été nommé pour aller discuter. N’étant point sot, l’être de nuit savais pertinemment qu’un homme aussi influent que le comte ne se laisserais pas faire des menaces aussi c’est avec une grande prudence que le jeune homme avançait ses propos.


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MessageSujet: Re: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeJeu 13 Aoû - 10:52

Il l'avait sentit...Un Vampire...un jeune...Son aura n'était pas très grande mais bien suffisamment pour que le Comte le repère comme tout ceux de sa race. Jamais il ne l'avait rencontré mais le souvenir de cette aura lui rappela la chambre des lords, les hautes instances de la cours de la reine Victoria. Il l'avait déjà croisé de loin, sans le voir, juste en le sentant, comme bien d'autres. Que faisait-il ici? La nuit était claire, bonne pour une promenade...mais Jirômaru n'était pas un imbécile: le hasard n'avait rien à voir là-dedans, on ne venait pas au musée de Mme Tussaud comme ça, sans but, surtout lorsqu'une aura comme la sienne dévorait toute matière autour de lui.

Le Comte continuait sa promenade sans soucis attendant que l'être de la nuit ne se manifeste de lui-même avant que sa patience ne se perde dans le labyrinthe de sa fureur. Son "confrère" ne tarda pas à révéler sa présence, du moins le pensait-il. En regardant le journal glisser jusqu'à lui, le Comte leva un sourcil et sourit en entendant la voix de son nouvel interlocuteur.
Tout en l'écoutant, mais sans le regarder s'avancer, le Comte se baissa et pris le journal dans ses mains pour en admirer la première page.


- Oui...il semblerait que ma petite excursion n'ai pas passé inaperçue...

Jirômaru releva soudainement son visage vers le Vampire pour le fixé de ses yeux brumeux. Contrairement à lui qui portait un long manteau rouge, l'homme était entièrement vêtu de noir. C'était peut-être pour mieux se fondre dans les ombres ou tout simplement parce qu'il aimait particulièrement cette couleur qui n'en était pas une. Ses cheveux en bataille, l'air sur et fier qu'il portait sur son visage et son épée n'impressionnèrent absolument pas le Comte mais il sentit chez ce nouvel arrivant une certaine pointe d'orgueil qui le dérangeait.

Il tendit le journal à un mannequin qui le saisit du bout des doigts et resta figé en le tenant. Sans le déchirer, il était impossible de récupérer le journal du pantin de cire qui se révélait être une jolie femme dans la fleur de l'âge. Le Comte s'avança vers le Vampire en souriant:


- Hé bien hé bien...Les suspicieux, j'en fais mon affaire...dit-il de sa voix grondante. Quant aux Hunters, ils feraient bien de se calmer s'ils ne veulent pas tous finir dans un brasier d'aristocrates! Hahaha!

Son rire résonna dans la pièce comme une vague écumeuse qui éclate sur les rochers d'un rivage d'habitude calme. Pourtant grand, il dépassait en taille physique le Vampire. Il remarqua qu'il était fort derrière ses vêtements, grand et svelte mais musclé...ils se ressemblaient dans leur constitution même su Jirômaru n'était pas aussi finement élancé.
Il le décryptait des yeux, l'observait...lorsqu'il demanda sèchement avec un sourire de serpent:


- Qui t'envois?

Ha ça non, il n'avait pas apprécié qu'il touche à un pétale de sa rose...Jirômaru n'était pas enclin à la discussion...Pour qui se prenait ce prétentieux? Il venait le déranger alors qu'il se délectait de cette nuit pour lui faire la morale...? Il venait de réveiller la colère du Comte et celle-ci grondait intérieurement derrière ses yeux morts...
Mais il lui laissait une chance d'être sympathique à son égard...Qu'il se présente! Et il verrait ensuite...


> Jirômaru Keisuke <

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MessageSujet: Re: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeVen 14 Aoû - 0:10

Sébastian regarda le comte avancer. Il devait avouer que les rumeurs sur cet être de nuit n’était pas toute fausse. Jirômaru avait une prestance et une froideur qui imposait un certain respect. Malgré son attitude a être arogant de nature, l’ange déchus savait qu’il y avait certaine limite à ne pas franchir. Et il eu bien raison. Sous ses yeux, il vit un pantin prendre le journal avant de s’immobiliser de nouveau. Ainsi donc, le comte pouvais donner vie a ses jouets... Si il avait été encore humain, Angelstone aurait sentie une sueur froide lui parcourir le dos en se souvenant qu’il se trouvait dans un musée entièrement constitué de pantin. Sans dire un mot, il regarda le comte poser une remarque ironique au sujet des hunters avant d’éclater d’un grand rire sans joie. Ne comprenant pas immédiatement l’allusion, le vicomte se contenta de garder silence.

