Forum RPG - Londres au XIXème siècle. Incarnez Vampires, Loups-Garous, Lycanthropes, Homonculus, Chimères, Alchimistes, Hunter...et choisissez votre camp dans une ville où les apparences n'ont jamais été aussi trompeuses...
Auteur Message Invité Invité Sujet: Wynn Leichenhalle Dim 25 Sep - 18:54 Fiche d'identité - Nom : Leichenhalle- Prénom : Wynn- Sexe : Homme- Age réel : 259 ans- Age d'apparence : 25 ans- Origine : Né à Ploiesti, en Roumanie, le 26 Janvier 1583.- Classe sociale : Bourgeois- Emploi : Officiellement, Wynn est un violoncelliste et concertiste réputé en Angleterre et en Allemagne pour son talent et sa virtuosité. Il se prête parfois au jeu de la composition et de la direction. Officieusement, la véritable profession de Wynn est celle d'assassin et tueur à gages. Discret et particulièrement méticuleux, il ne recule devant rien et adore s'adonner à la torture pour soutirer quelques informations. Poisons, balles, poignards, qu'importe, il a su trouver une forme d'art dans le meurtre qui le rend un peu morbide par moments.
Race Vampire - Clan : Tzimisces (D'un clan opposé à celui de son maître, Wynn a été élevé par d'autres Tzimisces.)- Lignée : Inconnues- Secte : Indépendant (Issu d'un des clans fondateurs du Sabbat, Wynn devrait appartenir à cette secte, mais ses idéaux et son statut d'observateur en font davantage un indépendant. Il préfère ne pas prendre part à un combat qu'il juge inutile et puérile, et préfère vivre égoïstement sans vraiment se soucier de cette guerre.)- Capacités spéciales : Comme tous les vampires, Wynn possède un charme et une beauté particulière. Sa carrure impressionnante liée à son air mystérieux ont quelque chose de surnaturel. Ses sens sont surdéveloppés, notamment sa vision nocturne et son ouïe fine. L'ombre est sa plus fidèle amie, et si Wynn ne peut guère contrôler plus qu'un petit animal par la pensée, il est néanmoins doué d'une habilité et d'une vitesse hors du commun.
Description physique - Taille : 195 cm- Poids : 85 kilos- Yeux : Ses iris sont d'un étrange bleu tirant sur le violet, et ses cornées ont la particularité d'être d'un noir profond.- Cheveux : D'un blond cendré virant sur l'argenté, ils sont légèrement ondulés et lui arrivent aux hanches.- Vêtements : Wynn est un vampire discret qui affectionne le noir, le bordeaux et le bleu marine. Il apprécie la sobriété alliée à l'élégance, et porte la plupart du temps un pantalon noir en partie couvert par de hautes cuissardes de cuir noir. Une chemise noire ou blanche lui couvre le dos, et il ne porte généralement qu'une veste noir ou bordeaux en plus de son long manteau.- Particularités : La cornée noire de ses yeux alliée au violet de ses iris, ses longs cheveux aux reflets argentés et les stigmates noires qui lui parcourent le dos sont les principaux éléments insolites de son physique. Ses stigmates ont d'ailleurs tendance à remonter le long de son cou quand Wynn est en manque de sang ou gravement blessé. Le vampire a aussi la particularité d'être ambidextre.- Description générale : "Ma mère répétait souvent que les anges m'avaient sculpté à leur image. Étant petit, je ne comprenais pas ce qu'elle voulait dire, bien sûr. Selon moi, j'avais les traits trop fins, le visage trop pâle, les cheveux trop blonds... Devenu adulte, je dépassais mon père, déjà grand, de quelques centimètres, et j'avais perdu ces traits trop efféminés à mon goût. Par pur esprit de provocation pour ma mère, je me suis même laissé poussé un bouc. Je n'ai jamais coupé mes cheveux, même s'ils ont virés à l'argent depuis ma transformation, et c'est avec étonnement que parfois, je me rend compte qu'ils m'arrivent aux hanches. Si j'étais plutôt maigrelet avant ma transformation, j'ai prit quelques muscles, ce qui me donne une allure plus athlétique, sans aucun doute. Malgré tout, j'ai toujours les mains aussi fines. D'une pâleur