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Hasard et bonne fortune.

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Ilsa Bennet
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Ilsa Bennet
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MessageSujet: Hasard et bonne fortune. Hasard et bonne fortune. Icon_minitimeMar 23 Aoû - 22:06

Deux chaussures sans tâche se posèrent sur les pavés abîmés de la rue. Une paire de mains gantées souleva les pans de la robe canari savamment élaborée, neuve qui plus est, afin qu’elle ne se souille pas. La femme qui venait de descendre du fiacre était habillée à la dernière mode, sur ses épaules reposait un châle de laine à grosses mailles d’un blanc crème et sa chevelure coiffée d’une fleur de tissu assortit à ses vêtements venait compléter sa tenue. Rien n’avait été laissé au hasard. Ce soir, Ilsa Bennet voulait être sophistiquée et n’être confondue avec aucune autre, elle désirait qu’on la remarque, que l’on chuchote sur son passage, que sa nouvelle création fasse rougir d’envie les femmes en présence au salon. Qu’elle appréciait rendre jalouse les bourgeoises, c’était l’un de ses petits plaisir, ce qui était encore plus drôle c’est que ces femmes ne se doutaient pas qu’elle puisse les entendre chicaner derrière son dos. Une véritable distraction ! Miss Bennet n’était pas ici uniquement pour donner du rêve aux Londoniennes, elle voulait assister à des débats, rencontrer des hommes d’esprit, des personnes capable de lui donner le change. Cette époque, l’année 1842, était un véritable nid de génies. On y trouvait de sublimes énergumènes, des nouveautés dans un monde nocturne dont la jeune femme ne pouvait s’échapper.
D’un pied léger, la vampire traversa les quelques mètres qui la séparaient de l’entrée du célèbre Salon Spirit. Il était noir de monde. Quelques personnes la saluèrent, elle leur rendit aimablement leur bonsoir et échangea quelques mots de courtoisie. Il faisait chaud, elle voyait la transpiration sur le visage des convives. Elle n’avait heureusement plus ce problème, même si cela pouvait paraitre étrange pour certains. Ilsa pénétra plus en profondeur dans ce lieu où les artistes, les classes moyennes et aisées se réunissaient l’après-midi et le soir pour échanger leurs opinions. Elle apprécia de voir quelques regards la suivre et admirer ses courbes. Tranquillement, elle passa de groupes en groupes. Elle était très connue ici, elle faisait partie des artistes de la ville, de plus elle côtoyait les habitués depuis plusieurs années déjà.
Ilsa trouva un ilot intéressant et se plut à écouter ce qui y était dit. Elle se mêla à la conversation, acceptant la boisson qu’on lui proposa en évitant soigneusement de la boire. Dans ce cercle se trouvait un homme qu’elle avait vu quelques fois sans jamais avoir eut l’occasion de lui parler. Elle le trouva charmant. Un artiste, c’était certain.


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MessageSujet: Re: Hasard et bonne fortune. Hasard et bonne fortune. Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 14:07

Duncan avait répété avec le reste de la troupe toute la journée pour se préparer à l'avant première de demain après-midi, il devait être 20h lorsqu'il décida de se rendre comme chaque soir au Spirit le salon des artistes. Il avait découvert cet endroit il y a bien des années en arrière lorsqu'il avait commencer à travailler pour le directeur du HillsBurry Theatre, il se fit vite connaître auprès des artistes et autres badauds. Dès ses débuts Duncan prit goût à parler pendant des heures durant avec les différents artistes de Londres autour d'alcools divers et variés. Ce soir, le Spirit était noir de monde, l'alcool, la fumée et la chaleur commençaient déjà à faire leur effet, lorsque Duncan vit cette créature apparaître devant lui. Elle n'était pas comme les autres femmes artistes présente ce soir, elle paraissait douce et fraiche comme si la chaleur ne l'affectait pas. Quelle magnifique vision, il l'avait déjà aperçue à plusieurs reprises sans ne jamais avoir eu vraiment l'occasion de lui parler. Il devait surement s'agir d'une noble au vue de sa tenue vestimentaire, ces femmes aimaient venir flirtez avec les artistes, cela leurs permettaient pour une nuit de quitter leurs vie monotone. Duncan pensait déjà à comment il allait s'y prendre pour la conquérir. Lorsque cette lady traversa la pièce, les regards était tous tournés vers elle et les gens s'écartaient sur son passage, elle parlait ci et là avec quelques groupes d'artistes. Puis elle s'approcha de la table, elle commença à prendre la parole, Duncan fut surprit il ne s'attendait à ce qu'elle soit une artiste, les hommes attablés lui proposèrent rapidement de la boisson et les sujets défilèrent.

