L'Ombre de Londres
Bienvenue sur l'Ombre !

La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !

Citoyen de l'Ombre, te voilà revenu dans nos sombres ruelles...

Bon jeu !
L'Ombre de Londres
Bienvenue sur l'Ombre !

La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !

Citoyen de l'Ombre, te voilà revenu dans nos sombres ruelles...

Bon jeu !
L'Ombre de Londres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Forum RPG - Londres au XIXème siècle. Incarnez Vampires, Loups-Garous, Lycanthropes, Homonculus, Chimères, Alchimistes, Hunter...et choisissez votre camp dans une ville où les apparences n'ont jamais été aussi trompeuses...
 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -40%
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + ...
Voir le deal
29.99 €

Partagez|

Retour de la mascarade.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Gaspard de Sorel
Citoyen renommé
Gaspard de Sorel
Nombre de messages : 365
Date d'inscription : 19/12/2007
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Noble / Faire le prince
Age : 235
Age (apparence) : 34
Entité n°2 : Galyllée - Chouette Harfang
Crédit Avatar : Artbreeder
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitimeMer 31 Mar - 13:05

En provenance d'Un bal masqué des plus attendus

Après avoir déposé la douce Julia chez elle, Gaspard était repartit vers sa propre demeure. Avant de quitter Mlle Thanas, il lui avait murmuré quelques mots d’amour, avant de la regarder passer la porte et laisser derrière elle le fantôme d’une silhouette désirée. Le fiacre avait reprit sa route, l’éloignant à chaque mouvement de roues de la jeune femme aimée. Peu de temps après, l’aristocrate était arrivé à sa maison, une fois rentré, André son major d’homme l’accueillit avec son fidèle sourire et se chargea de ranger la cape et la canne épée de son maître.

- La soirée de Monsieur Alexender a-t-elle été à votre goût ? Demanda-t-il.

- Oui. Intéressante qui plus est, ce bougre avait invité la jeune Demoiselle Thanas à cette mascarade. C’était une très bonne surprise. Un sourire étira ses lèvres, il ajouta alors, il se pourrait que cette jeune femme revienne plus souvent ici, il faudrait donc terminer les réparations du couloir dans les plus brefs délais.

André acquiesça, ayant bien comprit que cette jeune femme dont Monsieur Sorel parlait allait avoir une grande importance dans les mois qui suivraient. Il ferait son possible pour répondre aux attentes de l’aristocrate. Il fut aussi heureux de voir Gaspard avec le sourire, lui qui n’avait pas envie de d’assister au bal masqué, il était de retour avec un air fatiguée, mais serein. Le major d’homme se doutait qu’une certaine bourgeoise y était pour quelque chose.

- Préparez moi un thé, dit Gaspard en posant un pied sur la marche de l’escalier, je serais dans la salle de musique.

Il monta ensuite au premier étage, ses chausses faisant un bruit exécrable sur la parquet, puis pénétra dans l’une de ses pièces préférée. Il s’assit sur le tabouret devant le piano et retira ses bottes, après quoi il se sentit comme libéré. Il mit ses doigts de pieds en éventails pour les délasser, puis il se leva et approcha de la fenêtre. Le front posé contre la vitre fraiche, il contempla son jardin. Il se rappela de cette fameuse nuit en compagnie d’Alexender où ils avaient affrontés un Loup-Garou venu de nulle part. Puis il éloigna de lui ces images de combat. Les yeux contemplant la verdure, il se laissa envahir par un doux bonheur. Il espérait emmener la jeune Julia dans ce lieu où il se sentait si bien. Il s’imagina prendre une collation en sa compagnie, tous deux attablés à la table du jardin, leurs mains non loin l’une de l’autre, leurs regards se croisant par moment, parlant des futilités du monde ou de ce qui leur tenait à cœur.
Le cœur léger, Gaspard rêvassait. Si bien que lorsque son major d’homme déposa son thé aux sept parfums sur la table, le Lycan n’entendit rien tellement il était pensif. André se retira donc sans faire plus de bruit que quand il était entré et partit accomplir ses tâches journalières. Ce n’est qu’après quelques minutes que l’aristocrate se retourna et trouva sa boisson. Il prit place sur une chaise et sirota son thé dans lequel il avait ajouté deux sucres. De nouveau il se perdit dans les méandres de la réflexion.
Soudain il lui prit l’envie de jouer. Le piano l’attirait mais il jeta son dévolu sur son fabuleux violon. Il le sortit de son écrin, l’accorda l’archet en main, puis il ouvrit la fenêtre et joua pour la nature qui s’étendait face à lui et aussi pour Mlle Julia qui ne pouvait l’entendre. Il joua des composition qu’il avait apprises il y a fort longtemps, d’autres plus récentes, mais qui les rapprochaient toutes était la joie qui transparaissait dans la musique.
Après un long concert en monologue, Gaspard rangea son instrument et il partit lire dans la bibliothèque. Assit confortablement dans un fauteuil, il ouvrit le premières pages du Rouge et le Noir.