fantomatique, on devine aisément les réseaux de veines qui les parcourent, sous la peau translucide. Des doigts interminables, semblables aux pattes d'une araignée, voilà à quoi elles ressemblent. Des mains de musiciens, comme on me l'a souvent dit. Il est vrai, me direz-vous, que j'ai un physique plutôt avenant. De moins c'est ce que je crois, à vrai dire ça ne m'intéresse plus beaucoup. Cependant, vous reculeriez en voyant mes yeux, j'en suis certain. Jadis, ils avaient la couleur de l'améthyste, un beau violet hypnotisant et plutôt rare. Mes iris étaient entourés d'un blanc nacré, ils sont à présent prisonniers d'un noir d'ébène tout à fait insolite. Je ne sais si c'est ma transformation qui m'a changé, mais toujours est-il que cette particularité pour le moins étrange me donne un regard tout sauf avenant. Certains diront terrifiant, d'autres intriguant, mais que c'est une anomalie. Je crois vous avoir tout dit de moi... Du moins tout ce que vous êtes en droit de savoir."
Caractère - Généralités : Habituellement, Wynn est quelqu'un de très calme et posé, qui s'impose rarement dans une conversation. Il se présente davantage comme un observateur que comme un acteur. Il ne parle que s'il y est invité, et peut parfois passer pour quelqu'un de timide et réservé, à vrai dire. Particulièrement patient, les activités longues et fastidieuses ne le dérangent en aucun cas, mais il a horreur de l'échec. Etant d'un naturel particulièrement orgueilleux, il n'aime pas qu'on lui résiste et calculera toujours finement sa stratégie pour être certain de remporter la partie: S'il ne considère pas la traque comme un jeu, il la construit pourtant comme tel. C'est un fin manipulateur qui masque sa véritable nature sous un calme apparent: Il est en réalité cruel et impitoyable, adepte du sang à outrance et cynique. Il manie l'ironie de telle sorte qu'il en a fait sa meilleure arme pour déstabiliser un individu un peu trop faible. C'est un menteur né qui sait rallier à peu près n'importe qui à son jugement, tout en ne révélant jamais la vérité. S'il n'aime pas qu'on lui tienne tête, il sait tout de même reconnaître la valeur d'une personne et peut s'incliner, dans de rares occasions, ou parce que la situation l'oblige. Mais ce caractère en apparence serein cache en réalité un tout autre malaise. Wynn semble imperturbable, mais il est une chose qui le terrifie plus que tout: Ses propres yeux. Il ne supporte pas le moindre reflet, miroir ou eau, de ses prunelles, sans quoi il peut être prit d'un violent accès de rage ou encore de panique pure et simple. En quelque sorte, un miroir suffit à lever son masque glacial, mais encore faut-il être assez rusé pour le savoir. S'il est contrarié ou simplement de mauvaise humeur, il faut assez peu de choses pour le mettre en colère. Ce sera cependant une colère froidement calculée qui fera disparaître toutes traces d'insolence ou de désinvolture, et laissera place à un sadisme exacerbé ou une propension à la destruction quelque peu inquiétante. Wynn peut également se montrer bien plus agréable en présence d'un autre musicien, et une douce mélodie est souvent la meilleure solution pour calmer sa colère. C'est un vampire profondément solitaire, qui s'est volontairement coupé des autres pour ne pas avoir à souffrir de nouveau de la perte d'un être cher. Il refusera toujours de le dire, mais s'il se tient à ce point à l'écart des gens, c'est en partie pour ne pas être dérangé, mais surtout pour ne pas sentir à nouveau son coeur se briser par le chagrin. Il ne garde pas le portrait d'Elizabeth pour rien, mais bien parce que malgré tout ce qu'il peut dire, il n'arrive pas à l'oublier.