Jirômaru repris finalement son sérieux et le décrypta du regard avant de lui demender qui l’envoyait. Un sourire froid étira les lèvres du vampire tandis que son regard devenait plus sombre. Si seulement la menace venait d’une unique personne, le diable aurait fait en sorte qu’un petit accident lui arrive... Mais non, cette fois c’étais des gens influents qui c’étais mit au travers de sa route. Faisant quelque pas, Sébastian s’arrêta devant un manequin pour le détailler du regard.


-Croyez-vous que je suis de ceux qu’ont intimide facilement sieur?

Faisant volte face, il croisa les bras laissant apparaître une pointe de fureur sur son visage parfait. S’approchant de nouveau vers le comte, il repris.

-Croyez vous réellement que je serais venue perdre mon temps en inutilité pour venir vous faire des remontances? Allons donc, je suis tout de même un gentleman...

Un sourire éloquent fut apparant sur les lèvres de l’anges déchus tandis qu’il allait s’appuyer le dos contre l’encadrement de la porte. Regardant ses ongles finement manicurer, il lanca un regard qui en disait long a son compère.

-J’ai eu la visite désagréable de certaine personne il y a quelque semaine. Vous vous imaginerez bien que si il n’en aurait tenue qu’a moi, jamais nous n’aurions jamais eu cette discussion hors, ces … personnes, avait réussi à se mêler de mes affaires de manière assez déplaisante... et croyez moi ce n’est pas le genre d’individu dont ont se débarrasse facilement. J’ai été assez surpris qu’il viennent demander a un simple indépendant comme moi d’accomplir cette tâche mais ils sembleraient, et c’est a les comprendre, que vous attaquez de face serais pédieux... Bref leur demande est simple : j’ai quelque messages de leur part a vous transmette...

Le diable passa une main dans ses cheveux, repoussant quelque mèche rebelle vers l’arrière.

-Premièrement ils ont des inquiétudes au sujet des hunters... Plus précisément au sujet de la '' chasseuse '' qui s’est avérer très active c’est temps-ci... Ils veulent savoir si vous avez des informations sur elle...

Angelstone retenait au prix de grand efforts un grognement de désaprobation. Il détestait jouer les messagers et certaine personne allait le savoir lorsqu’il réussirais a mettre la main sur eux.


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MessageSujet: Re: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeSam 15 Aoû - 12:40

Plus il l'observait et plus le Comte le trouvait arrogant. Et pourtant, malgré ses manières pédantes et son attitude faussement gentleman, il ne le considéra pas comme un ennemi. Il était venu en messager et cela l'énervait visiblement. Jirômaru le regarda évoluer dans la pièce, se poser contre l'encadrement de la porte avec nonchalance, remettre en place ses cheveux...et lui expliquer la raison de sa venue.

Le Comte resta droit, sans bouger un cil en l'écoutant. Il ne s'anima que lorsque le Vampire lui parla encore des hunters: apparemment certains membres de la communauté vampirique commençaient à les craindre et surtout à les trouver un peu trop nombreux et entrainés.


- Quel bande d'invertébrés! s'exclama le Comte en levant les yeux au plafond. Craindre dans l'ombre ces humains sans importance...nous sommes décidément tombés bien bas...Et que veulent-ils? Que l'on forme un groupe de tueurs d'hommes pour éliminer ces fourmis armées de cure-dents? HAHA! La bonne blague...

Les yeux de Jirômaru brillèrent d'un éclat puissant lorsqu'il entendit parler de la "chasseuse". Il sourit en montrant ses canines et caressa le menton de la mannequine qui tenait le journal.

- La "chasseuse"? Tu veux parler de cette Sarah qui arpentait les rues pour nous "chasser"? Cette petite prétentieuse...?

Le pantin sourit et le Comte regarda le messager d'un air rassurant et très ironique.