Retour de la mascarade. Gaspar10


Dernière édition par Gaspard de Sorel le Mer 4 Mai - 12:31, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Gaspard de Sorel
Citoyen renommé
Gaspard de Sorel
Nombre de messages : 365
Date d'inscription : 19/12/2007
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Noble / Faire le prince
Age : 235
Age (apparence) : 34
Entité n°2 : Galyllée - Chouette Harfang
Crédit Avatar : Artbreeder
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Re: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitimeJeu 1 Avr - 15:59

"En approchant de son usine, le père Sorel appela Julien de sa voix de stentor ; personne ne répondit. Il ne vit que ses fils aînés, espèces de géants qui, armés de lourdes haches, équarrissaient les troncs de sapin, qu'ils allaient porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en séparait des copeaux énormes. Ils n'entendirent pas la voix de leur père. Celui-ci se dirigea vers le hangar ; en y entrant, il chercha vainement Julien à la place qu'il aurait dû occuper, à côté de la scie. Au lieu de surveiller attentivement l'action de tout le mécanisme, Julien lisait. Rien n'était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture lui était odieuse, il ne savait pas lire lui-même. Ce fut en vain qu'il appela Julien deux ou trois fois. L'attention que le jeune homme donnait à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l'empêcha d'entendre la terrible voix de son père. Le bruit de la machine empêcha encore Julien d'entendre cet ordre. Son père qui était descendu, ne voulant pas se donner la peine de remonter sur le mécanisme, alla chercher une longue perche pour abattre les noix, et l'en frappa sur l'épaule. À peine Julien fut-il à terre, que le vieux Sorel, le chassant rudement devant lui, le poussa vers la maison. Dieu sait ce qu'il va me faire ! se disait le jeune homme. En passant, il regarda tristement le ruisseau où était tombé son livre ; c'était celui de tous qu'il affectionnait le plus, le Mémorial de Sainte-Hélène. Il avait les joues pourpres et les yeux baissés. C'était un petit jeune homme de dix-huit à dix-neuf ans, faible en apparence, avec des traits irréguliers, mais délicats, et un nez aquilin. De grands yeux noirs, qui, dans les moments tranquilles, annonçaient de la réflexion et du feu, étaient animés en cet instant de l'expression de la haine la plus féroce. Des cheveux châtain foncé, plantés fort bas, lui donnaient un petit front, et, dans les moments de colère, un air méchant. Parmi les innombrables variétés de la physionomie humaine, il n'en est peut-être point qui se soit distinguée par une spécialité plus saisissante. Une taille svelte et bien prise annonçait plus de légèreté que de vigueur. Dès sa première jeunesse, son air extrêmement pensif et sa grande pâleur avaient donné l'idée à son père qu'il ne vivrait pas, ou qu'il vivrait pour être une charge à sa famille. Objet des mépris de tous à maison, il haïssait ses frères et son père ; dans les jeux du dimanche, sur la place publique, il était toujours battu."
C'est sur cet extrait que Gaspard s'endormit, n'étant encore pas tout à fait remit de sa nuit chez Alexender, il avait besoin de sommeil et sans qu'il ne le veuille, ses paupières s'étaient faites lourdes, les yeux le piquaient, et voulant les reposer qulques instant il les avait fermés et s'était assoupit. Le livre qu'il tenait entre ses mains se referma et glissa de sa cuisse jusqu'au sol. Il reposait maintenant en équillibre sur l'un des pieds nu du Lycan, qui avait grimaçé en sentant un poid s'abattre sur lui, mais ne s'était pas pour autant réveillé.
Dans son rêve, cet énèvement se produisit alors qu'il se promenait dans le jardin floral d'Alexender, il se trouvait alors en compagnie d'une femme en robe rouge et blanche. Ils se tenaient par le bras, marchant vers le lac qui scintillait au loin sous l'éclat des étoiles. L'air était chaud, une brise légère faisait danser leurs cheveux. Une fois arrivés près de l'étendue d'eau, il suivit sa compagne sur le pont qui venait d'apparaître. Au mileu de celui ci, elle lui tendit un livre dont il ne put lire le titre. Il le prit entre ses mains avant de sentir un mal au niveau du pied. La femme venait de le lui écraser en le grondant qu'il ne devait pas lire alors qu'il y avait des invités, qu'il faisant un garnd manque de politesse et qu'il devait alors subir un châtiment.
Soudain des bruits de pas se firent entendre, des grands gaillards, vêtus tels des paysans avancaient droit devant eux, fonçant en fait sur la silouhette de l'aristocrate. Celui ci d'abord paralysé regardait tour à tour la femme et ces hommes venus de nul part. Puis il recula d'abord, puis se mit à courir afin de prendre la fuite. Hors d'haleine il s'arrêta après quelques centaines de mètres contre un arbre. Il jeta un oeil derrière son épaule et se rendit compte que le décor où il se trouvait précédement avait changé: il était dans son propre jardin, un Loup-Garou le surplombait de toute sa taille et une mélodie entrainante emplissait l'air. Sonorité d'un violon, mais aussi de scies. Alors que le Loup au pelage nocturne s'élançait sur Gaspard, ce dernier n'eût que le temps de se retourner avant de sentir une forte pression sur son épaule.
La lumière du jour déclinant éblouit les pupilles du Lycan. Il eût un sursaut en sentant la main de André quitter son épaule. Comme s'il n'était rien arrivé, alors que le front de l'aristocrate était perlé de sueur, le major d'homme annonca que le dîner était prêt, puis sortit de la bibliothèque. Gaspard se sentait perdu. Il se donna deux minutes pour se remettre de ses émotions. Ce rêve qui commençait bien s'était transformé en cauchemar mortel. Il remarqua alors que le Rouge et le Noir était tombé à terre, il le ramassa et son esprit fit en un élcair la relation entre son rêve et l'histoire. Il avait mélangé tant de choses! Sa soirée d'hier, cet ouvrage, d'ailleurs tombé à ses pieds et la main d'André posée sur lui. Sans parler du Loup-Garou.
Gaspard poussa un léger soupir, puis partit prendre son repas, les pensées encore endormies.


Retour de la mascarade. Gaspar10
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Re: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitimeJeu 15 Avr - 11:21

Anna ne s'était pas encore entièrement remise de son aventure à la Grande Horloge. Cette nuit noire où elle attendait ses complices Vampires qui n'étaient jamais venus, ce soir où elle avait vu une horreur sans nom baver à sa vue de faim et de rage...Un Loup-Garou...cela la traumatisait encore et elle ne se sentait décidément plus en sécurité depuis que l'homme-ours lui avait promis de revenir pour elle...Mais pourquoi? Pour al tuer? Quel était son motif?!
Toutes ces questions étaient pour l'instant sans réponses...