- Loisir(s) : Violoncelliste depuis son plus jeune âge, Wynn est un véritable virtuose qui n'a jamais cessé de jouer. Ses trois siècles d'existence lui ont permis d'acquérir un répertoire assez riche et varié, et il n'est pas rare de le voir se produire pour un bal, ou simplement de jouer pour son propre plaisir. Au sens strict du terme, Wynn n'est pas un grand joueur, les jeux enfantins de l'amusent pas du tout. En revanche, dès qu'il s'agit de tromper, de manipuler, il devient bien plus intéressé. Les jeux d'argent ou de bluff l'amusent tout particulièrement.- Religion : Difficile d'imaginer que Wynn puisse croire en quelque chose. Il a un jugement très rationnel et logique du monde, et estime que toute chose peut s'expliquer mathématiquement.- Qualité(s) : D'un calme à toute épreuve, Wynn sait prendre du recul par rapport à bien des situations, embarrassantes ou critiques, et prend toujours le temps de réfléchir à plusieurs alternatives, ce qui lui permet de se tirer de quelques mauvais pas. Il sait se montrer très courtois et galant si la situation l'oblige, et peut apparaître comme étant un homme très distingué... Si du moins il est de bonne humeur. Manipulateur né, il sait manier le verbe pour faire croire n'importe quoi à n'importe qui, tout en restant toujours très poli et surtout très distant. Dans son travail, Wynn est quelqu'un d'appliqué. Il aime les choses bien faites et sans bavure, et s'applique toujours à mener son travail à bien, ce qui le rend parfois effrayant. Pour finir, c'est un musicien talentueux, qui prêtera toujours une oreille attentive à une belle mélodie ou un timbre enchanteur.- Défaut(s) : Si ses qualités sont moindres, elles dissimulent à la perfection ses plus abjectes défauts. D'un naturel très renfermé et solitaire, Wynn cherche constamment à être seul, à tel point qu'il s'attire le mépris de certains, d'autant que ce besoin de solitude finira par le ronger. Ses colères sont certes rares mais très violentes. Capable de provoquer un véritable carnage s'il est contrarié, il n'hésitera pas à calmer ses nerfs dans un bain de sang et de tripes. Etrangement, il est d'un sadisme rarement égalé. Pour peu qu'il ait à extorquer des informations à une cible, il ne résistera pas à l'envie de la torturer pendant des heures sinon des jours avant de l'achever. Il se montre très inventif et rusé en matière de torture, et jonglera entre les poisons lents et le scalpel, sans oublier quelques petits jeux malsains dont il a le secret... Il peut lui arriver d'être bougon et renfrogné, ce qui le rend encore plus désagréable qu'à son habitude. Mais cette attitude est souvent passagère et préférable à la colère, dans son cas. Il a un profond mépris pour les conventions, et ne se pliera jamais de plein gré à un régime, quel qu'il soit. Il se dicte ses propres règles et supporte difficilement qu'on lui impose des directives. S'il est vampire depuis presque trois cents ans, il garde néanmoins quelques traits caractéristiques d'une bête, d'un animal, et se montre très sauvage et farouche, parfois. Finalement, Wynn est une personne qui peut montrer une façade très avenante, mais au fond, il est purement insupportable et a le comportement d'un véritable sociopathe, si ce n'est psychopathe, dans son cas. Il faudrait beaucoup de courage et de ténacité pour l'obliger à se montrer tel qu'il est... Ou simplement le pousser à bout.
Background - Résumé : Né en Ploiesti en Roumanie en 1583 au sein d'une famille bourgeoise, Wynn a vécu une enfance ordinaire, entouré d'un père bienveillant et d'une mère aimante. D'un naturel calme et studieux, son père lui enseigne son métier de médecin, mais Wynn préfère apprendre le violoncelle, instrument de prédilection de sa mère. A la mort de cette dernière, il se voit forcé de reprendre le cabinet de son père et délaisse peu à peu l'instrument.
C'est lors de sa dernière représentation qu'il rencontre Elizabeth, une jeune pianiste avec qui il se lie étroitement. Il se consacre alors entièrement à la pratique du violoncelle et à la composition, en compagnie de sa jeune fiancée.