- Je me présente, Duncan S. Miller. J'ai ouïe dire que vous étiez une artiste ? Quelle est votre domaine ?

Duncan s'imaginait déjà poser pour une de ses œuvre et il pourrait bien lui montrer ses quelques talents cachés. Il était même certain qu'elle accepterait cette invitation osée...

- Aimez-vous le théâtre Madame ? J'incarne le premier rôle de la pièce du célèbre Richard Brinsley Butler Sheridan au HillsBurry Theatre. Pourquoi ne pas venir à l'avant première demain après-midi ? Et après nous pourrions aller dans mon jardin ? J'aimerais que mes roses vous voient !
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Ilsa Bennet
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MessageSujet: Re: Hasard et bonne fortune. Hasard et bonne fortune. Icon_minitimeSam 27 Aoû - 0:23

Miss Bennet était entourée d'hommes d'âges divers, certains jeunes dont les yeux pétillaient d'insouciance, d'autres d'âge mur qui étaient maintenant bien loin d'être de candides garçons, et des hommes à la peau sillonnée de rides plus ou moins profondes. Tous avaient leur charme aux yeux de la vampire. Contrairement aux humains, ils éprouvaient de l'attirance envers n'importe quel être: homme, femme, jeune ou vieux, répondant ou non aux canons de beauté en vigueur à cette époque. Un humain était désirable, peu importe son apparence corporelle, il contenait du sang, la raison de vivre d'un vampire. Sa seule façon d'exister. Mais outre le nectar succulent que seule cette race possédait, ils étaient fascinant pour Ilsa. Les humains, ce qu'elle avait été autrefois, se révélaient créatifs et changeants, de véritables artistes, des personnes auxquelles elle s'attachait lorsqu'ils la touchaient.
Ilsa aimait la race humaine.
Elle ne les voyait pas comme une source de nourriture, ou comme des êtres inférieurs, mais ils étaient plus semblables à une source d'inspiration, ou bien un moyen de contrer l'ennui parfois. La vie en compagnie des humains rythmait les nuits de cette femme au corps si jeune et parfait. A leurs yeux, l'apparence était beaucoup de chose, l'habit donnait immédiatement l'information sur la personne qui se trouvait face à vous. Et tandis qu'elle participait à la conversation elle n'avait pu s'empêcher de remarquer ce bel homme tout fringuant qui la quittait peu des yeux, ils échangeaient quelques regards depuis son arrivée. Bien entendu nombreux étaient ceux qui la regardaient du coin de l'oeil, mais elle ne leur donnait pas le change. Cet homme qu'elle supposait être un artiste l'aborda directement et se présenta à elle comme si personne d'autre ne pouvait les entendre. Elle s'étonna de la manière directe qu'il avait de converser, mais apprécia particulièrement.


- Je suis enchantée de faire votre connaissance Mr. Miller. En effet, je suis une femme artiste, j'ai pratiqué pendant un temps la peinture, mais ma préférence se dirige vers la sculpture. J'aime modeler les corps de mes mains.

La noble sourit aimablement en se demandant où pourrait les mener leur échange verbal.

- Oh! Je me nomme Ilsa Bennet, ajouta-t-elle poliment. Il m'arrive d'être étourdie.

Que de mensonges elle disait là! Elle n'oubliait jamais rien, pas uniquement parc qu'elle était vampire, mais aussi parce qu'elle adorait stoker des informations futiles et les utiliser plus tard à bon escient. Et puis, pour ne pas s'emmêler dans ses fausses excuses elle devait être minutieuse.

- Le théâtre permet de vivre tant de choses Mr. Miller! J'en suis folle! Et vous êtes l'un de ces nouveau acteurs, la chance est de mon coté, n'est-ce pas? Mais malheureusement je dois décliner votre invitation, votre première représentation devra se dérouler sans moi, je suis vraiment navrée. Vous en m'en voulez pas j'espère?

