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Quand l'union fait la force

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MessageSujet: Quand l'union fait la force Quand l'union fait la force Icon_minitimeJeu 11 Mar - 10:46

[HRP/ En provenance de Perdu dans ses pensées et son manteau, pour Richard et Armand /HRP]

La pluie avait cessée et le jour s'avançait sur les rues de Londres. Un moine en bure accompagné d'un jeune homme à l'apparence pauvre, arrivèrent devant les grilles de l'église St Margaret.

Richard avait parlé à Armand, depuis Covent Garden jusqu'à ce lieu saint, des croisades et de sa passion pour la chasse aux infidèles. Il lui avait brièvement dévoilé sa haine de l'hérétique pur et dur et était même, à un moment donné, partit sur le sujet plus personnel de sa tournée solitaire en Italie pour chasser le parjure. Évidemment il ne lui avait pas évoqué les créatures de la nuit: il était encore trop tôt.


- Ah les Croisades! Tes lointains parents et les miens n'ont même pas dû se voir à cette époque tellement nos vies diffèrent et cela, à n'en pas douter, depuis plusieurs générations!
Ton nom je l'ai certainement lu à plusieurs reprises sur des registres et des notes de guerre ou encore dans des papiers administratifs, où il ne fait d'ailleurs pas bon de fouiner: tiens-toi le pour dit!
fit-il d'un air mystérieux et rieur comme pour évoquer une anecdote de sa vie mouvementée.

Le moine poussa la porte humide de la grille ceignant l'église pour faire entrer Armand. Après l'avoir refermée, le moine avança un peu sur le chemin vers la porte principale de l'édifice religieux mais il s'arrêta soudainement net pour observer le cimetière sur sa droite: la porte de la grille retrouvée entrouverte, des traces de pas dans l'herbe et la terre...quelqu'un était venu cette nuit sur ses terres...
Préférant ne pas ennuyer l'esprit du jeune Armand, le moine fit mine qu'il avait cru voir un petit animal bouger et continua son chemin en haussant les épaules. Il avait dans sa main son bâton et dans sa poche les clés de l'église: cela le rassurait un peu mais il savait que les créatures de la nuit n'avaient pas besoin de ce genre d'objet pour pénétrer les lieux clos.

Finalement, après trois tours de clé dans la serrure, la petite porte dans l'immense porte de bois de droite s'ouvrit et le moine passa devant Armand pour entrer. Il n'y avait rien de suspect dans l'église, du moins à l'entrée: cela était déjà une bonne chose. Restant sur ses gardes, conscient que c'était le matin et que si créature de la nuit il y avait elle serait certainement cachée dans l'édifice, Richard se mit à allumer toutes les bougies une à une et en tendit une à Armand pour qu'il l'aide.


- Fais comme chez toi, ceci est ma demeure, réservée aux fidèles et à Dieu à cet étage mais je te conduirais bientôt plus au chaud dans l'espace qui m'a été accordé et là...tu changeras de chaussure!

Richard émit un rire sonore en continuant d'allumer ses cierges. De temps en temps il relevait la tête pour regarder dans les coins sombres autour d'eux tout en tenant fermement son bâton. Le silence régnait, pesant, dans ce lieu de glace et d'ombre.

- Alors, Armand...fit soudainement le moine dont la lueur vive des bougies allumait un feu dans ses prunelles sombres, dis-moi ce que tu faisais sous la pluie de si bon matin? Même si Dieu t'a certainement placé là pour que je te trouve, tu devais bien avoir un but?
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MessageSujet: Re: Quand l'union fait la force Quand l'union fait la force Icon_minitimeVen 12 Mar - 21:37

Armand marchait sous la pluie, la tête enfoncée dans ce qui lui restait de manteau, buvant les paroles du moine à grands traits. Il avait oublié qu'il avait un métier de journaliste, oublié qu'il devait gagner sa vie et payer son loyer, oublié que sa place n'était pas stable, bref, il avait totalement perdu tous sens des réalités. Il suivait pas à pas un inconnu, moine apparemment, quoi que seul son habit argumentait cette hypothèse. Il le suivait vers une destination inconnue, et dans un but insoupçonné. En réalité, à ce moment-là, Armand n'en avait que faire. Il était intrigué et suivait cette homme comme un moustique subjugué par la lumière d'une lampe à gaz.