Cependant, après une semaine,
ses cauchemars commençaient à se calmer et elle osait remettre son joli nez dehors.
Aujourd'hui,
elle était enfin sortit de chez elle pour parcourir à nouveau les rues et fréquenter le domaine mondain. Elle avait besoin de s'entourer de fidèles et de puissants pour s'assurer une nouvelle protection. Aussi la haute bourgeoise avait quitté son luxueux appartement pour rendre une visite extraordinaire à un noble: Gaspard Sorel. Il ne la connaissait pas et elle ne l'avait jamais vu non plus même si à sa différence elle avait déjà entendu parler de lui. Elle venait tout simplement le rencontrer et avait pour cela trouvé comme excuse le sentiment de lèse qu'elle avait de n'avoir pas été invitée au bal qu'avait donné le jeune Alexender Von Ravellow.

La jeune femme se présenta-t-elle sur les coups de midi à la porte de la maison des Sorel. Elle descendit de son fiacre et demanda à son chauffeur de l'attendre là jusqu'à ce qu'elle décide de repartir chez elle. C'était son homme de main qui tenait les rênes, aussi sournois qu'elle et prêt à tout pour satisfaire sa maîtresse. Un bon "chien" comme elle songeait. Utile, efficace, à ses ordre: parfait pour ses magouilles.

Elle regarda alentour la magnifique propriété qui s'offrait à sa vue: décidément les nobles étaient de sacrés privilégiés! Et c'était ce qu'elle voulait: être comme eux, avoir des avantages, ne jamais travailler et obtenir des propriétés telles que celle-ci, avec jardin et balcon, avec tapis de luxe et chandelles inépuisables!
Elle avait entendu parler d'une bourgeoise glissée parmi les invités du bal de l'avant veille et elle s'était fait cette réflexion: pourquoi cette jeune femme avait-elle eu le droit d'y assister alors qu'elle ne la connaissait même pas? Ce devait être une bourgeoise tout ce qu'il y avait de plus bas! Moins riche qu'elle et moins appréciée de part la clique mondaine de Londres! Pourquoi cette donzelle et pas elle, Anna Garden, presque aristocrate?
Anna ne connaissait absolument pas tous les détails du bal mais elle avait entendu dire que cet homme y était allé et comme elle en avait déjà entendu parler auparavant dans les multiples salon qu'elle fréquentait, elle comptait le séduire et s'entretenir avec lui afin de pouvoir le compter parmi ses connaissances de luxe.


Arrivée à la grande porte, elle sonna deux fois et attendit qu'on daigne venir lui ouvrir.
Elle avait fait preuve de très bon goût en choisissant ses vêtements: elle portait une longue robe à crinoline rouge et ocre qui mettait en valeur son corps de jeune femme et elle s'était coiffé les cheveux de manière à en laisser une partie retomber souplement sur ses épaules. Quelques perles et fleurs y étaient entrelacés de fil doré. Elle ressemblait à s'y méprendre à une aristocrate, très bien proportionnée et avenante malgré son jeune âge et surtout à l'air très sûr.

Lorsque l'on vint lui ouvrir, elle s'annonça:


- Je suis Mademoiselle Anna Garden, monsieur Sorel ne m'attend pas mais je suis venu converser un peu avec lui d'affaires et d'autres.
Revenir en haut Aller en bas
Gaspard de Sorel
Citoyen renommé
Gaspard de Sorel
Nombre de messages : 365
Date d'inscription : 19/12/2007
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Noble / Faire le prince
Age : 235
Age (apparence) : 34
Entité n°2 : Galyllée - Chouette Harfang
Crédit Avatar : Artbreeder
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Re: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitimeVen 16 Avr - 18:39

Gaspard était donc descendu, il avait mangé, puis après avoir continué à lire Stendhal, il avait soufflé les chandelles et s'était endormi. La nuit avait été pleine de rêves, mais à son réveil il ne s'en souvint pas. Il se sentait reposé. Après un brin de toilettes, il gagna son lieu secret, duquel il ne ressortit que quelques heures après, fatigué, mais content de lui.
Alors que l'aristocrate parvenait à ses escaliers, il entendit sonner à la porte d'entrée, une fois, puis deux. Il s'arrêta net, posa une main sur la rembarde et écouta qui pouvait bien se présenter chez lui alors qu'il n'était censé voir personne.
André se rendit dans le couloir d'entrée, se racla la gorge puis ouvrit la porte, il découvrit alors une jeune femme fort bien vêtue au visage engevin. Il fit un fin sourire en lui souhaitant le bonsoir comme le voulait la forme, puis écouta sa requette. Il ne fit rien de l'oubli que la demoiselle avait fait des salutation et lui répondit en se décalant, tendant la main vers l'intérieur de la maison:


- Bien, entrez mademoiselle Garden, je vais vous conduire au petit salon afin de vous faire patienter, je vais de suite prévenir Monsieur Sorel de votre visite. Permettez que je vous hôte votre manteau, ce qu'il fit avec la plus grande douceur, avant d'ajouter, suivez- moi s'il vous plais, le salon est de ce coté.

Il conduisit alors la nouvelle venue dans la pièce et qui proposa de prendre place et de se mettre à ses aises en attendant qu'il revienne. Le major d'homme poussa la porte, sans la fermer puis se diriega vers l'étage. Il trouva alors Gaspard qui descendait les marches. Avant qu'il ai prit la parole ce dernier lui dit:

- J'ai entendu votre conversation, je me demande qui peut être cette jeune femme... Mon déjeuner est remit à plus tard, apporte nous de quoi nous restaurer et du thé s'il te plais.