Ilsa fit une mine penaude très convaincante. Personne ne pouvait résister à cet air qui la rendait d'autant plus irrésistible tant elle paraissait fragile. C'était amusant de jouer ainsi. Alors que certains soirs elle serait resté plus distante, elle laissait libre cours à ses lubies et s'inventait un nouveau personnage à la hauteur de cet inconnu qu'elle venait de rencontrer. Si elle avait été une humaine, leur âge aurait été presque identique. Le pauvre ne pouvait se douter de la véritable personne qui se tenait devant lui. Mais elle ne lui voulait aucun mal.

- Si vous tenez vraiment m'avoir dans votre public, pourquoi ne pas me proposer une autre représentation? Je préfère sortir pendant la soirée, dans la pénombre nocturne je suis d'autant plus envoutée par ce monde créé par les dramaturges. Et je trouverais très agréable de m'entretenir avec vous sur vos prouesses, mon cher. Alors, quand me donnez-vous rendez-vous? J'ai hâte de voir ce dont vous êtes capable, ajouta-t-elle plus bas avec un petit sourire.

Pendant sa conversation avec Duncan S. Miller, Ilsa s'était rapprochée de lui si bien que les gens autour auraient du tendre l'oreille pour entendre leurs dires. Elle avait déplacé sa chaise pour qu'ils soient proche au point de lui poser sa main gantée sur l'avant bras, ce qu'elle fit bien entendu. Rien n'était plus sensuel que le toucher.


- Je vous avoue Duncan que je vous trouve très charmant, mais que cela ne se répète pas, je risquerais d'avoir des ennuis à parler ainsi. Vous êtes un homme de confiance, n'est ce pas?


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MessageSujet: Re: Hasard et bonne fortune. Hasard et bonne fortune. Icon_minitimeSam 27 Aoû - 19:00

Les hommes autour de la table n'avaient aucune chance, Duncan avait réussi à capter son attention et il ne la laisserait pas le « quitter » de si tôt, elle lui appartenait le temps de cet échange verbale. Elle était donc sculpteur et anciennement peintre, ce qui nécessite une très grande imagination. Duncan espérait qu'elle en avait autant pour son métier que pour le plaisir... Il gardait un très bon souvenirs de ses nuits passés avec des femmes artistes, elles débordent d'idées qui ferait rougir bien des vierges. Il était à présent sûr qu'il la mettrait dans son lit, peut-être même dès ce soir, en effet la noble venait de rapprocher sa chaise de la sienne et commençait à lui effleurer le bras. Mais c'est avec une mine penaude que la noble fit redescendre Duncan sur terre, elle venait de décliner son invitation. Comment était-ce possible ? Il était sûr de lui, cela cachait quelque chose...

- Bien Madame, je suppose que vous aurez beaucoup d'autres occasions d'assister à des premières et de pouvoir entrer dans les loges privées de futur grands dramaturges...

Duncan espérait la faire craquer ainsi, il pensait l'avoir toucher, mais la noble n'en démordit pas.

- De toute façon, je serais aussi bon demain quand dans deux jours, alors pourquoi ne pas venir la représentation que nous donnons après demain soir ? La pièce commencera vers 21h, cela vous conviendra-t-il ?

C'était à ne plus rien y comprendre, elle refusait de le voir, tout en le trouvant très charmant, Duncan était troublé. Il n'arrivait pas à cerner cette magnifique créature. Ce qui l'excitait d'autant plus.
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MessageSujet: Re: Hasard et bonne fortune. Hasard et bonne fortune. Icon_minitimeMer 14 Sep - 11:34

La Vampire lu tout de suite la déception sur le visage du dramaturge, il ne devait pas être habitué aux refus. C’était un bien joli garçon et l’on pouvait comprendre que les femmes se laissaient prendre à son jeu, elle-même aurait bien partagé plus que de paroles avec lui, mais il ne lui était pas permit de sortir sous l’astre du jour. C’était un regret qu’elle gardait de sa vie d’entant, cependant elle se réconfortait avec de nombreux autres plaisirs dont seuls les êtres de la nuit pouvaient profiter. Cette nuit n’était pas terminée, il y aurait certainement d’autres surprises, et s’il n’y en avait pas Ilsa rencontrerait à nouveau Duncan. Elle se sentait attirée par lui, à cause de son sang ou par véritable intérêt pour sa personnalité, elle n’aurait su le dire.
La réponse que lui fit le jeune homme donna le sourire à la créature nocturne. Il essayait de la faire changer d’avis, comme s’était touchant. Il ne pouvait savoir ce qu’elle cachait, il devait imaginer qu’elle se refusait à lui pour le faire languir, ou simplement par pudibonderie. Ils étaient en public après tout. Ilsa Bennet lâcha le bras du dramaturge et se donna un air faussement distant.