Enfin, ils arrivèrent devant un lieu pour le moins...sordide... L'Eglise St Margaret. Le moine ouvrit le portail mais Armand restait fixé sur la façade apparemment gothique, quoi que des restes d'un style roman semblait alourdir l'édifice. Il ne sut pas pourquoi mais il se sentit comme oppressé. Ses oreilles s'étaient bouchées à cause du vent et de la pluie, mais il régnait sur ce lieu un silence pesant, aussi lourd que les nuages étaient gonflés d'eau. Il emboîta le pas au moine et jeta un coup d'oeil dans la même direction que lui. Un cimetière s'étendait et les morts semblaient accompagner les passants jusqu'à l'entrée de l'édifice. Ses jambes étaient lourdes, et Armand se sentait comme un intrus, comme si des dizaines d'yeux le jaugeaient, analysant chaque détail de sa personne afin de sonder son âme.

L'imagination de notre jeune héros était sans limites. C'était un être "romantique" comme on dirait aujourd'hui, toujours prêt à exagérer chaque détail, à prendre pour symbole le moindre élément anodin. Cependant, je suis persuadé que n'importe qui à sa place, même le plus matérialiste de nos philosophes, aurait sentit une sorte de gêne inexplicable en pénétrant dans ce lieu étrange. Tout y semblait réuni pour provoquer un sentiment de malaise. L'âge du bâtiment et sa prestance le rendait vivant, comme si sa mémoire renfermait les plus incroyables secrets, il semblait dire : "Entrez, je vous attendais...". Pour parvenir à ce monstre dont la bouche fermée semblait parler, il fallait traverser une allée accompagnée de stèles mortuaires, alignées sans ordre véritable; les unes faisant face aux passants, les autres leur tournant le dos ou d'autres encore semblant hésiter suivant de l'intérêt qu'on leur suscitait. Quelques buissons d'aubépine longeaient les murs, dans le but d'égayer au printemps le séjour des défunts, mais pour le moment seul un amas de ronces anarchistes se hissaient parmi les pierres. Une corneille vint se poser sur une branche et repartit aussitôt. Une tombe était cassée et l'eau ruisselait dans le trou, nourrissant quelques racines indéfinissables. Toute sorte de mousse parasitait chaque cailloux, l'humidité suintait parmi les herbes, la vie semblait avoir disparu de ce lieu.

Armand ne prêta pas attention au regard inquiet du moine tant il était occupé à observer cet étrange endroit. Lorsque celui-ci ouvrit la porte de bois, Armand hésita un instant. Il sentit son coeur se serrer dans sa poitrine sous l'effet d'une incompréhensible appréhension. Il sentait qu'il y avait comme une gêne indéfinissable, comme une ambiance mauvaise et négative entre ces murs. Lorsqu'il se décida enfin à entrer, il ne pu réprimer un frisson qui hérissa chacun de ses poils. Il se jeta presque sur la bougie que lui tendait le moine et se mit fébrilement à allumer toutes celles qu'il appercevait. La chaleur et la lumière le réconfortait.



-
Citation :
Fais comme chez toi, ceci est ma demeure, réservée aux fidèles et à Dieu à cet étage mais je te conduirais bientôt plus au chaud dans l'espace qui m'a été accordé et là...tu changeras de chaussure!


-Monsieur, dit soudainement Armand, piqué, j'ai encore assez de dignité pour refuser toute espèce de charité!


Armand rougit de honte, ainsi il faisait pitié, il se sentait profondément insulté. Il ne remarqua pas la deuxième question du moine et se stoppa net. Il empoignait la bougie dont la cire lui brûlait les doigts sans qu'il ne s'en aperçoive. Il attendait que le moine s'excuse. Et comme il semblait abasourdi, il ajouta de façon impérieuse et ne laissant aucune équivoque:


-Monsieur, veuillez retirer votre propos ou je n'accepterais plus aucun échange entre nous, et vous ne saluerez que mon dos, à défaut du fil de mon épée.


Armand gardait au fond de lui une estime noble de lui-même et de sa famille, et les principes de la noblesse étaient comme gravés dans ses gênes. Son honneur était la seule chose qui lui restait, et il le défendrait jusqu'à la mort.
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MessageSujet: Re: Quand l'union fait la force Quand l'union fait la force Icon_minitimeLun 15 Mar - 21:33

Occupé par le feu qu'il allumait et par ses sombres pensées attentives au moindre bruit suspect du lieu saint, Richard fut surpris d'entendre soudainement Armand qui, au lieu de répondre à ses questions s'était arrêté net sur ses petites railleries, pour lui pourtant si anodines.
Le vieux moine stoppa quelque peu son geste, alors qu'il s'apprêtait à réchauffer une mèche enduite de cire, percevant chez le jeune homme une hostilité directe traduite par une brusquerie de mots menaçants. Richard compris dans la voix d'Armand que ce qu'il appelait "dignité" était plutôt de la "fierté". Ainsi entravée dans de longues ronces elle était blessée qu'on la déconsidère, même si ce n'était qu'en apparence...
Certains hommes sont dénués d'humour, Armand était peut être ainsi. Mais une chose avait assez énervé le moine pour qu'il daigne se retourner pour répondre: le mot "charité" ainsi employé et l'idée de duel...


