La capitale vit dans le chaos : les Vampires complotent toujours, les Hunters s'allient et s'organisent, les Alchimistes se révèlent, les Lycanthropes se regroupent et les Loups-Garous recommencent à tuer !
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Forum RPG - Londres au XIXème siècle. Incarnez Vampires, Loups-Garous, Lycanthropes, Homonculus, Chimères, Alchimistes, Hunter...et choisissez votre camp dans une ville où les apparences n'ont jamais été aussi trompeuses...
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 12/03/2010 Race : Humaine Classe sociale : Aucune. Azami est riche mais n'a aucun titre. Emploi/loisirs : Prostituée, teneuse d'une fumerie à Chinatown. Empoisonneuse. Age : 31 ans Proie(s) : L'argent. Le désir. L'amour.
Sujet: @ Azami Monoko - La Divine de Chinatown Jeu 18 Mar - 19:50
Azami Monoko
~ La douceur d'un serpent dans le corps d'une enfant ~
Fiche d'identité
Prénom: Azami Nom: Monoko (fleur de charbon) Surnom: La Divine de Chinatown Sexe: Femme Âge réel: 31 ans Âge d'apparence: Azami fait 28 ans. Origine: Chine Classe sociale: Aucune, très basse en soit puisque c'est avant tout une prostituée. Cependant, il faut noter qu'Azami vit dans le luxe... Emploi: Prostituée, maquerelle, patronne d'une fumisterie (opium) à Chinatown.
Race: HUMAINE
Essence: Normale. Azami est une Humaine sans pouvoir, sans connaissance autre que celles associées au plaisir, aux poisons et à l'opium. C'est une femme qui vend du rêve aux hommes, en créé et en vend, mais elle n'a aucun don magique: seul son savoir-faire peut-être qualifié d’ensorceleur...
Description physique
Taille: 1,70m Poids: 61 kg Yeux: Couleur noisette. Cheveux: Bruns presque noirs, très longs.
Description détaillée: Azami est une femme d'origine asiatique au teint brunâtre et aux cheveux très bruns qui lui descendent jusqu'au bas du dos. Elle les coiffe presque toujours en les remontant sur sa tête à l'aide de pics, de broches et de parures fleuries qui lui donnent une allure très coquette et donc féminine. Elle mesure 1,70m et possède un corps de rêve qui en fait une femme fort appréciée des hommes. Ses yeux son couleur noisette et lui donnent un regard profond, insondable. Azami se poudre le visage et porte du rouge aux lèvres ce qui les fait ressortir, charnues et jolies. Elle porte sur le visage un tatouage rouge mystique qui marque finement son profil droit et qui reste un mystère. Ses mains sont très fines et ses ongles longs sont entretenus avec grâce: rien chez elle n'est laissé de côté pour parfaire sa beauté. On la surnomme "la Divine" à Chinatown où elle est particulièrement connue pour ses charmes et ses filles, ainsi que pour son opium de première qualité.
Vêtements: Azami est toujours habillée de kimono très fins qui épousent ses formes agréables et dévoilent très souvent ses épaules, manière érotique de les porter. Souvent rouges ou crèmes, ils notent chez elle son origine, évidemment, mais surtout sa richesse car le tissu est toujours très noble, souple et lisse, doux et ouvragé.
Particularités: - Azami porte parfois un symbole peint sur l'oeil et la joue droite. Il ne représente pas grand chose, mais elle se le dessine tous les matins comme un rituel sacré. En vérité, c'est une manière de faire honneur à son amie de galère, Yanoa, aujourd'hui disparue. - Son dos et ses côtes sont tatoués d'un grand dragon chinois, symbole de vie et de force, représentant la bonne fortune et le châtiment.