- Oui c’est bien vrai, j’ai déjà eu de nombreuses occasions de partager mes journées en compagnie d’artistes de renoms, vous connaissez certainement McFear, c’est un vrai régal de converser avec lui ! J’ai bien envie de le revoir d’ici peu, vous avez bien fait de m’y faire penser ! Merci Mr. Miller.

Il était temps qu’elle arrête de vanter les charmes d’un autre homme sinon son agneau risquerait de le prendre mal. Alors elle se mit à rire, la main posée devant sa bouche pour dissimuler ses canines.

- Suis-je une bonne actrice cher Duncan ? Ne le prenez pas mal, j’ai seulement voulu vous rendre jaloux quelques instants. Ne m’en voulez pas, elle lui sourit d’un air espiègle. Se serait un véritable plaisir de venir assister à cette pièce où vous jouez d’ici deux soirs, j’espère avoir aussi l’honneur d’être admise dans vos loges…

Et ce n’était pas uniquement pour l’amadouer qu’elle venait de dire cette dernière phrase. Elle voulait être en sa compagnie loin des gens, elle désirait le voir fardé après sa représentation et le voir faire tomber le masque. Découvrir qui il était sous cette carapace d’acteur l’intriguait. Dans son esprit passa furtivement l’image de James, son créateur et amant. Ils avaient les mêmes mâchoires. Elle éloigna cette pensée, ce n’était pas cette ressemblance qui l’attirait, non. Non. Il y avait quelque chose d’autre.

- J’ai hâte de voir vos talents. A vraie dire j’aimerais que vous jouiez dès ce soir pour les découvrir ! Mais je suis trop impatiente. Cela ne fait jamais de mal à personne d’attendre un peu. Le plaisir n’en est que décuplé, n’est ce pas ?

La Vampire jouait de ses charmes, elle regardait le jeune homme du coin de l’œil, ou détournait le regard. Elle se penchait vers lui pour parler, ainsi s’il respirait il sentirait l’odeur de son parfum et de son corps. Elle portait parfois ses mains à des endroits stratégiques pour que les yeux de son interlocuteur les suivent.
Elle voulait être désirable.


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MessageSujet: Re: Hasard et bonne fortune. Hasard et bonne fortune. Icon_minitimeDim 9 Oct - 18:47

Duncan commençait à voir rouge lorsque Mlle Bennet lui avoua qu'elle n'était en rien attirée par McFear.

- Même en dehors du théâtre ce personnage m'insupporte, c'est une chose de vouloir me voler mes premiers rôles, mais s'en est une autre de vouloir me voler mes fleurs...

Malheureusement pour Duncan, Mlle Bennet avait entendue cette réflexion, mais il ne fit comme si de rien n'était et continua de la charmer pour être bien sur qu'elle n’oublierait leur rendez-vous d'après demain.

- Donc Mlle Bennet je compte sur vous après demain pour la représentation, et s'il vous plait ne faite pas faux bond à celui va bientôt devenir votre plus grand admirateur en matière de sculpture, dit Duncan à très haute voix pour que toute l'assistance l'entende.

Duncan se leva, prit la main de la jeune femme et lui fit un baise main tout en la regardant dans les yeux , et lui chuchota doucement :


- J'ai hâte de vous retrouver Mlle Bennet, je compterais chaque heures me séparant de vous et je tiens à vous dire que ce rôle que j'interpréterai de demain n'aura de goût que lorsque vous serez dans les gradins. Je jouerai pour vous et pour vous seule.