Ce pendant, la découverte de deux revolver issu de la magie noire et de l'alchimie vont bouleverser sa vie. Alors qu'il doit les remettre à un vieil aristocrate, il découvre que celui ci est en réalité un vampire. Pour le punir d'avoir touché les revolver avant lui, ce vampire assassine Elizabeth sous ses yeux, et fait de lui une créature de la nuit à son image.
Laissé pour mort, Wynn est contraint de découvrir seul la vie d'un vampire, mais est recueillit par les membres du clan Tzimisces qui l'éduquent et l'aident à contrôler ses pouvoirs. D'apparence docile, Wynn nourrit pourtant son esprit de vengeance envers le vampire qui a tué sa fiancée. N'ayant de cesse de le traquer, il vient s'installer à Londres, où il apprend que celui qu'il cherche s'y cache. Musicien de talent et assassin renommé, il dissimule ses réels activités de tueurs sous celle d'un honnête musicien.
Sa rencontre avec le Comte Keï l'amène à lui vendre ses services d'assassin, mais son insolence envers cet homme lui vaut des remontrances qui lui restent en travers de la gorge.
Confronté à Elizabeth, une jeune vampire incontrôlable, Wynn se voit forcé de se charger de son éducation, chose qui ne l'enchante pas du tout. Les deux vampires se font d'abord face avant de comprendre qu'ils se ressemblent finalement trop pour se haïr, et décident de s'ouvrir l'un à l'autre.
- Enfance : Issu d'une famille bourgeoise assez aisée, Wynn connait une enfance ordinaire, aimé de ses parents et de son jeune frère. C'est un enfant très calme et effacé, studieux et toujours avide de connaissance. Il étudie très vite les langues et la médecine ainsi que la musique, qui se révèle être la discipline dans laquelle il excelle réellement. Très sensible à la musique, Wynn délaisse peu à peu ses études scientifiques pour se consacrer totalement au violoncelle.
Le décès de sa mère alors qu'il n'a que dix neuf ans le force à arrêter son début de carrière de musicien pour aider son père et son frère. C'est sa rencontre avec Elizabeth, une jeune claveciniste qui l'orientera définitivement vers la musique.
- Éducation : - La musique : Elevé très jeune au son de la viole de gambe de sa mère, Wynn commence à apprendre le solfège et le violoncelle dès l'âge de sept. Il se révèle très doué pour l'instrument et possède une oreille très affûtée et incroyablement juste. C'est un virtuose et un musicien de génie, qui sait se faire à tous les registres avec une vélocité hors du commun. Il pratique également le violon à ses heures perdues et le piano, que lui a enseigné sa regrettée fiancée. Cependant, il n'en joue que rarement, son souvenir étant encore trop présent dans son esprit.
- Les sciences : Fils d'un médecin, Wynn était destiné à reprendre le cabinet de son père, c'est pourquoi il possède de grandes connaissances en médecine. Si les pratiques ont beaucoup évoluées depuis le 16ème siècle qui l'a vu naitre, le vampire s'est adapté aux nouveautés mais use du scalpel avec bien moins de gentillesse qu'auparavant.
- L'Alchimie : Wynn n'en connait l'existence que depuis peu, grâce à Phorao, mais il est fasciné et méfiant à la fois face à ces pratiques étranges. L'alchimie l'intrigue dans le sens où il aimerait en comprendre l'essence.
- Les langues : Né en Roumanie, Wynn parle couramment le roumain mais aussi l'allemand, sa langue paternel, et l'anglais, langue d'adoption. Il possède quelques vagues notions d'italien et de français.