- Ce que tu appelles "charité" ici, Armand, n'était que pure humanité.

Le moine s'approcha du jeune homme le regard sévère, piqué à son tour.

- Je ne considère pas qu'un homme qui a trop de bottes et qui en donne une paire à un ami, nécessiteux sur le moment, fasse acte de charité.

Richard perçu dans le regard d'Armand de la détermination, une grande estime de son destin en même temps qu'un appel à l'aide. Cet homme-là avait quelque chose sur la conscience ou bien Richard n'était pas moine! Pourquoi un venin aussi amer était-il sortit de sa bouche pour défendre sa "dignité"? Pourquoi s'être sentit si piqué par sa proposition, quelque peu humoriste, certes, mais loin d'être un acte de pitié?
Et pourquoi avoir été aussi intéressé par l'évocation de son nom un peu plus tôt? L'histoire de sa famille semblait l'intéresser grandement...

Armand avait comme un abcès au niveau de son rang social et il paraissait désirer le percer plus que tout. Richard avait autre chose à faire que de parcourir les anciennes pages des généalogies pour lui! Et comment aider quelqu'un qui ne le désire pas vraiment? Car Armand semblait perdu mais c'était comme s'il cherchait à atteindre son but seul, comme pour se prouver quelque chose à lui-même: cet homme-là rêvait d'en découdre avec la vie pour la surmonter.

La valeur d'un homme, sur quoi pouvons-nous la juger...?


Richard décida de ne pas s'énerver. Il choisit aussi une autre voix que celle de "l'Amen" habituel...

- Hé bien mon cher, si mes bottes ne te plaisent pas, bien à toi! Je les garde! fit-il en faisant résonner sa voix dans l'église.

Il posa sa bougie et s'appuya sur son bâton.


- Par contre, je veux bien voir ton épée...

Le moine sourit. Armand n'était pas armé, à moins qu'il n'ai une arme de petit calibre dissimulée sous son manteau. Seule une croix, au bout d'une chaine d'or, pendait sur son cou, et cela Richard l'avait bien remarqué.

Richard voulait voir comment allait répondre le jeune. Allait-il s'énerver de plus belle en s'aventurant sur les chemins tortueux du conflit? Ou bien allait-il se désespérer et partir? Et s'écraser face à la réalité? Cela certainement pas! Et quelle réalité? Il la cherchait!

La situation était loufoque...

Pourquoi avoir suivit jusqu'ici un vieil imbécile si ce n'était par curiosité et l'envie d'un changement soudain dans sa vie?
Mais ça le changement, ce n'est jamais une chose facile...
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MessageSujet: Re: Quand l'union fait la force Quand l'union fait la force Icon_minitimeMar 16 Mar - 21:11

Armand était furieux et à juste titre. N'importe quel sang noble se serait échauffée suite à cette "humanité" dont le moine faisait preuve et qu'aujourd'hui on appellerait "générosité". Richard d'Abercius n'était apparemment pas au courant des moeurs de la noblesse ou feignait de les dédaigner. Armand, quant à lui, s'y accrochait car c'était évidemment tout ce qu'il lui restait de son héritage, enfin tout ce qu'il lui restait de tangible. Notre héros acceptait volontiers un guide moral étant perdu entre ses désirs et rêves d'enfants et la réalité amère et sombre de son bureau d'études, mais refusait toute charité, tout don monétaire et surtout tout don vestimentaire.

Armand étant sans doute un homme "sanguin", très susceptible et sa réaction parut démesurée face à sa condition. Il s'en rendit compte grâce à la froideur extrême du moine et se sentit rougir. Cependant il ne revint pas sur ses propos. Il conserva un silence crispé et forcé, son âme étant froissée.

Citation :
- Par contre, je veux bien voir ton épée...

Armand ne sut pas quoi répondre à cette remarque. Certes, il n'était pas armé, mais qui le serait? Il n'avait aucune raison de porter une épée tous les jours... Armand ne comprit pas cette remarque et ne sut pas comment répondre. Il hasarda tout de même ceci:

-Vous semblez prendre plaisir à me sous-estimer...