Caractère
Général: Très sanguine, Azami est une femme qui peut vitre devenir très froide et sèche avec les gens qui l'ennuient. Sinon, c'est une femme de nature chaleureuse et manipulatrice avec un soupçon de malignité perverse qui en fait une parfaite femme fatale. Sûre de ses charmes et de ses poisons, Azami est fidèle à elle-même c'est à dire traître avec tout le monde. Cependant, elle a ses connaissances et ses clients préférés qui forment autour d'elle un cercle de protection financier et humain. Telle une araignée, elle sait bien tisser ses toiles pour attraper les petits moustiques égarés et fabriquer ses cocons en toute tranquillité. D'ailleurs Azami aime son confort et ne le quittera pour rien au monde, du moins le pense-t-elle. C'est une femme qui n'a jamais connu l'amour, maternel ou masculin, et qui a développé en son coeur recouvert de marbre un besoin d'affection qui la rend parfois triste et pensive.
Loisirs: Lire les journaux et faire des origamis en plus de fumer elle-même son opium et de sortir dans les rues tard le soir...Elle aime aussi fréquenter les salles de jeux et les cartes lui plaisent.
Religion: Elle croit en les esprits chinois, animaux et humanoïdes.
Qualités: Rusée, sûre d'elle et très manipulatrice, Azami obtient toujours ce qu'elle veut. Elle sait parfaitement détourner les hommes de leur devoir et les dresser à ses fins de même qu'elle est pourvue d'atouts précieux physiquement parlant. C'est aussi une aimable personne si l'on sait l'aborder comme il faut et elle sera bien plus généreuse et agréable que ce qu'elle a réputation d'être avec autrui selon les circonstances.
Défauts: Acide et amer, Azami est une vipère qui ne sait être fidèle à une parole donnée. Parfois trop sûre d'elle, elle peut se retrouver dans des situations dangereuses à ses dépens, surtout avec les hommes. Dépensière, elle a beau avoir recueilli une fortune et continuer à entrer dans ses fonds grâce à sa fumerie d'opium, elle pourrait très facilement retourner à la misère au moindre soucis.
Background
Résumé: Au départ, Azami était une petite fille comme les autres avec des parents d'un semblant aimants, quoique totalement absents à cause de leur travail. Cependant, dernière-née, non-désirée, poids supplémentaire pour la famille cruellement pauvre, la jeune chinoise fut vendue à des proxénètes l'année de ses 6ans et sa vie devint un enfer de prostitution et de drogue. Aujourd'hui, après avoir partagé la couche d'amants fortunés, c'est une maquerelle qui tient une fumerie d'opium à Chinatown.
Education - La musique: Aucun instrument en particulier. Parmi ses filles quelques unes sont mélomanes mais elle-même ne joue d'aucun instrument. - Les sciences: Bonne empoisonneuse, Azami connait très bien les plantes et les drogues. Au-delà de ce domaine, elle ne touche pas à l'arithmétique, sauf pour ses comptes... - L'Alchimie: Aucune connaissance. Azami se fabrique des poisons mais n'a jamais eu recourt à l'alchimie. Elle n'en ignore pas les principes ni les bases, mais elle ne s'en approche pas. - Les langues: Azami parle chinois, italien et vaguement français. Son anglais est bancal mais compréhensible.
Histoire: Ici, vous trouverez tout ce que vous aurez besoin de savoir sur cette femme particulièrement malmenée par le destin et les hommes. Vous comprendrez comment une jeune Chinoise s'est ainsi retrouvée à Londres, maquerelle et tenancière d'une fumerie en pleine guerre de l'opium; pourquoi elle a hérité de don d'empoisonneuse; qu'est-ce qui la motive aujourd'hui...