- Qu'ils ne s'en fassent pas! Vas donc rassurer ces pitoyables chauve-souris!

Il s'approcha tout près du Vampire en souriant de plaisir pour lui annoncer:

- Je l'ai tuée. Elle ne nous gênera plus...

Il lui tourna le dos et s'en alla au milieu de la pièce. Le journal tomba par-terre non loin du messager et la mannequine reprit sa position habituelle pour rester figée.

- Tu te contentes donc d'apporter le journal? Tu ne le lis donc pas?

En effet, l'aristocrate tué dans l'incendie était bien Sarah mais son nom n'y paraissait pas. Le Vampire ne pouvait donc pas savoir que ce petit écart de discrétion venant du Comte avait un rapport avec la "chasseuse". Maintenant il le savait: c'était elle qui avait périt ce soir-là.
Personne ne savait que la jeune femme avait en réalité survécu au brasier, sauvée par Alexender que le Comte se réservait comme prochaine cible. Cela laissait un avantage aux hunters que ni le messager, ni le Comte, ni les journaux, ou quiconque n'avaient prévus. Les Vampires découvriraient en temps voulu cette terrible nouvelle...


En attendant, Jirômaru savourait cette victoire. Il la pensait morte et ne s'attendait pas à la revoir un jour. C'était une bonne nouvelle pour la communauté vampirique: une de moins dans ce métier...c'était toujours ça de fait.

- Satisfait? Demanda le Comte à son "invité" en le dévisageant avec un sourire sadique. Tu as ta réponse et tu vas pouvoir aller rassurer ces idiots à propos de cette garce! Quant aux autres hunters, qu'ils s'en chargent s'ils le veulent! fit-il en faisant un geste de la main pour montrer qu'il ne s'en souciait pas.Je ne chercherai pas après eux! Je tue sans retenus ceux qui croisent ma route, c'est tout!

Jirômaru tira calmement sa canne épée de son fourreau pour regarder de prêt sa lame étincelante comme s'il n'avait rien d'autre à faire.

- Alors? Que te faut-il d'autre, "gentleman"? Il marqua une pose toujours les yeux baissés sur sa lame. Mais dis-moi, tu connais mon nom...mais pour un "gentleman", ne pas annoncer le sien n'est pas très bienséant...

Il releva les yeux sur son interlocuteur: c'était vrai, il ne connaissait pas son nom et cela commençait à l'énerver. Comment pouvait-il ainsi l'interrompre dans sa promenade, sans se présenter et en lui posant, en sous-entendus, des questions comme s'il n'était que l'exécuteur des peurs d'autrui?
D'un côté, quel intérêt de savoir le nom d'un simple messager? Aucun. Mais le Comte n'était pas stupide: ce Vampire était plus qu'un messager...sinon pourquoi aurait-il l'air si frustré?


> Jirômaru Keisuke <

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MessageSujet: Re: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeMer 19 Aoû - 1:28

Sébastian avait du mal à retenir le sourire de carnassier qui lui montait au visage depuis plusieurs minutes. Il voyait dans le comte, le seigneur inébranlable qui se moquait du danger comme du reste. Exactement comme lui. Néanmoins, le vicomte trouvais un pousser certaine réprimande de son confrère. Lui-même, malgré sa grande arrogance, n’aurait pas agis ainsi. Il préférait agir avec domination sur la race humaine plutôt que de se frôler ne serais qu’un instant au guerre inter-clan qui séparait les vampires. Jirômaru semblait trouver l’image des humains armés de cure-dents exquise car son rire sonore résonna un long moment dans la salle au risque d’alarmer le gardien avant de s’évanouir subitement au nom de la chasseuse. L’ange déchus n’était pas dupe tout comme la réaction du comte n’était pas invisible. Malgré son aversion, le jeune homme voyait très bien que cette prétentieuse étais bien plus qu’une ennemie commune du comte... Mais l’instant de faiblesse disparut rapidement et l’ironie repris place sur le visage de marbre du vampire.

Angelstone pu ainsi apprendre que le véritable nom de la chasseuse était en faite Sarah. Sarah... un nom à la fois doux et rebelle... Intéressant mais pas totalement. Cette femme étant morte, rien ne la remmènerais à la vie. Posant ses yeux sur le journal, le diable laissa enfin son sourire froid s’échapper. Malgré ses impulsivité, le comte avait du bon si ont pouvais s’exprimer ainsi. Il avait réussi là ou bon nombre d’autre avait échoué...