Armand repensa à l'épée de son père, que celui-ci lui avait légué quelques années auparavant. Il savait comment en entretenir la garde, comment garder le fil de la lame aussi aiguisé que celle d'un couteau de boucher. Par contre il ne savait absolument pas comment la manier... Il entreprit de cacher ce "détail" au moine et prit une posture qui essayait de montrer de l'assurance et semblait y réussir. Il voulait évidemment apparaître tout autre et cacher ses faiblesses.
Après un silence gêné, Armand reprit comme sur le ton de la conversation:


-Quelle est l'histoire de ce lieu? Il semble emplit de mystère et j'ai ressentit un étrange sentiment en y pénétrant. Puis il ajouta comme pour lui-même, parfois j'ai l'impression de pouvoir sentir si un lieu renferme un esprit bénéfique ou maléfique.

En terme d'"esprit", Armand entendait "atmosphère", "onde", enfin quelque chose d'impalpable. Ce sentiment d'appréhension que l'on peut ressentir avant d'entreprendre une action, lui ressentait cela lorsque un être malfaisant était proche ou lorsque un acte commandé par le mal s'était produit là où il était. Son âme particulièrement sensible ressentait de nombreuses choses inexplicables. C'est sans doute pourquoi il a suivit le moine, ressentant pour lui une attirance extrême, sans pouvoir se l'expliquer. Cet homme avait une aura de bonté qui l'attirait inexorablement, et même s'il l'avait voulut, il n'aurait jamais pu s'extraire de cet aimant qu'exerçait sur lui l'âme du personnage. Aux yeux du coeur d'Armand, le moine semblait auréolé de lumière divine, protégé et protecteur, auprès de lui il devenait hardi et son âme, héritage d'une dizaine de siècles, se révélait totalement. Bien entendu, Armand n'en avait pas conscience, mais sentait qu'il trouverait nombre de réponses auprès de lui.
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MessageSujet: Re: Quand l'union fait la force Quand l'union fait la force Icon_minitimeJeu 18 Mar - 11:40

Richard fut heureux qu'Armand reste. Au fond, il avait craint un instant la réaction du jeune homme ainsi mis à l'épreuve. Il semblait avoir besoin d'aide et le vieux moine, même s'il était relativement asocial, aurait pensé qu'il avait échoué une certaine mission si Armand était partit. Le jeune homme était fort, même s'il avait une mine affreuse, des vêtements troués et l'air perdu, il tenait à son honneur et cela était une chose très importante dans l'esprit de Richard.

Une lueur passa dans les yeux d'Armand puis il laissa tomber son idée de duel: il n'était pas armé et il paru soudainement blasé de la situation au point de ne répondre que quelques mots et de changer de sujet. Vouloir ainsi reprendre une conversation, en changeant le ton, montrait qu'Armand était sanguin, certes, mais qu'il savait aussi se contrôler, réfléchir et se repositionner dans un contexte humain selon les besoins. "Attendre son heure" semblait être sa sentence, son hymne de vie.
Richard fut surpris par la question du jeune homme: pourquoi s'intéresser à ce lieu? Mais surtout, ce qui intéressa le moine, ce fut qu'Armand se dévoila quelque peu en marmonnant plus pour lui-même que pour l'informer.


- Des "esprits" bénéfiques ou maléfiques? répéta le moine en reprenant la bougie qu'il avait abandonné un peu plus tôt.

Richard approcha d'Armand le regard interrogateur et leva la source de lumière pour mieux le regarder. Le jeune homme avait l'air étrange.
Le moine fronça les sourcils et lui tourna le dos pour l'entraîner un peu plus loin et reprendre la conversation.


- Cette église existe depuis plus de deux siècles, voilà tout ce que je sais sur elle! Cela ne fait que deux ans que j'en suis le maître et les vieilles pierres de ses murs me sont encore étrangères en soit...C'est un lieu sombre mais célèbre apparemment, beaucoup de gens viennent le dimanche. Enfin! fit-il en haussant les épaules, je ne suis pas là que pour veiller à la sérénité de ce lieu, les pierres se gardent toutes seules, tu ne penses-pas? fit-il en se retournant pour jeter un regard à Armand.

Le moine lui sourit: il était temps de se mettre au chaud.

- Allons, quittons ces pièces froides et allons discuter devant un petit feu!

Richard entraina Armand avec lui dans les couloirs de la nef et lui fit prendre un escalier. Évidemment, lorsque Richard présenta à Armand sa "demeure", elle était bien piètre mais tout de même agréable. Le moine possédait une petite pièce, basse de plafond, aménagée en toute discrétion par les architectes du lieu saint. Une autre semblait être sa jumelle à côté mais Richard n'en parla pas et la porte resta close.
Dans la pièce, il y avait une foule de grimoires entassés les uns sur les autres dans tous les sens et peu entretenus. Des étagères murales croulaient sous des parchemins et de lourds ouvrages, un tapis épais et chaleureux recouvrait presque tout le sol carré et un lit trônait dans un angle les draps complètement défaits. Une petite table était au centre de la pièce, recouverte de mille et une choses dont des livres, une carafe d'eau, une fiole d'encre renversée, des morceaux de charbon écrasés sur du parchemin, un morceau de pain ou encore une plume de pigeon. Un bureau très étroit était placé sous une minuscule fenêtre ronde au vitrail obscur et partout des bougies à la cire dégoulinante attendaient d'être allumées. Un fauteuil bas attendait paisiblement son maître et deux chaises étaient dissimulées sous une masse de paperasse et de bibles.
Un tout petit poêle en fonte répandait une douce chaleur dans la pièce exiguë.