Spoiler:
1811-1817 «La vie ressemble à un conte; ce qui importe, ce n'est pas sa longueur, mais sa valeur.» Sénèque
Née en 1811 à Chongqing dans une famille pauvre de Chine, Azami Monoko n'a pas eu de chance. En effet, dernière née d'une famille de 5 enfants, non-désirée, elle fut vendue à des proxénètes à ses 6ans pour quelques sacs de riz. Son enfance n'a donc pas été longue en présence de ses deux parents, Fai sa mère et Chu-Jung son père. Elle n'a également que peu fréquenté son grand frère, Hou-Chi, et ses trois soeurs aînées, Huo, Li Na et Tien-Mu. Cela lui enleva du même coup l'affection et l'éducation qu'elle aurait pu recevoir de ces derniers. Azami était trop jeune pour les accompagner dans les rizières, même si elle s'y retrouvait parfois pour aider à la récolte, mais elle était surtout un poids supplémentaire et un élément peu précieux aux yeux de ses parents à cause de son sexe. En effet, les Monoko avaient tenté d'avoir plusieurs garçons vifs et vigoureux pour les aider à sortir de la misère, mais après trois échecs successifs, dont naquirent les trois grandes soeurs d'Azami, ils avaient décidé d’arrêter de ruiner leur famille avec de nouvelles bouches à nourrir. Azami était alors arrivée à l'improviste et leur colère en fut grande. Il avait même été prévu de la noyer dans un court d'eau. La petite ne dut sa vie qu'à l'extraordinaire courage de son frère qui la sauva de peu et qui menaça ses propres parents de les abandonner à leur sort en désertant les rizières où sa main d'oeuvre était cruciale pour leur survie. Mais cela ne les empêcha pas six ans plus tard de la vendre à une caravane de proxénètes en partance pour l'Italie. Hou-Chi les maudit à son retour des champs et disparut la même année. Nul ne sait ce qu'il est devenu mais les parents d'Azami en furent cruellement touchés, ainsi que ses soeurs et la mère mourut l'année d'après de maladie.
Tout ce qu'Azami conserve de ce court passé est la particularité de savoir parfaitement faire des origamis, petites figures de papier plié qu'elle s'amusait à faire sur le seuil de sa maison en attendant le retour de son frère des rizières. Hormis cela et la cueillette du riz, elle n'avait rien appris. Elle était alors maigre, mal nourrie, sale et pieds nus dans la boue. Elle a gardé comme manie d'aimer se promener pieds nus.
1817-1825 «Etre belle et aimée, ce n'est être que femme. Etre laide et savoir se faire aimer, c'est être princesse.» Jules Barbey d’Aurevilly
Les trafiquants, italiens et vietnamiens dont le QG était alors à Hong Kong, la confièrent à une nourrice qui s'occupa d'elle très humainement jusqu'à ses 14 ans. Elle lui apprit les rudiments de la langue écrite (en Italien) et à dessiner. Elle en fit une merveilleuse petite serveuse de thé et une coiffeuse hors pair. Azami découvrit ainsi le luxe. Elle qui vivait dans une cabane de bois se vit attribuer une petite chambre avec sa nourrice et une autre fille, Héléna, d'origine russe. Elle était nourrie avec soin, entretenue des pieds à la tête, habillée, coiffée. Elle se sentait comme une petite princesse. Rien ne lui manquait de son ancienne vie, à part son grand frère qu'elle réclamait souvent. Mais Azami découvrit dans le même temps les affres de la luxure. Trop jeune et précieuse pour les proxénètes à cette âge, ils ne lui firent jamais de mal, conservant avec soin son pucelage pour une vente avantageuse. Cependant, ils s'en servirent à leur guise, lui apprenant les caresses les plus sensuelles, les gestes qui donnent envie, les mouvements de la main ou de la bouche qui font jaillir le plaisir chez l'homme. La petite ne se rendait pas compte de la conséquence de cet apprentissage. Pour elle, ce fut d'abord un jeu, la fin d'un interdit, puis cela devint un art, une petite fierté lorsque ses maîtres lui soupiraient qu'elle réussissait à merveille ce pour quoi ils l'avaient fait venir dans leur chambre...