- Oui Monsieur, tout ce que je peux vous dire sur cette jeune femme, c'est qu'elle est richement vêtue et qu'elle a l'allure d'une aristocrate, mais en ces temps l'apparences est souvent trompeuse. A ces mots, il fit chemin inverse et se rendit en cuisine.

Gaspard quant à lui se rendit au petit salon. Il fit un pâle sourire et entra dans la pièce. Il trouva alors la demoiselle qui s'était présentée à sa porte. La voix qu'il avait entendue allait parfaitement bien avec ce joli corps de jeune femme. Son allure était travaillée, elle était parée de bijoux et ses vêtements venaient sans aucun doute d'un coutirier renommé. André avait eut raison de dire qu'elle ressemblait à une aristocrate. Peut-être l'avait-il rencontrée au Bal de l'avant veille et qu'elle avait décidé de lui rendre une petite visite.


- Bien le bonjour Miss Garden, j'espère ne pas vous avoir fait trop attendre. Que me vaut l'honneur de votre visite? Je ne crois pas avoir eut jusqu'ici la chance de faire votre connaissance, si c'était le cas vous me voyez navré d'avoir oublié votre visage.

L'aristocrate s'avança dans le salon et baisa la main de la demoiselle sans la quitter des yeux.


Retour de la mascarade. Gaspar10
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Re: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitimeSam 17 Avr - 13:46

La major d'homme fut aimable et conduisit Anna dans un petit salon très coquet. La jeune femme s'assied dans un fauteuil pour patienter et elle se pencha un peu en avant pour suivre du regard le domestique qui avait laissé un peu la porte ouverte. Elle entendit un murmure de voix: c'était sûrement le maître des lieux qui arrivait! Elle se leva, rajusta son corsage et se tînt prête à l'accueillir de son plus aimable sourire.
Lorsqu'elle vit le fameux Gaspard Sorel entrer dans le salon, Anna se sentit un peu rougir: quel bel homme! Cela faisait longtemps qu'elle ne s'était pas sentit émue par la carrure et le physique avenant d'un homme! Gaspard était grand, carré d'épaules avec un visage à la fois dur et tendre, des cheveux de feu qui le faisaient apparaître comme un être dynamique et aussi des yeux de braise qui ne laissèrent pas la jeune bourgeoise indifférente.
Anna lui sourit les yeux doux et fit une petite courbette élégante au noble tandis qu'il lui faisait un baise-main galant.


- Anna...Anna Garden, se présenta-t-elle. Nos pas ne se sont jamais croisés, hélas Monsieur Sorel...Cela fait tellement longtemps que je souhaite vous rencontrer!

Anna jouait avec sa voix d'ange pour attendrir le beau Gaspard. Elle ne savait pas exactement comment elle allait l'aborder mais elle avait déjà élaboré dans sa tête une stratégie pour en tirer le meilleur parti.

- Vous possédez une demeure merveilleuse, si je puis me permettre de vous donner mon humble avis. Les goûts de votre famille sont fort plaisants!

La belle complimentait et prenait des manières de jeune femme au port noble et aux aspirations innocentes. Elle regardait tour à tour le beau Sorel dans les yeux et le décors de la pièce, affichant en continue un beau sourire de femme mûre et insérant dans le ton de sa voix clair un soupçon de naïveté qui, elle le savait, plaisait aux hommes, (surtout de ce rang), toujours prêts à aider et servir une belle femme qui aurait besoin de soutient.

- J'ai beaucoup entendu parler de vous dans le domaine mondain, notamment au Salon Firtzrovia. Les gens vous connaissent peu mais ils vous estiment. Aussi me suis-je juré de venir vous rencontrer afin de mieux vous connaître. Il est toujours intéressant de découvrir les génies de son temps!
Revenir en haut Aller en bas
Gaspard de Sorel
Citoyen renommé
Gaspard de Sorel
Nombre de messages : 365
Date d'inscription : 19/12/2007
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Noble / Faire le prince
Age : 235
Age (apparence) : 34
Entité n°2 : Galyllée - Chouette Harfang
Crédit Avatar : Artbreeder
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Re: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitimeMer 6 Oct - 14:41

Gaspard était charmé par le physique de cette jeune femme à la peau de nacre et à la chevelure de blé dorés au soleil du Midi, dont les yeux verts le regardait tandis qu'elle lui faisait une petite révérence. Elle se présenta. En effet, comme Gaspard s'en était douté, ils ne s'étaient jamais rencontrés, donc elle n'était peut-être pas encore au courant de ce qui s'était déroulé au châtelet d'Alexender, il n'aurait pas à en parler, ce qui le soulageait. Il n'était pas non plus étonné de ce qu'elle ajouta ensuite, il était dans les convenances d'affirmer la joie de rencontrer enfin une personne, mais contrairement à d'habitude, il fut comme touché par cet intérêt qui lui était porté. Un sourire amical se dessina sur les lèvres fines de l'aristocrate.

- Je suis heureux Miss, de faire votre connaissance et que vous m'accordiez ainsi de votre temps. Je vous en prie, prenez place, installez vous à votre aise, dit -il en désignant un canapé.

Lui même s'assit sur un fauteuil aux coussins confortable de couleur bordeaux et aux accoudoirs de bois de noyer, disposé en face. Il passa une main dans ses cheveux afin de les remettre en place, mais sa mèche rebelle revint barrer son noble front.


- Je vous remercie, mes ailleuls seraient heureux d'entendre votre avis et de voir que leurs goûts sont en adéquation avec les votres. Moi même j'apprécie énormément cette demeure. C'est pourquoi je n'en ai jamais changé jusqu'ici je pense.