- Bon! fit le moine en entrant, C'est un vrai capharnaüm ici! Il retira les livres sur une chaise et la tendit à Armand. Il alluma quelques bougies, alla observer le poêle quelques seconde et revint s'asseoir dans le fauteuil. Mets-toi à l'aise!

Il servit à Armand un verre de rhum sans lui demander s'il en voulait et en prit un pour lui après avoir déposé son bâton contre son fauteuil. Au bout d'un moment, le moine se pencha vers le jeune homme.

- Que penses-tu des esprits maléfiques que tu sens, Armand?

La demande était sérieuse et surprenante mais le moine désirait tirer au clair quelques impressions étranges qu'il avait en la présence de cet homme. Pourquoi le hasard l'avait-il mit sur son chemin?
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MessageSujet: Re: Quand l'union fait la force Quand l'union fait la force Icon_minitimeJeu 21 Avr - 16:47

Armand sentait que son comportement n’était pas naturel. Il suivait cet homme inconnu comme un somnambule, comme un pantin. Il pressentait le danger, aucune personne saine d’esprit n’aurait accompagné un homme de cette façon, dans un lieu privé et sans témoin. Pourtant, Armand refusait de penser à toutes ces choses sensées. Il gelait volontairement son esprit et ne pensait qu’à la fascination qu’il avait pour ce moine. Ils gravirent ainsi ensemble les escaliers menant à l’appartement privé de Richard d’Albercius. Comme hypnotisé, les jambes d’Armand semblaient muent d’une vie indépendante. Les bras pendants, le cou penché pour aider les yeux à suivre les irrégularités des marches et les lèvres scellées…
Après quelques « tournants » dans le colimaçon, ils arrivèrent dans une pièce assez désordonnées mais pleine de vie. La chambre racontait chaque mouvement, chaque élément de la vie de Richard. Armand se surprit à les examiner, à essayer de les deviner. Son esprit analytique travaillait rigoureusement, il relevait des miettes de pain près d’un couteau où reluisait une vieille graisse. Il en déduisit simplement que le moine aimait la bonne chair, il aimait sûrement taquiner son palais de pâtés et de saucissons. Il sourit à cette idée et ressentit un peu d’envie ce qui fit rosir ses joues. Son regard s’égara ensuite sur quelques livres de prière, rien de bien surprenant pour un moine. Une vieille bible attira son regard. Ce genre d’attirance que l’on éprouve pour les objets ayant une histoire, cette espèce de serrement au cœur lorsque l’on trouve un « doudou » plein de souvenirs d’enfants, ou un album de photos intimes de personnes décédées ou inconnues. Il tendit la main vers elle puis se ravisa et fit semblant de chasser une araignée. Il remarqua, en s’approchant que la bible semblait avoir échappé à un incendie, elle était noircie sur la tranche. Elle ne lui paru que plus précieuse.
Ce qui sembla singulier à Armand, ce fut le nombre impressionnant de cierges et autres bougies disposées dans tous les coins de la pièce. L’homme semblait craindre les zones d’ombre, et semblait vouloir les chasser à tous prix par ces lumières sacrées ou profanes. Ainsi, des bougies étaient disposées au pied de son lit, sur le sol et dans tous les coins où de l’ombre aurait pu s’insinuer. Le danger d’incendie était réel et Armand remarqua que l’Eglise avait déjà été incendiée et se demanda si le moine en était responsable. Son esprit continuait d’analyser chaque détail et vagabondait tel l’esprit d’un romancier. Il entendait vaguement les paroles du moine tout occupé qu'il était à imaginer sa vie. Soudain, la voix du moine changea et Armand sorti de sa torpeur:

Citation :
- Que penses-tu des esprits maléfiques que tu sens, Armand?

Armand fixa de ses yeux hébétés les lèvres du moine. Il se demandait pourquoi celui-ci avait fait cette remarque et il se fit bégayer son émoi.

- euh je enfin, les esprits dîtes vous? Je ressens des choses, mais non, je ne pense pas que ce soit cela. Ou plutôt si, je pense que non...