1825-1830 «Folle qui au loup se confesse» Anonyme
Jusqu'à ses 14ans, Azami vécu ainsi une étrange vie entre différentes mains. Celles de sa nourrices restèrent toujours prête à l'aider et même à l'aimer comme celles d'une mère, mais celles des trafiquants en firent un petite monstre, une femme-enfant formée pour un avenir sombre. C'est en 1825 qu'ils la vendirent à prix d'or pour son pucelage en Italie. Sans prévenir, ils la jetèrent ainsi dans les bras d'un riche promoteur italien, proxénète à ses heures. Ce dernier la reçu sans aucune humanité, désirant la souiller, déverser sur elle son terrible désir et pratiquer impunément sur elle les plus violents fantasmes. Il l'avait achetée pour la briser. C'était là que résidait son bon plaisir. Une femme, une frustration, un meurtre, une enfant gâchée. C'était sa logique abominable. Azami vécu cette nuit-là un véritable enfer. Physiquement, elle fut malmenée comme jamais elle ne l'avait été et ne le serait plus jamais. Psychologiquement, elle commença à comprendre sa situation et à envisager toute l'horreur de son avenir. C'est là que son esprit commença à ronger son coeur et à développer chez elle un poison d'une rare violence. Par la suite, l'Italien en fit sa poupée pendant près de cinq ans. C'est ainsi qu'Azami fut plongée dans le monde de la prostitution dès son plus jeune âge. Initiée à tous les arts du plaisir, elle baigna dans un univers très sombre et plein de malsanités. A 19 ans, elle était déjà droguée à l'opium et pouvait boire beaucoup sans voir le monde tourner. Elle connaissait les amitiés et les femmes grâce à ses compagnes de galère mais elle connaissait aussi la douleur, la misère et la faim, la maltraitance de son maître lorsqu'elle ne ramenait pas assez d'argent ou encore les sévices dont elle ne pouvait pas se soustraire.
1830-1831 «De même qu'un serpent se libère de sa peau au moment de la mue, de même le soleil, au matin, se libère de la nuit.» Anonyme
L'année de ses 20 ans fut un virage dans la vie de la jeune Chinoise: elle empoissonna trois hommes de cette bande et réussit à leur échapper avec une amie, Yanoa, une femme de Mongolie. Elles errèrent longtemps sur les routes, vendant leurs corps pour quelques sous et cherchant désespérément un lieu où se cacher. S'éloignant le plus possible de leurs bourreaux, les deux jeunes femmes vécurent un an de misère absolue. Yanoa était malade et Azami ne savait comment l'aider. Un jour, un homme s'arrêta pour elles deux: Yanoa mourut ce soir-là dans une lutte au pistolet, Azami s'enfuit de justesse et se retrouva seule. Cette histoire la marqua profondément et développa en elle un sentiment définitif de haine et d'amertume. Dans la vie il fallait être le croc ou la chair, pour le moment elle n'était que la chair mais les crocs viendraient... Un apothicaire la recueillit alors, soignant sa peau malmenée par les sévices et la faim. Il la soigna et la garda auprès de lui, sans jamais rien lui demander en retour. C'était un homme seul et âgé du nom de Mateo Alenzo, veuf, sans enfant, fabriquant de médicaments et d'onguents pour ses clients. Il la cacha et lui accorda soins et réconfort. Azami ne fut pas des plus reconnaissante, à vrai dire elle n'avait djéà plus de coeur tant elle avait subit d'épreuves. La perte de sa compagne de misère lui avait été un trop grand choc. Mais tout comme le serpent renouvelle sa peau, Azami finit par se relever et par se forger une nouvelle force. Elle apprit auprès de cet homme comment fabriquer les médicaments les plus utiles et elle s’entraîna, grâce à quelques livres que possédait le vieil homme, à fabriquer également les poisons les plus violents. Sa première réussite dans ce domaine l'avait libérée et en même temps grisée: ils avaient eu ce qu'ils méritaient, d'autres pouvaient bien les rejoindre un beau jour...Yanoa serait vengée, éternellement vengée...