Sébastian croisa les bras

-Bien puisque vous vous porter d’elle... Ont ne peux qu’affirmer son décès...

La remarque était sinique, avec une légère moquerie bien dissimuler. Le vampire regarda son confrère tirer sa lame et instinctivement, sa main de marbre se posa sur la garde de la sienne. Geste qu’il arrêta aussitôt terminer. Ce n’était pas le moment de déclencher une nouvelle guerre. Mais le comte semblait avoir une toute autre intention. Fixant son attention sur le morceau de fer affilé, il le lâcha soudainement des yeux pour lui demander son nom. L’ange déchus reteint, avec grand calme, l’air de contrariété qui allait s’emparer de son visage. Il n’était pas habituer à recevoir des ordres mais bien à les donner. Passant une main dans ses cheveux, il se redressa quelque peu.

- Sébastian, vicomte d’Angelstone...

Les mots était lâcher, un nom, qui sonnait comme une menace charger d’une lourde réputation. Le vicomte possédait en effet plusieurs terres et commerces chez les humains, devenant ainsi un personnage influant qui agissait sa vraiment se montré en personne. Il était qualifier un peu partout comme un personnage arrogant, froid, et d’une perspicacité a toute épreuve. On lui attribuait d’ailleurs plusieurs disparitions autant chez les humains que chez les vampires. Les présentations faites, le jeune homme revient à ses premières intentions. Regardant une horloge qui tic taquais au fond de la pièce comme si le temps avait une réelle emprise sur lui. Il reporta son attention sur le comte avant de poursuivre.

- Le reste du message est un peu coutumier... Plus de discrétion, de moral peut-être? Bref rien que vous ne sachiez déjà...

Lui faisant un petit signe de la tête, il tourna les talons avant de se diriger vers la sortie. Soudainement il s’arrêta avant de tourner légèrement la tête.

-Non, j’allais oublier quelque chose...

Se retournant posément, le diable garda son visage inexpressif.

-Ils veulent que vous cessiez vos recherches… Pour reprendre leur mot exacte je les citerai : Ce qui fût disparut ne doit pas revenir...

Angelstone croisa les bras, ne comprenant absolument pas le sens de cette phrase. Il avait lui-même poser plusieurs questions concernant cette dernière somation mais ont lui avait simplement dit de transmettre le message.


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MessageSujet: Re: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeMer 19 Aoû - 10:31

Il avait sentit qu'il l'avait piqué dans son orgueil à force de lui poser des questions et de lui parler comme un être inférieur ou du moins, comme un ignorant. Il avait sentit aussi qu'il l'avait mis en garde en dégainant son épée. Ce jeune vampire, n'était pas à l'aise en ce lieu, contrairement à ce qu'il tentait de faire croire: il avait été envoyé en mission contre son gré et sa personne n'appréciait guère le Comte pour sa position, son arrogance inné, son assurance et son pouvoir. C'était normal...

Jirômaru sourit lorsqu'il se présenta enfin: Sébastian, vicomte d'Angelstone. Oui il en avait déjà entendu parler. Il était lui aussi à la chambre des lords et même s'il n'y avait jamais prêté attention, il savait qu'il était puissant dans la communauté des Humains, comme lui, il avait un certain pouvoir politique et vénal. On le disait prétentieux et trop froid, rien de plus normal lorsque l'on est un Vampire avec des idées de domination. Au fond, ils se ressemblaient...il fallait bien l'admettre. Mais d'une certaine manière, Sébastian était plus discrêt que le Comte et surtout plus calme, plus humble.

Lorsqu'il entendit parler de morale, le Comte leva un sourcil:


- Plus de morale?! HA! Depuis quand les Vampires savent ce qu'est la morale? Hum? Les membres de cette race dégénérée se font passer pour des anges en plein jour et tuent sans retenu la nuit pour se délecter de la vie d'innocents! Voici notre fardeaux, pourquoi aller contre? Hahaha! Le rire du Comte se fit roque et tangible: il trouvait cette remarque réellement drôle. La nuit est à nous, le monde nous appartient, le temps est notre complice...Les Humains tombent facilement dans la débauche, et nous, créatures immortelles, devrions rester tranquille avec tant de pouvoir et de liberté? Non, impossible de faire entendre raison là-dessus à nos confrères...alors à moi...