Gaspard était heureux de voir que cette demoiselle aimait la vétustés des lieux. Ca n'était pas toujours le cas de la nouvelle noblesse. Le Lycan aimait cette maison aux nombreuses moulures qui parcouraient les murs et les plafonds hauts, d'où pendaient des lustres somptueux. Cette demeure aux allures de manoir par différents points de vus, aux tableaux classiques qui ornaient les pièces aux grandes fenêtres, dissimulées derrière des rideaux lourds et colorés, qui lorsqu'ils étaient tirés laissaient passer la lumière de Londres et illuminait les recoins sombres. Le sol parqueté, dont les grincements mélodieux qui accompagnaient ses pas lorsqu'il marchait, était pour lui d'une grande beauté. Les meubles lourds et massifs n'encombraient pas les lieux mais donnait l'impression à l'aristocrate de vivre dans un cocon douillet où tout était à sa place.
Le bicentenaire sentit son sourire s'étirer. Cette demoiselle excellait, elle enchaînait les paroles pompeuses et les louanges. Le considérer comme un génie était un peu trop à ses yeux.


- Oui, le Salon Firtzrovia, je m'y rend chaque semaine. Vous m'avez l'air bien informée Miss Garden, pourtant comme vous l'avez dit nous ne nous y sommes jamais vu.

André entra et servit le thé à la jeune invitée, puis à Gaspard, avant de quitter à nouveau la pièce. Laissant de nouveau seul les deux aristocrates. Il reprit la parole afin de laisser derrière eux les mondanités et d'entrer dans le vif du sujet. La demoiselle devait bien avoir une raison d'être venue. Sans invitation. Sans s'être annoncée avant de se présenter.

- D'où est originaire votre famille, ma chère? Car je ne pense pas non plus connaître votre nom.

Il laissa la jeune femme répondre, puis ajouta:

- Alors, quelle est la raison de votre venue? Si vous saviez que je me rend au Salon, vous auriez depuis un certain temps pu m'y côtoyer, même dans la foule il y a moyen de s'entretenir et de parler sérieusement. Pourquoi venir directement en ma demeure? Mais surtout, ne prenez pas mal mes questions Miss Garden, loin de moi l'intention de vous offenser, ajouta-t-il avec une grande douceur.

Gaspard prit la tasse qu'André lui avait servie et la porta à ses lèvres, il souffla sur la fumée et trempa ses lèvres dans le breuvage et en avala une gorgée. Il prit ensuite deux cuillères de sucre qu'il ajouta à la décoction et remua ensuite. Avnt de prendre de nouveau une gorgée.


Retour de la mascarade. Gaspar10
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Re: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitimeMer 13 Oct - 12:12

Anna trouva ce Gaspard Sorel à la fois si beau et si poli, qu'elle se prit pour lui d'une affection toute particulière: elle le considérait maintenant comme un soutient nécessaire à son oeuvre et songeait qu'il était non seulement un bon parti mais en plus un atout dans sa manche si sa situation devait encore s'assombrir...

La jeune femme usa de toutes les petites astuces pour plaire à un homme, comme savait si bien le faire les femmes. De temps à autre elle relevait une de ses longues boucles blondes ou toussotait sans disgrâce aucune, elle ouvrait grands ses yeux pour vivifier leur couleur d'émeraude ou les rapetissait pour donner à son visage cet aspect mystérieux si remarquable. Elle n'hésitait pas à prendre de grandes inspirations discrète pour mettre en valeur sa poitrine déjà bien enrobée dans son corset rouge comme l'aubépine. Elle faisait miroiter ses bijoux d'or et parlait sans jamais trop ouvrir la bouche afin de garder toujours cette petite frimousse qui la rendait si jeune et croquante.

Ravie d'être invitée à entrer, elle ne se fit pas prier et s'avança dans sa magnifique robe à crinoline pour se rendre en compagnie de ce bel homme jusqu'à un petit salon où on leur servit le thé. Anna observa le major d'homme servir puis s'en retourner à ses activités avant de parfaire son assise pour se mettre plus à l'aise et surtout plus en valeur. Évidemment, tout ses gestes étaient calculés et jamais femme ne fut plus mignonne à prendre sa tasse ou sa cuillère, à porter la porcelaine ouvragée à ses lèvres sucrées comme la cerise ou à relever le regard tout en buvant. Ses yeux étaient comme une goutte d'argent dans un mélange de rayon de soleil bouclés et son teint de pêche semblait aussi doux que le satin ou le velours.


Anna pris les question de Gaspar Sorel avec amusement: oui, pour paraitre mondain il fallait évidemment partir de généralités avant d'arriver au sujet proprement dit. Aussi se plia-t-elle aux exigences de la bienséance et répondit d'une voix douce et jeune:

- Ho, vous savez...commença-t-elle, Ma famille vivait à Edimbourg mais ce sont des souvenirs que j'aimerais oublier. Ma vie n'a réellement commencé que lorsque je suis arrivée à Londres, c'est à dire il y a deux ans.

La jeune femme garda le suspens pour créer son petit effet pathétique. Elle prit un triste et ajouta en regardant dans sa tasse.

- Ma famille a périt dans un incendie et j'ai été élevée par un ami. Mon enfance ne tient que sur une ligne et je n'ai jamais eu d'autres parents à aller voir que les miens...

Anna rejetait son passé et cela l'énervait d'en parler mais cette situation lui permettait surtout d'en jouer et de se faire passer pour malheureuse victime du destin.
Gaspard Sorel enchaina sur la question plus précise du pourquoi de sa visite. Anna sourit à nouveau et répondit avec noblesse:


- Hé bien, Monsieur Sorel, comme je viens de vous le dire, je ne suis à Londres que depuis deux ans et malgré mon assez grande renommée dans le monde mondain, je fais partit de ceux qu'on oublie dans l'ombre. Voyez-vous, je n'aime pas trop parler dans les salons sauf pour exposer des théories et parler littérature, je trouve cela plus agréable et constructif de venir directement voir celui ou celle que nous souhaitons rencontrer. Cela est plus privé et discret, cela nous rend plus apte à connaitre l'autre. Voilà pourquoi nous n'avons jamais eu concrètement l'occasion de nous rencontrer.