1831-1842 «La méchanceté boit elle-même la plus grande partie de son venin.» Sénèque
A 22 ans, Azami n'était rien. Seule, miséreuse, travailleuse du soir dans les ruelles sombres, elle avait quitté le bon Mateo du jour au lendemain sans même le prévenir. C'était sa manière à elle d'arrêter d'être pour lui une charge et de le remercier. Elle ne lui avait laissé qu'une fleur sur son lit, une rose coupée dans son propre jardin. Ses pas l'avaient déjà menée jusqu'en France, où elle mendiait et vendait son corps pour peu de chose, lorsqu'une rencontre changea sa vie: le baron de Wellington, un homme de haut rang, habitué des sorties nocturnes lorsque sa femme ne lui plaisait plus. Cet homme, un Belge, était alors en voyage dans le bon pays du vin et, pendant que sa femme goûtait au confit de canard de l'hôtel, il était sortit pour fumer un cigare de première qualité. C'était à ce moment-là, alors qu'il errait dans une ruelle, qu'il l'avait vue elle, belle asiatique pantelante sur les pavées, affamée, vêtue d'une guenille. Il avait suffit d'un soir, ce soir, et ce hasard pour que la vie d'Azami bascule du tout au tout. Le baron l'avait alors prise sous son aile et n'avait plus jamais voulu la lâcher. Il la fit venir à Bruxelles et l'entretint, au départ avec peu de chose, puis il la couvrit d'or et de bijoux lui faisant promettre de n'être qu'à lui et à lui seul. Azami comprit bientôt que pour avoir une vie plus douce il fallait qu'elle fasse les poches de ce genre d'homme. Ils aimaient le luxe et la luxure, les deux réunis feraient d'elle une diva. Finies les rues et les rigoles trempées! Finies les passes derrière quelques poubelles pour un morceau de pain! Mais où trouver pareils hommes? Et comment? Jusque là Azami n'avait eu accès à ce monde que dans les pires bauges de ce monde mais, grâce au Lord Wellington, elle commença à se créer un véritable réseau. Elle prit au piège les amis proches du Lord, puis les amis de ces amis et finit par se détacher de cet homme grâce à sa nouvelle fortune. Elle rencontra des comtes, des marquis, elle flirta avec quelques Alchimistes qui l'effrayèrent avec leurs histoires de chimères et finit même dans la couche de deux Vampires qui, par chance, ne désiraient alors que son corps. Le destin semblait avoir décidé de la sauver malgré ses mésaventures et Azami devint bientôt plus un prédateur qu'une proie.
En 1834, Azami s'enfuit en Angleterre, terre riche de promesses. Elle pouvait aisément redémarrer sa vie, trouver un emploi plus sûr et plus noble mais quelque chose de malsain s'était développé chez elle. La jeune femme se trouva un lieu d'ombres et de lumières, de bougies, d'encensoirs et de coussins orientaux. Elle se créa un univers de luxe et de luxure qui fit d'elle une femme désirée et redoutée. "L'Antre des Anges" était né et bientôt la "Divine de Chinatown" fut connue des réseaux clandestins.
Aujourd'hui Azami a 31 ans et vit au quartier Chinois depuis maintenant 8 ans. Elle s'est fait une réputation de prostituée de luxe, crayonneuse et beauté exotique mais surtout une réputation de magnifique empoisonneuse teneuse d'une fumerie d'opium, plongeant les hommes dans les rêves et la mort. On a parfois tendance à venir la voir pour des conseils, comme une diseuse de bonne aventure, mais la part charnelle et dangereuse de cette femme en a perdu plus d'un...
En société
Famille: Oubliée en Chine par ses parents depuis ses 6ans, Azami n'a plus de famille. Élevée par des proxénètes, elle a appris la vie dans un méandre de cauchemars. Peu à peu, elle s'est adaptée à son milieu. Aujourd'hui, elle a quasiment le rôle de mère pour les filles de joie qu'elle entretient à son tour.
- Fai, sa mère, est morte en 1818 de maladie. - Chu-Jung, son père, vit encore en Chine, toujours occupé dans les rizières de sa région. - Son grand frère, Hou-Chi, a quitté la maison l'année où elle a été vendue par ses parents (en 1817). Nul ne sait ce qu'il est devenu. - Ses trois soeurs aînées sont toutes les trois mariées. La première, Huo, vit avec un marchant de tissu, plutôt aisé, à Hong Kong. La seconde, Li Na, est restée dans son village natal, Chongquing, non loin de son père, avec un paysan qui commerce les volailles. La dernière, Tien-Mu, est mariée à un propriétaire de bateaux qui fait faire des excursions sur le Yangtze, le fleuve qui traverse Chongquing. Ils vivent à Tuwan, un peu plus bas, mais le mari est malade depuis quelques années et Tien-Mu va bientôt être veuve.