Apparemment Jirômaru trouvait l'idée de ceux qui avaient envoyé Angelstone, ridicule...Le regardant s'en aller après avoir délivré son message, le Comte s'appuya de ses deux mains sur son épée. Ses longs cheveux blancs descendaient de part et d'autre de son visage froid l'encadrant comme on encadre un tableau de mort. Avec un sourire, il le vit se retourner à moité: il n'avait pas finit.
Sébastian délivra son dernier message: un avertissement profond qui saisit aux entrailles le Comte. Son épée raya le sol avec un bruit horriblement strident. Ses yeux montraient en cet instant la plus froide des colères. Il se redressa et en deux pas fut à côté du Vicomte qu'il saisit sans douceur par son vêtement au niveau de l'épaule droite pour le regarder vraiment en face.

- Depuis quand ces imbéciles s'occupent-ils de mes petites affaires? gronda-t-il entre ses dents de sa voix grave. Tiennent-ils seulement à leur vie?

Dans les yeux de Sébastian se lisait l'incompréhension profondément cachée derrière sa fureur d'être malmené et traité en vulgaire messager. Il ne savait pas de quoi "ils" avaient voulu parler et n'était donc pas dans la confidence de ces poltrons qui craignait quelques méfaits du Comte. S'il ne savait pas le fin mot de ce message, il n'était pas dangereux pour ses idées et il était inutile de le brusquer. Le Comte le lâcha et rengaina son épée dans sa canne attachée à sa ceinture. Il fit une petite courbette pleine de colère.

- Excusez-moi, cher Vicomte...fit-il respectueusement puis en regardant autour de lui les mannequins. Vous n'y êtes pour rien...Ces idiots cherchent à me nuire pour leur propre salut...

Se parlant plus à lui-même qu'autre chose, le Comte gronda:

- Mais je ne sauverais que ceux qui le méritent! Il n'y aura pas de place pour ces fainéants sans courage qui osent envoyer des Vampires haut placés pour me parler. Non...il n'y aura aucune place pour les faibles...

Se tournant vers Sébastian, il le regarda dans les yeux:

- La discrétion est habituellement de mise chez moi mais il m'arrive en effet de tomber dans l'excès et de laisser derrière moi quelques cendres encore fumantes. Vous-même, cher Vicomte, devez avoir déjà abandonné sur votre chemin bien des cadavres et des questions.
Je vous conseille de rapporter ce que je vous ai répondu: la mort de Sarah, le refus d'obéir à qui que ce soit et mon intention ferme de continuer mes "recherches" comme ils disent. Répondez-leur: "Ce qui fut disparu ne l'a jamais été mais le sera bientôt". Leurs réactions seront violentes mais je ne les craint pas, d'autant que je doute qu'ils me prennent au sérieux...Ils vont d'ailleurs me laisser tomber en mettant par précaution des espions sur mes pas. Aucune importance.


Le Comte parlait vite, presque seul et de manière un peu agitée. Il semblait avoir plus d'un plan sous la main et, malgré la colère flagrante qui remuait ses traits, il restait ferme et résolu: ses projets n'étaient en rien menacés, seul son honneur et son arrogance venaient d'être touchés.
Il n'aimait simplement pas que l'on vienne fourrer son nez dans ses affaires...


> Jirômaru Keisuke <

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MessageSujet: Re: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeMer 19 Aoû - 18:05

Sébastian ne pensait pas que son dernier message allait mettre le comte dans un tel état. La frustration fit place a la colère et Jirômaru fut sur lui en moins de deux enjambé l’agrippant par sa veste. L’émotion intense était visible dans les yeux brumeux de son compère et Angelstone du faire des efforts colossale pour ne pas protester a cette altercation. Néanmoins, l’iris de ses yeux avait prit une couleur rougeâtre tandis que les ombres dans la salle semblait s’être dédoubler. Le diable attendit patiemment que le comte le lâché et lorsque cela fut fait il replaça le col de sa veste d’un geste rapide. Avec un petit geste de la tête conciliant il accepta les excuses du vampire. Lui-même avait été en proie d’une telle fureur lorsque ses chiens était venue lui confier une mission qui ne le concernait absolument pas.