La jeune femme posa sa tasse sur la table devant elle et croisa les jambes sous sa longue robe. Elle se redressa et releva ses cheveux pour les rabattre derrière ses épaules tout en mettant en valeur son cou de petit panthère.

- Je suis venu pour vous rencontrer personnellement et ainsi lier avec vous des sentiments d'amitié. Je vous avoue que je me sens seule dans cette ville et qu'il m'est difficile, par les affaires que je gère, de réellement sortir ou de prendre plaisir à une quelconque vie privée. Cela me fait du bien que de venir vous voir, soyez-en certain.

Anna sourit pleinement comme heureuse. Mais bien vite son visage reprit celui d'une femme soucieuse.

- Vous savez, je souffre en ce moment d'un terrible malaise qui me ronge et j'avais besoin d'en référer à quelqu'un de confiance. Je pense pouvoir trouver en vous celui qui pourrait m'aider à vaincre cette sourde douleur car vous êtes assez proche de celui qui m'a blessée pour me comprendre et peut être m'éclairer. Voilà, je me suis sentie abandonnée lorsque votre ami, Monsieur Von Ravellow, a fait son bal il y a quelques jours. Voyez-vous, je n'ai pas été invitée alors que la capitale entière y a été conviée. Le pire dans tout cela c'est que c'était la haute société qui était conviée à cette réception et que, même si j'en fait partie, je n'ai jamais reçu d'invitation. Et puis aujourd'hui la rumeur cours qu'une bourgeoise était présente aux côtés de Mosieur Von Ravellow...M'en voilà toute retournée, Monsieur Sorel...

La chose était dite, son excuse était exposée: elle allait maintenant passer pour une femme négligée par le fêtard qu'était cet Alexender, ce vaurien qui délaissait les plus hauts pour s'amuser avec les classes inférieures. En réalité, Anna avait bien évidemment reçu une invitation, mais elle l'avait jeté aussitôt au feu.
Revenir en haut Aller en bas
Gaspard de Sorel
Citoyen renommé
Gaspard de Sorel
Nombre de messages : 365
Date d'inscription : 19/12/2007
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Noble / Faire le prince
Age : 235
Age (apparence) : 34
Entité n°2 : Galyllée - Chouette Harfang
Crédit Avatar : Artbreeder
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Re: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitimeMer 20 Oct - 13:30

Lorsque la jeune et jolie Anna prit la parole, Gaspard releva ses yeux ambrés vers elle et posa sa tasse sur ses genoux. Sur ses lèvres humidifiées par le thé venait se jouer d'étranges effets de lumières. Son regard fut attiré par les pupilles d'émeraude de son interlocutrice, dans lesquelles il se perdit un instant. Il ne reprit le fil de la conversation que lorsqu'il entendit que la vie de la demoiselle avait commencé il y a deux ans à Londres. Un sourire imperceptible se peignit sur les lèvres de l'homme.
Cela leur faisait un point commun. D'une certaine manière tout du moins. Car le bicentenaire n'avait cessé de parcourir le monde à cause de cet handicap qui faisait de lui un être paralysé dans le temps. Tous les quatre ou cinq ans, il devait s'éloigner du lieu ou il s'était établit pour ne pas que l'on découvre son secret. Il devait quitter sa vie et en reconstruire une nouvelle ailleurs, avec de nouveaux mensonges. Qui se ressemblaient tant au bout du compte! Il avait vécu un nombre incalculable de vies différentes, sous des noms d'emprunt, en sachant qu'après quelques années, il devrait partir. Ce qui faisait que lui et Miss Garden n'étaient pas si différent, car Londres avait été le lieu d'un nouveau départ pour eux deux.
Soudain, il lut de la peine dans ce regard à peine sortit de l'enfance et fut touché par tant de candeur. Elle avait vécu un drame et l'on pouvait croire que ses plaies ne s'étaient pas encore refermées, que cette blessure encore béante, causée par la perte d'être chers avaient causé en elle une sourde tristesse qui la suivrait tel une ombre sans discontinuer.
Il lui avait demandé pour quelle raison elle était venue lui rendre visite. Et sans détour elle le lui avait dit. Elle préférait se retrouver à converser avec une seule personne que d'exposer devant tous ce qu'elle avait à dire. Elle était donc discrète et réservée. Mais surtout attirante voir même désirable, pensa l'aristocrate, en la regardant se redresser, ses cheveux encadrant son visage angélique et mettant en valeurs ses fines épaules. Il trempa leva sa tasse à ses lèvres et but quelques gorgées de thé qui commençait à refroidir. La suite du discours de Miss Garden l'étonna. Elle désirait qu'ils se lient d'amitié. Il se demanda pourquoi. Pour quelle raison voudrait-elle qu'ils se rapprochent alors qu'il était considéré comme l'un des esprit les plus associable de Londres. Il ne se pensait pas digne de cet intérêt. Il ne comprenait pas. Le plus troublant était qu'en disant ces mots, son visage avait semblé rayonner. Mais bien vite sa frimousse enfantine disparut derrière une certaine tristesse.


- Vous me voyez flatté de cet intérêt que vous me portez Miss Garden, je suis touché.

Mais il comprit alors que ce n'était peut-être pas son amitié même qu'elle recherchait, mais un moyen d'atteindre une autre personne par son biais. Cependant, il laissa ses réflexions de cotés.