Le moine fixait de ses petits yeux vifs et acérés ceux du jeune homme qui laissait pendre sa lippe comme un vieil âne sénile. Il sourit l'air niais, et se mis à jouer avec la cire d'une bougie qui venait d'être allumée. Le silence était pesant et Armand se mis à songer. Le moine, toujours silencieux attendait...

-Parfois, quand je pénètre dans un lieu, je ressens une sorte de peur et certaines parties du lieu me paraissent plus froides que d'autres, enfin, je veux dire que c'est comme quand vous faite un cauchemar. Parfois, vous avez peur avant même que la chose effrayante n'arrive, moi c'est un peu la même chose. Je dois sans doute rêver éveillé!

Armand se mit à rire jaune, et saisit la bible noircie dans l'espoir de changer la conversation. Le dos de la bible se décolla et Armand se confondit en excuses essayant d'expliquer qu'il était capable de la réparer et qu'il pouvait aussi payer un relieur pour la remettre en état.
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MessageSujet: Re: Quand l'union fait la force Quand l'union fait la force Icon_minitimeMar 3 Mai - 19:01

La question que venait de poser Richard sembla surprendre le jeune homme. En effet, Armand devint quelque peu tremblotant dans sa voix et parut s'embrouiller. Il lui expliqua que ce qu'il ressentait était proche des sensations oniriques. L'hésitation fendait ses mots et, comme la scie qui plie sur le bois et fait sonner sa lame de ce timbre de papier tordu, il ondula sur le sujet afin de l'éviter au possible et revenir à la bûche tendre...

Richard l'avait bien observé: Armand cachait quelque chose, consciemment ou non, et cela le perturbait. Son histoire familiale lui avait apparemment laissé des traces, de la rancune même, malgré toute son admiration pour elle. Son statut actuel le dérangeait et son honneur lui défendait d'accepter jusqu'à un sourire amical. De la « charité » avait-il dit! Sa manière de scruter les ténèbres et de s'arrêter sur les moindres détails de son environnement en disait long: c'était un homme très seul, curieux mais terriblement seul.

Il était étrange, songeait Richard, que ce jeune homme, qui se disait des Rougemont, lui soit tombé dessus ce jour-là. Pour le moine, cela ne pouvait être qu'un signe de Dieu! L'heure du changement avait sonné pour cette ville! Depuis un moment déjà les rues s'agitaient plus furieusement la nuit et trouver ainsi un jeune héritier d'une longue et noble famille, cela n'était pas un hasard. Le jeune homme, apparemment sans le sou, allait peut être pouvoir l'épauler dans sa lutte...La chaine en or qui pendait sur sa chemise, reliquat de sa fortune et porteur de la croix, faisait de lui un croyant. Honneur et foi sont parfois confondus...

Lorsque le jeune homme, dans sa maladroite confusion, déchira le dos de la bible qu'il tenait dans ses mains, le sang de Richard ne fit qu'un tour. Brusquement, tandis que le jeune homme balbutiait des excuses, le moine se leva de son fauteuil, saisit le précieux livre des mains d'Armand et lui jeta des éclair avec ses yeux de faucon.


- Dites-donc, Monsieur! On ne vous a jamais apprit à faire attention aux écrits?!

Puis, lui souriant, il balança le livre dans un tas d'autres qui attendaient, dans un désordre certain, qu'on les restaure ou du moins qu'on leur rende un minimum de dignité.

- Ha ces jeunes...marmonna le vieil homme dans sa barbe. C'est que ça sait se servir d'une épée mais manipuler nos précieux ouvrages, à ça! Imbéciles de leurs mains!

Conscient de jeter un froid, non sans en être content, Richar se rassit dans son fauteuil et jeta un coup d'oeil à Armand d'un air malicieux.

- Payer un relieur reviendrait une fortune et tu n'as certainement pas les moyens. Par contre, si tu sais, toi, manier les peaux et les cartons, je pourrais peut être t'engager pour mes vieux amis...

Il désigna le tas de livre d'un coup de tête.

- Mais peut être est-ce charité que de te proposer un petit travail...? D'ailleurs, tu ne m'as pas dit si tu en avais déjà un ou pas? En tant que vieux copiste, je pourrais avoir besoin de talents dans ton genre, si tu sais vraiment t'y faire: je ne tiens pas à perdre ma belle collection! En tous cas, ajouta-t-il l'air sévère, celui-là au moins tu me le dois!

Le vieux moine sourit. Il n'avait pas l'air réellement en colère mais plutôt ravi d'avoir une excuse pour garder un peu Armand près de lui.

- En attendant, je suis disposé à t'offrir le gîte et le couvert pour ce midi et ce soir. Du moins, si cela ne te vexe pas...