L’ange déchus eu un nouveau hochement de tête lorsqu’il entendit le message qu’il devrait retransmettre. Puis avec désinvolture il se redressa.

-Je leur ferai le message soyez en sur. Néanmoins je dois vous mettre en garde Keïsuke! Ceux qui m’ont envoyé ne sont peut-être que des larves mais ils ne sont pas dénouer de pouvoir...

La salle devient noire et les murs se mirent à se couvrir d’ombre. Sébastian s’approcha un peu du comte laissant planer dans la pénombre un silence inquiétant. Lorsqu’il parla sa voix n’était plus qu’un murmure à peine audible.

-Une alliance est en train de se conclure... Ils se rassemblent sous une même bannière... Le Sabbat et la Carmilla ont décidé d’un commun accord que certain moyen serais bon pour vous empêcher de mener à terme vos recherches. La menace n’est pas que vent, comte, et le danger est bel et bien là. Je ne me mêlerai pas de vos affaires mais prenez mes dires comme la mise en garde d’un ami...

Sébastian détailla du regard son interlocuteur. Depuis un bon moment certaine rumeur parcourait les différents clans et secte. Une alliance semblait être conclue mais son but encore trop vague pour être cerner comme il se doit. Le vicomte préférait mettre son confrère en garde. Si les indépendants venait à disparaître une guerre ouverte serait surement entamer et cette fois il n’y aurait aucune discrétion n’y aucune moral.


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MessageSujet: Re: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeMer 19 Aoû - 22:55

Le Comte avait du mal à vouvoyer Angelstone, il n'avait pas pour habitude de se mettre sur un pied de quasi égalité avec quiconque mais le Vicomte l'intéressait. Quoi de mieux que la courtoisie et la politesse pour passer de "confrère" à "ami" ? Mots bien trop forts pour ce qu'ils représentaient réellement en général, mais usités tout de même.

Sébastian voulu faire comprendre au Comte qu'il ne fallait pas se prendre pour un immortel invincible et que les autres Vampires étaient une menace aussi bien pour lui que pour les autres. Comme il disait: ils se rassemblaient, ils fomentaient des plans et surveillaient les Indépendants comme lui qui commencent à aller trop loin dans leurs idées. Ils n'allaient pas se laisser faire et ils étaient même capables de s'allier entre ennemis pour un bien commun. Le Comte le savait, il ne voulait simplement pas se l'avouer à lui-même ou bien seulement aux autres pour garder son image d'inébranlable menhir de marbre. Mais cela était dangereux. Son comportement le mettait en danger au sein même de sa race. Il commençait à leur faire peur et ses projets à s'ébruiter...

Le jeu d'ombre que fit alors le messager amusa intérieurement le Comte: lui-même possédait une énorme maîtrise du don sombre et parmi ses pouvoirs, celui de l'ombre était un des plus impressionnant.

Dans la pénombre, il écouta encore Sébastian sans réagir, en le regardant dans les yeux lorsque celui-ci le regardait aussi. Inutile de jouer à ce jeux avec le Vicomte, quel intérêt? Montrer sa puissance n'allait le faire passer que pour un prétentieux ou faire peur à son locuteur. Et pui il voyait en lui un complice éventuel, un espion ou un simple allié politique selon ce que les circonstances allaient donner.

Il reprit sur le ton chuchotant d'Angelstone en y ajoutant une dose de mesquinerie et de raillerie:


- Il y a toujours eu des rivalités et des complots au sein même de notre race. La Camarilla et le Sabbat ne sont que des masques pour dissimuler l'animal sous des idées. Que les sectes s'allient ne m'étonne qu'à moitié...
Mais tout ça se terminera mal. Mon entreprise leur fait peur car ils ne savent pas ce que vont provoquer mes projets si je les mène à bien.
Je suis sûr qu'ils ne savent même pas exactement ce que je cherche à faire mais ils hésitent, ils doutent et se questionnent...Ils vivent dans une peur précaire et malsaine cachés derrière leurs lit de sapin verni!


Le Comte écarta un peu les ombres autour de Sébastian d'un geste et se redressa.