- C'est une terrible nouvelle que vous m'apprenez la ma chère, mais rassurez vous, c'est une méprise j'en suis intimement certain, le seigneur Ravellow ne délaisserait jamais une demoiselle telle que vous. Ceci est loin d'être dans ses habitudes. Il fait partie de mon cercle d'amis et je vous assure que ce n'est pas un oublis de sa part, il doit y avoir eût un problème dans le transport des invitations.
Je suis tellement navré par ce qui vous arrive! Et je comprend tout à fait votre désarrois, mais rassurez vous, je suis en mesure de vous éclairer sur ce sujet.


Il fit une pause. Les faits divers allaient terriblement vite à Londres. Comment en quelques jours, la nouvelle qu'une bourgeoise qui s'était immiscée à la fête, avait pu faire le tour des rangs aristocratiques? Quand Gaspard apprendrait ça à sa Julia, elle serait bouleversée. Cependant elle devrait l'apprendre de sa bouche. Il le lui devait. Intérieurement il remercia Anna Garden de lui avoir fait part de cette rumeur. Il devait démentir ce qui se murmurait en ville.

- Une bourgeoise?! Mon Dieu non! Cette rumeur ne peut pas être fondée, j'ai moi même passé une grande partie de la soirée en compagnie de Alexender von Ravellow, même pendant ce bal masqué, nous pouvons reconnaître nos pairs de par leur maintient et leur manière de parler, une simple bourgeoise n'aurait pas pu se mêler dans la foule, et encore moins faire partie des proches personnes qui auraient côtoyé notre hôte. Non, non! Je suis certain que c'est infondé. Vous savez, les coquettes femmes de Londres aiment affabuler pour faire parler d'elle. Qui donc vous a apprit cela, ma chère?

Il se demandait en effet qui pouvait dire ça. Julia était restée discrète, lui même n'avait pas su qu'elle faisait partie de la fête jusqu'à ce qu'elle lui dise qui elle était. Était-ce une rumeur infondée qui en fait s'avérait vraie? Ou y avait-il en effet une autre personne qui avait reconnu mademoiselle Thanas?

- Miss Garden, je suis vraiment touché par ce qui vous arrive, déjà parce que vous n'avez pas reçut votre invitation, mais en plus parce que vous avez du vous faire tant d'idées à propos de cette rumeur! Comme votre désarrois doit être grand! Mais rassurez vous, nous ferons bientôt la lumière sur cette affaire. Je vous propose qu'après la fin de notre entretient, je prenne moi même la peine d'écrire à Monsieur Ravellow sur ces deux affaires qui vous tracassent. Cela vous convient-il?

Ce n'était pas là des paroles en l'air. Gaspard avait bien l'intention de prendre la plume et de rédiger une lettre à Alexender. Il devait lui expliquer ce qui se passait à propos de Julia. Il lui en voulait d'une certaine manière, d'avoir invité sa dulcinée. Mais d'un autre coté, cela les avaient tant rapprochés qu'il ne le regrettait pas. Son principal but maintenant était de faire en sorte que cette rumeur meure dans l'oeuf.


Retour de la mascarade. Gaspar10
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Re: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitimeJeu 21 Oct - 17:45

Anna fut ravie d'entendre Gaspard déplorer son sort et compatir. Il ne comprenait pas non plus comment une demoiselle de son rang avait pu être oubliée et il songeait avec intelligence que le pli d'Alexender n'était pas arrivé à cause d'un soucis de transport. L'aristocrate aux cheveux flamboyant lui certifiait que le jeune Ravellow ne l'avait certainement pas oubliée et que cette méprise, qu'il comprenait parfaitement, allait être réparée postérieurement.

La jeune bourgeoise avait du sang noble dans les veines mais si sa famille quelque peu déchue s'était approchée très près de la classe aristocratique, elle n'en portait pas le nom. Aussi Anna conçu-t-elle de continuer à se faire passer pour plus haute que ce qu'elle était sur le papier.


- Oui...Je l'espère bien Monsieur Sorel, m'oublier aurait été une méprisante marque d'irrespect! Et cela me convaincrait de la légèreté de monsieur Von Ravellow, oubliant ses pairs par futiles occupations et manque de sérieux!

L'homme continua de rassurer la jeune femme. Lorsqu'il l'entendit parler de la présence d'une bourgeoise auprès d'Alexender, il s'exclama au bord de l'outrance. Il sembla s'étonner de cette rumeur et demanda à Anna des détails sur ce qui se racontait dans les rues de Londres. Soit il jouait bien, soit les quelques mots qu'avait saisit Anna avaient été tronqués...

- Hé bien, reprit la jolie blonde d'un air pincé, dans les salons et les cafés tout se sait et tout s'entend. Les invités du bal n'ont pas attendu d'autorisation pour dévoiler que, cachée sous un masque, une jeune bourgeoise avait été de la partie! Et puis vous savez, Monsieur Von Ravellow est réputé pour sa langue bien pendue et surtout ses habituelles extravagances! Cela ne m'étonnerais pas que ce que j'ai entendu dire ne soit la vérité! Cet homme aime faire parler de lui et, moi-même, ne l'ayant jamais rencontré, je peux vous dire que je le sais frivole et tape à l'oeil!

C'était vrai: Anna était l'une des personnes les plus renseignées de Londres tout simplement parce qu'elle ourdissait de tels complots qu'elle souhaite se maintenir au courant de tout ce qui se passait dans la capitale pour être sûre de la maîtriser et d'en fait son échiquier. A force de traîner discrètement dans les salons et dans les cafés, en envoyant parfois même ses serviteurs aux nouvelles, Anna avait effectivement entendu parler des évènements du bal. Les masques, l'abondance des plats et des décorations, la rumeur qu'une bourgeoise avait intégré les aristocrates ce soir-là, l'incendie suspect...Mais tout cela ne l'intéressait pas en réalité, tout ce qu'elle souhaitait c'était se créer un réseau social assez étendu chez les grands de ce monde pour avoir une protection physique et financière.