Duncan fit signe aux autres artistes de sa table et traversa le café encore bondé à cette heure. Il régla sa note et celle de Mlle Bennet au barman et sorti s’aérer les idées et s'allumer une cigarette qu'il avait acheter sur Trafalgar Square un peu plutôt dans la journée. Quel étrange soirée venait-il de passer, les rares femmes qui s'étaient refusé à lui avaient souvent de bonnes excuses, un mari haut placé ou des choses de ce genre... Mais jamais une lady ne lui avait dit non juste pour le plaisir de le faire languir. Cette situation l'intriguait. * Mais qu'est-ce qu'il t'arrive Duncan ? Ressaisis toi, tu à encore le premier rôle dans une pièce demain et tu te tracasse avec une prude que tu ne reverra peut-être pas de si tôt.* [i]Le temps de sortir de ses pensées, il était déjà arrivé à ça chambre sur Nina's Park. Il ouvrit la porte, se dévêtit, prit soin de plier correctement sa chemise crème et son pantalon sombre, et se coucha dans le plus simple appareil, et s'endormit aussitôt.
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MessageSujet: Re: Hasard et bonne fortune. Hasard et bonne fortune. Icon_minitimeMar 18 Oct - 11:13

Comme il était gentil, à lui faire toutes ces caresses, sa manière de parler était typique de ces hommes habitués à côtoyer les femmes et à leur faire miroiter le meilleur d’eux-mêmes. Mais en y réfléchissant, il commençait déjà à s’approprier sa personne, « mes fleurs » en était la preuve. Ils ne se connaissaient que depuis quelques heures à peine et elle était déjà sienne. Enfin, il espérait qu’elle le devienne. Ah ! Les joies de la chasse… Qu’il était charmant.

- Ne vous faites aucun souci, je serais présente à votre représentation. Sans faute je vous l’assure, dit Ilsa alors que le jeune homme se levait.

Elle comprit qu’il allait partir, mais elle resta assise sur son siège, les yeux levés vers lui, elle lui tendit sa main. Il la prit et l’effleura de ses lèvres. Elle aurait voulu les posséder. Mais pas ce soir, pas encore. Il serait grand temps d’être entreprenante la fois prochaine. Alors qu’il s’était redressé, elle sentait encore son souffle chaud lui caresser l’épiderme. Elle suivit sa silhouette masculine du regard, jusqu’à ce qu’il s’évapore dans la masse corporelle de la foule.
Elle se sentait désolée de ne pouvoir le revoir plus tôt. La soirée perdit vite de sa saveur. Personne ne l’intéressait et son esprit était tendu vers ce délicieux Duncan. Ses fréquentations, certaines amicales, ne réussissaient pas à lui extraire cet artiste de la tête, si bien qu’elle décida après une bonne demi-heure qu’il était temps qu’elle quitte le salon. Elle salua rapidement les connaissances qui l’entouraient et elle sortit. D’abord elle pensa rentrer dans sa demeure grâce à un fiacre, puis elle se ravisa. La nuit était belle et ce n’était pas la peine de la gâcher pour les beaux yeux d’un homme. Après un coup d'oeil rapide aux alentours, elle sauta dans les airs et ses pieds entravés dans ses jolis bottines noires se posèrent délicatement sur les tuiles d'une haute maison. Ilsa respira l'air et en emplit ses poumons d'une grande goulée. Elle avait soif, mais pas assez encore pour se nourrir. Dans deux jours cependant, elle serait certainement tentée de croquer cet homme si avenant...
Il lui vint alors l'envie de créer. Une irrésistible envie de nouveauté s'empara d'elle. Son art avait besoin de s'exprimer, alors aussi volatile que la brume, elle s'évapora et partit se réfugier dans un endroit tranquille qu'elle connaissait bien, un vieil atelier de couture situé près des docks, elle aimait s'y rendre alors que les propriétaires étaient absents pour leur voler quelques unes de leurs nippes et en faire de véritables chefs d'œuvres. Grâce à ses capacités vampiriques, elle pouvait modeler le tissus au grès de ses envies et elle créait, sans se fatiguer, des habits plus innovants les uns que les autres. Elle aimait porter ses créations, mais nombre d'entre elles finissaient dans le fond d'une armoire. Personne n'oserait porter de telles choses, pas encore.
Parfois, elle éprouvait le désir de montrer au monde entier ce qu'elle savait faire. Ils seraient tous abasourdis par son talent. Mais viendrait alors les journalistes, ces fouineurs et empêcheurs de tourner en rond, ils voudraient connaitre ses secrets. Elle ne pourrait les révéler.



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