Personne, à part peut-être son frère, n'a cherché Azami depuis qu'elle a été vendue.
Ennemis: La loi. Azami la dépasse, la brise, la ridiculise. Son trafic de fille et d'opium en fait une criminelle aux yeux de celle-ci mais en réalité, Azami ne fait qu'exploiter les défauts de la société.
Alliés: Ses poisons et ses drogues ainsi que deux ou trois amants riches qui n'hésitent pas à lui demander conseil et à l'entretenir si besoin.
Ses filles, au nombre changeant (entre 6 et 15), la prennent pour une véritable maîtresse. On peut en reconnaître certaines: - Annie, jeune française de 21ans, brune aux formes généreuses, spécialiste des massages divers et variés. - Samaël, égyptienne de 28ans, cheveux noirs et raides, peau hâlée, filiforme, exotique très demandée pour ses charmes et son savoir-faire. - Nadia, anglaise de 19ans, cheveux noirs bouclés, peau très blanche, bien portante, réclamée pour sa souplesse et ses mélodies. - Xiong-Mao, chinoise de 23ans, cheveux noirs très longs, petite et fine, spécialiste des petits plaisirs forts coûteux. - Evène, allemande de 17ans, cheveux blonds, rondelette, appréciée pour ses excès. - Atrachka, russe de 34ans, cheveux châtains, forte et grande, demandée pour ses massages et sa complicité. - Liv, anglaise de 24ans, rousse, parfaite, un petit bijoux de Londres qui se vend à prix d'or pour ses formes, son charme et ses techniques plus novatrices les unes que les autres. - Kate, anglaise de 18ans, jeune et intrépide, vive, élancée, acrobate recyclée, elle attire par son regard noir et provoquant, c'est une catin dépossédée de son âme mais gardienne de ses élans capricieux.
Trois gardes du corps personnels: - Lin Fin: Chinois, 29ans, 1,69m, élancé, finement musclé, incroyablement souple et fort, ancien contorsionniste d'un cirque d'Allemagne, cheveux noirs et courts, yeux bruns. - Ushi Hon: Chinois, 36ans, 1,73m, très carré, musclé comme un athlète, visage fin, cheveux aux épaules, fins et noirs, yeux bruns très foncés. - Phelan "petit loup" Kearney: Irlandais, 41ans, 1,76m, brun très clair, cheveux ébouriffés, mains très larges, bâtit pour lutter.
Situation: Ses métiers en font une receleuse d'informations. Elle est au courant de l'existence des Vampires même si elle n'y croit pas vraiment et a déjà entendu parler de Loups-Garous (pure invention de la masse populaire selon elle). Elle connaît les Alchimistes et a déjà vu des Chimères, mais si elle a entendu parler d'Homonculus, pour elle, elle n'en a jamais rencontrés.
Localisation sur l'Ombre
Votre demeure: Dans son « Antre » squat en sous-sol d'un bar mal famé dans le quartier Chinois, indiqué en tant que « L'Antre des Anges, fumerie ».
Endroits les plus fréquentés: Les rues le soir mais surtout son « Antre » où on est quasi sûr de la trouver quand elle n'est pas partit pour ses investigations personnelles.
But(s)
Vivre dans le luxe qu'elle n'a jamais eu durant sa jeunesse et être entourée, aimée, demandée...
Armes et équipement
Armes: Azami possède un poignard enduit de venin de serpent. Ce venin paralyse l'endroit touché et finit par paralyser l'ensemble du corps (au bout de moins de 10minutes). Si un contre-poison n'est pas donné avant 1h après le contact, le coeur peut s'arrêter. Elle peut aussi avoir sur elle quelques fioles de poisons, paralysants et même des somnifères. Il faut noter que ses deux pics à cheveux sont en réalité deux tiges de fer enduites aussi de substance: l'une est enduite d'un puissant narcotique, l'autre d'un poison lent. La jeune femme possède un éventail rouge orné de motifs fleuris. Cet objet lui tien à coeur et c'est surtout le récipient qui contient les contre-poison à ses armes.