Anna aimait voir cet homme puissant et fort s'inquiéter de ce qu'elle lui disait en cet instant. Elle s'imagina un bref instant dans ses bras musclés, cherchant réconfort tandis qu'elle se faisait à nouveau menacer à cause de ses activités politiques. Elle songea qu'elle avait trouvé-là un tranquille avenir de protection, en plus d'un bel homme. Elle allait réussir également à toucher à ce jeune aristocrate qu'était Von Ravellow et pourquoi pas d'autres à force de connaissances et de liaisons.


- Merci monsieur Sorel! fit-elle en se levant les mains jointes comme si elle venait de recevoir une bénédiction, une petite larme sur le coin de l'oeil aurait pu rendre la scène d'un pathétisme digne d'une pièce tragique. Vous me rassurez tant! Ho...Je suis si confuse d'avoir pu croire en cette rumeur...

Le jeu d'Anna était d'un réaliste qu'un juriste y croirait. Elle s'approcha de l'aristocrate et lui tendis une main pour qu'il la baise en signe de congé.

- Je vais vous laisser écrire cette lettre et tranquillement finir votre journée. J'aimerais vous revoir vivement monsieur Sorel, ce fut un plaisir de vous rencontrer! Si cela vous fait plaisir de venir me voir, n'hésitez pas et puis nous pourrions nous retrouver dans un salon en compagnie de monsieur Von Ravellow afin de renouer ce que le pli disparu à dénoué, enfin dans le monde mondain évidemment, puisque nous ne nous sommes encore jamais rencontrés!

Sur ces derniers mots clairs et emprunts du parfum d'un sourire, Anna pris congé de Gaspard. Elle fit une petite révérence en signe d'adieux provisoires et se laissa raccompagner jusqu'à l'entrée. Avec un dernier sourire, elle reparti vers la ville, pleine d'idées nouvelles.

[HRP/ Fin du RP pour Anna/HRP]
Revenir en haut Aller en bas
Gaspard de Sorel
Citoyen renommé
Gaspard de Sorel
Nombre de messages : 365
Date d'inscription : 19/12/2007
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Noble / Faire le prince
Age : 235
Age (apparence) : 34
Entité n°2 : Galyllée - Chouette Harfang
Crédit Avatar : Artbreeder
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Re: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitimeVen 29 Oct - 11:51

Gaspard espérait que la jeune femme prendrait ses paroles pour plus vraies que des rumeurs houleuses que les rues de Londres transportaient. Mais comme elle le faisait si bien remarquer, son ami Alexender aimait faire parler de lui, son passe temps favori était de choquer la caste aristocratique de diverses manières. Inviter Julia, le Lycan le savait, était à la fois un moyen de pour le hunter de les faire se rapprocher, mais aussi une bonne manière de faire s'élever des voix contre ses manières déplacées. Il adorait être au centre des ragots, en dépit de ce que pouvaient penser les autres. Même s'il avait envie de rager contre son ami, Gaspard savait que cela ne changerait rien, mais c'était aussi pour ça qu'il appréciait Alexender. Il aimait ses manières et cet esprit d'avant garde qui tentait de déplaire et de faire évoluer différemment les choses.
A son grand soulagement, la jolie jeune femme se leva en le remerciant. Il était apparemment parvenu à la convaincre, et il ne doutait pas une seconde que la jeune femme fasse passer cette contre rumeur dans les salons. Ainsi plus personne ne saurait que croire. Un sourire charmant se peignit sur les lèvres de l'aristocrate, d'un geste il prit la menue main de Anna entre l'une des sienne et la baisa, avant de la relâcher sans hâte.


- J'ai été heureux de faire plus ample connaissance avec vous ma demoiselle*, et j'espère de tout coeur que vos doutes ne sont plus que de méchants souvenirs. Dans quelques jours je vous contacterais afin d'éclairer plus concrètement votre lanterne, et pourquoi pas en effet en parler ensemble dans un salon en compagnie de ce cher Alexender von Ravellow. Je suis certain qu'il adorerais votre compagnie, tout autant que moi je l'apprécie.

Tandis qu'Anna lui faisait une révérence, il hocha profondément la tête en signe de salut et contempla la jeune femme quitter la pièces. Après avoir vu disparaître sa robe de maître au coin de la porte, il l'entendit se faire raccompagner par André. Elle était partie, mais les doutes qu'elle avait apportés restaient flamboyants dans l'esprit de Gaspard. Il décida de rédiger immédiatement cette lettre à son ami. Sans tarder, il monta dans son bureau et s'assit au secrétaire. Après quelques minutes de réflexion, il écrivit en détail ce que lui avait dit Mlle Garden et expliqua la situation à Alexender. Il lui demanda s'il était possible que d'ici peu ils puissent se voir afin d'en parler de vive voix, et qu'après cela ils se joindraient ensemble auprès de Anna Garden pour la rassurer et démentir les rumeurs.
Après la rédaction de sa lettre, il la fit envoyer sans tarder, puis reprit tranquillement le cours de sa journée.


[*paroles en français]

En route pour Un pigeon teigneux


Retour de la mascarade. Gaspar10
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Retour de la mascarade. Empty
MessageSujet: Re: Retour de la mascarade. Retour de la mascarade. Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Retour de la mascarade.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut

Sujets similaires

-
» Mascarade [24-06-42] - Katyusha Orlov» De retour chez moi [08/06/42] » LE RETOUR DE L'OMBRE - QUI EST CHAUD !?» La Sorcière de retour et disponible!» Retour à la réalité et étrange rencontre
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
L'Ombre de Londres :: Covent garden et le Strand :: Somerset House :: Maison des Sorel-