- Je prends en compte votre mise en garde, Vicomte. Comme vous dites, les dangers sont réels malgré la médiocrité de la condition de ces imbéciles. A votre place, et nous savons tous les deux que ce n'est pas le cas, je me fermerais à leurs questions qui ressemblent plutôt à des suppliques et je resterais loin de leur petit bal nocturne. Car à vous voir ici, vous n'êtes ni avec eux, ni avec moi. Si vous ne choisissez pas de camp, vous serez au milieu dans le champ de bataille.

Jirômaru doutait fortement qu'il y aurait conflit direct. Il allait se faire plus discrêt et continuer ses plans dans l'ombre. Sébastian lui apparaissait comme un Indépendant un peu gêné par sa position actuelle. Apparemment sa fierté se prenait un coup en tant que messager, de même qu'il ne semblait pas apprécier plus que ça la Camarilla ni le Sabbat. Ainsi il lui donnait plutôt des conseils et lui parlait avec amertume mais respect.
Le Comte voulu alors le décider à choisir, à se sortir de sa situation.


- Certains Vampires sont solitaires...fit-il en se détournant de Sébastian comme pour parler en général de sa race. Personnellement je n'ai ni maître, ni lois réelles, ni destin tracé d'avance. J'agis avec mes disciples et quelques esclaves humains mais je ne prête pas allégeance à quelques devoirs ou lois qui régirait notre communauté. Cela est mal vu...surtout en ce moment si les Hunters s'amusent à déboussoler nos chers confrères...Mais c'est un choix, c'est une liberté que j'ai prise il y a bien longtemps.

Jirômaru se retourna vers le messager et lui sourit étrangement:

- Je ne te demande pas de suivre ma voie. Elle est unique et un seul peut y passer. Mais je te demande, ou te conseille, de choisir la tienne, de ne pas avoir à obéir à un groupe mais bien à un maître, toi-même ou un autre que tu trouveras digne de ta confiance. Tu as maintenant délivré entièrement ton message, je viens de te délivrer ta réponse et tu as maintenant de quoi réfléchir.

Le Comte s'éloigna sensiblement de Sébastian. Il était temps d'abréger l'entrevue à moins qu'il n'ai d'autres choses à lui dire. Ils se reverraient, Sébastian saurait le retrouver ici même le moment venu, qu'il soit positif ou négatif pour le Comte.
Jirômaru s'arrêta les mains derrière le dos pour contempler une figure de cire féminine comme s'il attendait qu'il parte ou qu'il parle. Il avait dit ce qu'il avait à dire mais sa promenade n'était pas finie...


> Jirômaru Keisuke <

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MessageSujet: Re: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeMer 9 Sep - 5:23

[HRP: Dsl du retard, j'étais très peu inspirer et surtout pris par l'école mais grâce au menace de facebook loll ou plustôt à la demande je suis venu.]

Les yeux du diable s’assombrissaient au fur et à mesure que le comte parlait. Bien sur il n’avait nullement l’intention d’opter pour un coté ou l’autre puisque personne n’était du sien. Le Sabbat était composer de fanatiques dégénérer, frôlant la psychopathie avec leur vision des humains qu’ils considéraient comme de la simple viande à chien. La Carmilla, malgré ses allures salvatrices n’était pas mieux. Ses restrictions étaient presque des manies et il aurait fallut renoncer à sa véritable nature plutôt d’aller s’abreuver à la source intarissable qui vivait inconsciemment au soleil.

Non décidément aucun des clans ne méritait l’approbation du Vicomte. Le vampire caressait un dessein sombre qui ne se reflétait nulle part dans sa personne. Il croisa négligemment les bras en regardant son compère lui faire part de ses avis. La mesquinerie était visible et clair comme de l’eau de roche dans le ton du comte mais l’ange déchus s’en souciait peu. Bien peu en effet. Il avait compris ou voulait en venir Jirômaru et commençait déjà à réfléchir aux alternative.