Richard aussi était un homme seul. Sa vie solitaire dans cette église et ses traques nocturnes l'avaient clairement coupé du monde. Et en tant que chasseur de créatures pour le moins étranges, le moine s'était entièrement reclus depuis des années...Malgré lui, il s'était toujours imaginé accompagné d'un jeune à qui il apprendrait les bases de la défense et comment prendre la relève un jour...Armand avait quelque chose...Ce quelque chose qui pourrait changer sa vie, et la sienne.
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MessageSujet: Re: Quand l'union fait la force Quand l'union fait la force Icon_minitimeLun 9 Mai - 18:05

- Je suis journaliste moi, Monsieur, et ne suis pas un simple artisan! Le travail manuel n'est même pas envisageable pour quelqu'un de ma classe!


Comme un recul de pistolet, ses propres mots sonnèrent le glas du ridicule dans ses propres oreilles. Le travail manuel, bien sûr qu'il s'y connaissait! Il n'avait pas eu vraiment le choix au cours de sa vie! Réparer ses chaussures, recoudre ses chaussettes, et restaurer les vieilles grammaires latines de son père était devenu naturel pour lui, il le faisait sans y penser, sauf lorsqu'un inconnu lui rappelait que sa noblesse n'en était que plus déshonorée... Son orgueil et sa fierté n'avait d'égal que son tempérament vif et impulsif. Il se mit à rougir et à balbutier:

-En...Enfin, bien entendu, je, je pourrais réparer votre ouvrage puisque je l'ai abîmé, mais ... mais je ne suis pas spécialiste, je suis journaliste!

Armand regarda le tas de vieux livres que lui désignait le vieux moine et pensa qu'un second travail serait le bien venu. Il commença à relativiser et à comprendre que Richard ne le méprisait pas mais le traitait simplement comme une créature de Dieu, de la même manière qu'il traitait tout le monde. Il voyait sa détresse et voulait simplement faire en sorte de l'aider. Armand n'acceptait pas sa propre situation c'est pourquoi il ne supportait pas qu'on lui vienne en aide. Cependant il calma sa fierté.

-Merci de vouloir me venir en aide Monsieur d'Abercius. j'accepte volontiers de dîner avec vous mais j'ai un lit qui m'attend ce soir.

La perspective de passer la journée avec le vieux moine le rassura et il décida de ne pas aller travailler. Il pensait prétexter une enquête discrète qui n'aurait pas aboutie. De toute façon, personne ne faisait attention à lui et ses collègues oubliaient souvent d'ajouter ses articles à la rubrique "Faits Divers".
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MessageSujet: Re: Quand l'union fait la force Quand l'union fait la force Icon_minitimeDim 15 Mai - 13:37

Le jeune homme n'était décidément pas très sympathique et encore moins coopératif, mais Richard avait eu affaire avec de plus fortes têtes! Ce petit gars-là avait quelque chose de spécial, une rage profonde, une puissante fierté pour son rang et son sang, ce qui devenait de plus en plus rare avec les mariages mélangés et les statuts sociaux qui tombaient. Bonne chose ou bien mauvaise? Là n'était pas le soucis du vieux moine.

- Bon, bon, répondit-il de manière bourrue à Armand en levant les mains au ciel. Laisse tomber les autres mais celui-là tu me le dois! Ajouta-t-il en désignant du doigt le livre qu'Armand venait d'abimer.

Le moine s'éloigna en poussant du pied le bric à brac de son domaine.


- Alors comme ça tu es journaliste? Un métier rare...et dangereux! Fit-il pour reprendre une conversation à peu prêt correcte. Dangereux, continua-t-il en se redressant pour mettre en vrac un tas de grimoire sur une table, parce qu'un jeune homme comme toi...dans les rues de Londres le soir...M'est avis qu'il ne fera pas long feu avec tout ces meurtres et ces esclandres! Tu enquêtes sur quels genres de nouvelles? Je n'ai jamais vu ton nom dans les journaux! C'est qui ton éditeur?

Richard n'était pas stupide au point de croire qu'Armand avait un grand rôle dans ce domaine. Il devait certainement récolter quelques petites informations diverses et les donner à d'autres! Vue l'état de ses chaussures et sa mine déconfite de si bon matin, les affaires ne devaient pas marcher comme il l'aurait souhaité. Qu'importe! Ce jeune homme devait être plein de ressource! Perdu, certes, mais si jeune, si vif! Quel malheur de voir un noble de sa trempe si maussade!