Objets personnel: Entre sa ceinture et ses vêtements, Azami garde toujours un petit onguent apaisant pour les brûlures et autres désagréments de la peau.
Pouvoirs
Aucun. Azami n'a aucune connaissance en magie et aucun don naturel. C'est une Humaine tout ce qu'il y a de plus normal.
Dernière édition par Azami Monoko le Mer 21 Fév - 20:50, édité 8 fois
Azami Monoko
Membre de l'Ombre
Nombre de messages : 39 Date d'inscription : 12/03/2010 Race : Humaine Classe sociale : Aucune. Azami est riche mais n'a aucun titre. Emploi/loisirs : Prostituée, teneuse d'une fumerie à Chinatown. Empoisonneuse. Age : 31 ans Proie(s) : L'argent. Le désir. L'amour.
Sujet: Re: @ Azami Monoko - La Divine de Chinatown Mer 4 Juin - 14:20
RP joués
~ Les aventures d'Azami ~
- Reflexion nocturne [05/03/42] Non loin de Trafalgar Square, Azami se promène lorsqu'elle rencontre un étrange home masqué. Après quelques paroles, il décide de la raccompagner chez elle. La maquerelle accepte.
- Un pétale pour un masque [05/03/42] Lorsqu'ils arrivent à Chinatown, Azami joue les effarouchées et entraîne l'étranger masque dans son antre. Elle lui sert un thé et joue à le charmer. Il lui explique que son masque cache une blessure de guerre. Peu à peu il souhaite se poster en chevalier servant mais ses secrets ne sont jamais révélés et finalement Azami le congédie. C'était sans doute un fou.
- En dépit de ma rage, je reste comme un rat en cage [02/04/42] A l'Antre des Anges, Azami et ses filles, ses drogues et ses clients mènent leur petite vie habituelle. Lorsqu'un client complètement ivre, nommé Donovan, s'attaque à une des filles dont il souhaite les charmes. Même s'il a de quoi payer, son attitude violente provoque un scandale. Du thé est renversé sur un autre client, un certain Dorian Wickham, et Azami est obligée d'intervenir pour le mettre dehors. Pendant que la maquerelle s'excuse auprès de Monsieur Wickham, un médecin illégal qui se fait appeler Liam Coopers (en vérité Van Collins) s'occupe de la jeune Evène, une des prostituées des lieux, afin de l'aider à avorter. Une fois que Wickham a récupéré des vêtements secs et que Coopers en a fini avec l'opération, le trio se retrouve dans la chambre de la maquerelle pour siroter un thé. Cependant, il semble évident que Wickham n'est pas à son aise et l'homme prend congé très rapidement. De son côté, Coopers semble crainte de tomber sur quelqu'un. Afin d'en apprendre un peu plus sur le médecin et éviter de dormir seule, Azami fume allègement de l'opium en sa présence et joue de ses charmes, histoire de le pousser aux confidences et au sommeil. Un jeu de pouvoir, de domination et de sensualité s'en suit alors.
- Une Rencontre improbable [27/04/42] A Chinatown, Azami est en plein trafic d'opium lorsqu'elle rencontre Shanoa Wingheart. Poursuivie par des hommes avides de son corps, la jeune aristocrate voit l'empoisonneuse lui servir d'alliée. Après une course-poursuite qui manque de leur coûter la vie, les deux jeunes femmes sont sauvées par les hommes d'Azami. Par la suite, elles se retrouvent dans l'Antre des Anges et Shanoa révèle à la maquerelle qu'elle chasse les créatures de la nuit pour venger son défunt mari. Les deux femmes passent alors un contrat qui stipule que Shanoa pourra se déguiser et servir dans la fumerie pour avoir l'occasion de repérer des créatures de la nuit. Cela ne plait guère à Azami, mais son coeur semble encore posséder une once d'humanité.
- L'Appât de l'Innocence [05/06/42] Alors qu'Azami songe sous la pluie sur le pont de Londres, elle fait la rencontre d'un étrange personnage, du nom d'Adrian Foster, qui ne semble posséder aucun désir. Mais après l'avoir conduit dans la chambre d'une auberge, la belle Chinoise en fait bien vite son affaire...