Un bruit au loin le perturba. Se concentrant, le Sébastian sentit la présence du gardien traverser une salle. Se ramenant au moment présent, Angelstone replaça ses manches de veste. L’entretien était terminé. Après un bref signe de la tête, le diable tourna les talons et se dirigea vers la salle centrale. Les paroles du comte flottant toujours dans sa tête, le vampire jeta un léger coup d’œil en direction du plafond vitré ou l’une des vitres était encore ouverte. Prenant un élan, le jeune homme bondit dans les airs avant de s’agripper à une poutre avec agilité. Sans même avoir l’air de fournir un effort, il sauta laissant ses doigt diaphane s'agripper à la mince paroi de verre. N’importe qu’elle humain normal, peu importe le poids aurait fait craquer la fine fenêtre, faisant tomber une pluie diaphanes de morceaux de verre. Heureusement, L’ange déchus n’était pas un humain. Avec une aisance frôlant l’absurde, il se hissa sur le carreau délicat avant de se redresser de toute sa stature imposante. Une brise froide et mordante vient accueillir l’être de noirceur, faisant onduler dans un balancement hypnotisant les mèches de cheveux noir qui encadrait le visage indifférent du vicomte. Les ombres des maisons créaient un tableau sinistre ou le noir dominait. Un sourire presque joyeux étira les lèvres du diable tandis que les ombres s’étiraient dans son dos pour former une paire d’aile désarticulé, noir comme de l’encre. Sébastian ne pouvait nier son seul plaisir qu’il prenait presque comme une jouissance personnelle. D’un bond, il s’élança dans le vide avant de remonter vers le ciel en direction du vieux clocher de la ville. L’air presque irrespirable ne semblait pas le déranger, pas plus que la vitesse et le vent qui le fouettait douloureusement. Seul comptait les étoiles et le ciel...


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Comte Keï
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MessageSujet: Re: Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Ficelles invisibles dans le noir [Comte, Sébastian] [02/10/41] Icon_minitimeJeu 10 Sep - 15:31

Tout était dit. Angelstone quitta le musée sans mot: il n'en avait plus besoin. Le Comte le laissa s'en aller sans le retenir ni même le regarder. Ils étaient clairement liés à présent par cette discussion et ils se reverraient certainement prochainement.

Le Comte resta seul dans le noir tandis que la lampe du gardien commençait à éclairer un couloir proche. Il se fonda dans les ombres des mannequins lorsque le vieil homme passa faire son tour habituel dans la pièce. Jirômaru décida ensuite de terminer sa promenade en retournant dans l'atelier. Il caressa son fauteuil avant de sourire à un mannequin sans bras qui trainait dans la poussière. Finalement il sortit par la porte en bois qu'il empruntait toujours.

Dehors l'air était frai: la nuit était bien avancée et il considéra que ce soir il n'avait plus rien à faire. Il rentra donc vers l'Opéra tranquillement. Les rues étaient sombres et les prostituées déjà rentrées. Le jour pointerait d'ici quelques heures, il était temps qu'il s'en retourne dans son repaire. Mais avant, il chercha une victime pour apaiser sa soif.

Un chien errant le surpris dans une ruelle plus étroites que les autres. Il s'accroupit et tendis sa main gantée vers l'animal qui c'était arrêté en gémissant, sentant certainement le prédateur qu'était le Vampire.


- Allons allons...Viens! Je ne compte pas te manger...

Le chien avança lentement la tête basse et la queue presque entre ses pattes arrières. Le Comte lui caressa la tête et passa ses doigts derrière ses oreilles. Il sourit toutes canines sorties lorsqu'il entendit les pas du jeune homme qui avait l'imprudence de sortir son chien à une heure aussi inhabituelle. C'était une aubaine! L'homme qui arriva eu une fraction de seconde l'air surpris puis continua à avancer.

- Bonsoir! C'est un compagnon très gentil...fit-il en souriant de manière gêné.

Il devait avoir la trentaine, un âge tout à fait convenable. Le Comte ne lui laissa pas le temps de se rendre compte de la situation. Il le vida de son sang et abandonna son cadavre là où il était. Rassasié, il jeta une tête de rose blanche près de l'homme.
Le chien n'avait pas bougé d'un pouce. Le Comte commença à s'en aller lorsqu'il lui pris une étrange envie: était-ce de la pitié, était-ce de la sympathie? Aucune importance, toujours est-il qu'il claqua sa main sur sa cuisse pour inciter le chien à le suivre. L'animal hésita mais commença à le suivre docilement.


[HRP/ Suite au Museum, "Parmi les os du passé, la folie ne fait que passer"/HRP]


> Jirômaru Keisuke <

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