La pluie continuait de tomber. On l'entendait filtrer par-ci par-là dans l'église et couler sur les tuiles de plomb jusqu'à la gueule des gargouilles, peu nombreuse pour cet édifice, mais assez pour éviter les écoulements non voulus. Heureusement! Richard tenait à ses livres et à son confort!
Le ciel était gris, on ne se serait pas cru de jour mais plutôt à la tombée de la nuit tant la lumière était pâle et terne. Les bougies allumées par le moine donnaient à la pièce un air familier de bonne chambrée.


- Allons bon! Mais qu'est-ce que c'est que ça?

Le moine regardait par une petite lucarne: un homme passait la barrière de fer pour entrer dans l'église.

- Ha mais on n'est donc jamais tranquille ici!? Bougonna le vieil homme en faisant demi-tour pour voir de l'autre côté l'intérieur de l'édifice.

L'homme poussa la porte et entra. Il s'assit sur un banc, observant le décors intérieur.


- Encore un pèlerin qui vient se mettre au chaud, pas plus croyant que le boulanger du coin...

Richard se rendit compte qu'il agissait un peu comme une vieille commère à parler ainsi tout seul dos à Armand. Aussi se retourna-t-il vers lui pour lui sourire:

- Bon, je pousse encore un peu tout ça et je te laisse t'asseoir. Tu aimes la soupe aux choux mon ami?

Le moine dégagea la table faite pour manger et ce faisant, il fit basculer un coffre caché sous des tonnes de paperasses parcheminées. Ce dernier s'éclata au sol dans un bruit de fer, de verre et de bois.

- Non d'une pipe! Grogna Richard.

Mais c'était trop tard, l'arbalète en pièces détachées était étalée sur les dalles jusqu'aux pieds d'Armand. Les pointes des carreaux, en argent, formaient un champs de bataille avec les cordes et les vis. Le manche, en trois parties, était fendu.

- Hé bien...fit Richard en se baissant pour ramasser pêle mêle les petits objets et les remettre dans le coffre, on ne peut pas dire que nous soyons doués de nos mains aujourd'hui! Hahaha....

Le rire du vieux moine se perdit dans sa gorge rauque. Il était gêné, oui, ce genre d'objet ne devait pas apparaître au public, surtout chez lui et devant un journaliste!

Pendant ce temps, une ombre était sortie de derrière une colonne et un drame s'opérait: l'homme assit dans la nef se retrouva aux prises avec un être trop fort pour lui...Sans cri, il se débattait mais bientôt, le sang allait lui manquer...Ce qu'avait ressentit Richard et Armand en entrant, était bien réel...


EDIT POUR CLORE RP (abandonné)

Le Vampire qui s'était introduit dans la maison de Dieu eu vite fait son oeuvre. Rapide, il s'enfuit de l'église. Le mauvais temps povait lui permettre de rester dehors quelques minutes sans sentir sur lui de morsure due au soleil trop bien caché. Richard le l'avait pas vu, trop préocupé par son arbalète en pièces détachées.

Armand et lui restèrent longtemps ensemble. Le jeune homme dormit chez le vieux moine et repartit le lendemain. A leur gradne surprise, et à la terrible honte d'Armand, le cadavre du clochard qui était venu se réfugier dans l'église fut leur première découverte de la journée après le petit-déjeuner. Richard fit rapidement passer la mort pour une cause naturelle: froid et faim. Il le fit croire au jeune homme avant d'appeler la maréchaussée. Lui, Hunter de profession, avait clairement réalisé ce qu'il venait de laisser passer: un acte vampirique, sous son propre nez! C'était intolérable!

Richard et Armand se séparèrent sur de bons termes. L'un comme l'autre sentait que leur amitié était possible et le jeune homme avait besoin de réponses que le moine pouvait peut être lui fournir. Ils étaient voués à se revoir. Richard lui avait même proposé de l'héberger quelques temps et de lui confier le travail de relieur, cela lui aurait fait de la compagnie. Mais le jeuen homme était encore trop fier pour l'accepter et il s'éclipsa rapidement.

Une amitié fragile venait de se créer. Une rencontre intriguante et un crime sous les yeux du Seigneur. Richard retourna à ses occupations solitaires, fulminant de rage au sujet du Vampire. Il avait été assez stupide pour se focaliser sur Armand au point de laisser un pareil crime arriver. Il regrettait maintenant d'avoir bougonné contre ce pauvre bougre de mandiant. Il aurait mieux fait d'aller le chercher et de lui offrir une soupe chaude! La culpabilité allait lui coller à la peau pendant un moment...Le moine s'exécuta dès l'après-midi à élaborer des système de défense autour de son église. Si les Vampires pouvaient entrer sans mal, il fallait qu'il puisse les coincer très rapidement...


[HRP/ Fin du RP, suite de Richard au post "Erreur fatale"/HRP]
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