- Histoire : Spoiler: Deux gouttes de sang tombèrent sur sa main. Il attarda son regard sur l'incongruité de la chose. Le rouge carmin tranchait avec la pâleur de sa peau, et il s'empressa d'effacer cette souillure d'un coup de langue. La substance rougeâtre avait un goût métallique d'où se distinguait l'arôme amer du cyanure, qui le fit frissonner d'amusement. La saveur musqué de l'opium, l'amertume du poison, le parfum du rhum, toutes ces saveurs mêlées à l'âpreté du sang avaient le don d'exciter ses papilles, qui en redemandaient alors, encore et encore. Relevant la tête, il fixa de ses prunelles violettes celui qui semblait être son interlocuteur. Celui-ci, prit de convulsions, transpirait beaucoup et peinait à garder les yeux ouverts. -Tu as dis vouloir connaître la raison de ma présence ici... Nous savons tous les deux que tu ne ressortiras pas vivant de cette pièce. Si le cyanure n'a pas raison de toi, mes crocs se chargeront du reste. Alors je consens à t'en dire un peu plus sur moi. Je ne me souviens pas avoir jamais raconté mon histoire à qui que ce soit, tu seras donc le premier à l'entendre , ajouta-t-il en étouffant un ricanement. Il se redressa sur sa chaise et posa un doigt sous le menton de l'autre pour le regarder avec attention. -Je n'ai pas connu les sombres rues de Londres, dans mon enfance. J'ai vu le jour en 1583 à quelques milliers de kilomètres d'ici, à Ploiesti, en Roumanie. Il me reste peu de souvenirs de ma petite enfance... Je me souviens surtout des hivers glacés où la neige semblait vouloir nous envelopper de son étreinte immaculée, et de la douce chaleur qui régnait au manoir de mes parents. Ils n'étaient pas issus de la noblesse mais possédaient une belle propriété qui a fait le bonheur de mes jeunes années... J'étais un enfant calme sérieux, tout le contraire de mon petit frère, intrépide et insouciant... J'ai toujours eu du mal à concevoir un amour inconditionnel pour mes géniteurs, mais je n'avais pas pour autant de mépris pour eux... , son regard se perdit dans le vague avant qu'il ne reprenne, Ainé de ma famille, je devais reprendre le travail de mon père à sa mort, et je m'employais avec sérieux à cette tâche, persuadé qu'une force supérieure avait choisie cette voie pour moi. Mais à mes sept ans, ma mère m'offrit un objet qui changea à jamais ma façon de vivre: Mon premier violoncelle. C'est avec une joie presque extatique que je me mis avec enthousiasme à l'apprentissage de la musique. Si je me révélais plutôt doué pour cette pratique, c'est avant tout le frisson fébrile de caresser les cordes de mon archet, qui inspira en moi cette passion pour l'instrument. Dès lors je ne cessais plus de jouer, à tel point que j'en délaissais l'enseignement de mon père, qui n'eut pas le coeur à me le reprocher. Le vampire lâcha finalement le menton de l'homme, se laissant aller contre son dossier avec nonchalance. Le voir ainsi en pleine agonie ne semblait pas l'importuner, ni même l'amuser. -Passée l'enfance, je délaissais l'apprentissage de la médecine pour m'adonner pleinement à la musique. A dix sept ans, je me produisais dans de nombreux salons et théâtres de Roumanie et de Bavière, ne me lassant plus de ces incessants voyages. La chance semblait me sourire, jusqu'à ce qu'à dix neuf ans, ma mère ne meurt suite à une violente chute de cheval. Je me devais de m'occuper de mon père, choqué, et de mon frère, encore trop jeune pour être autonome. J'ai un instant cru devoir laisser ma passion, et je passais plusieurs mois sans toucher mon instrument, reprenant peu à peu le chemin que mon père avait jadis tracé pour moi. Je l'aidais dans son travail, m'occupait de mon frère et retrouvait une existence bien plus monotone qu'auparavant. J'atteignais ma majorité, et malgré mon détachement affectif pour ma propre famille, je me sentais obligé de rester. Conscient du sacrifice que cela entrainait pour moi, mon père m'enjoignit à me produire une dernière fois, pour me permettre de goûter à nouveau à cette sensation de félicité qui m'envahissait à chaque fois. Je fus donc convié à jouer lors d'un récital organisé dans un théâtre de Bucarest. Je n'étais pas seul, et plusieurs autres musiciens se joignirent à moi. Ce n'était pas une compétition, mais ils me regardaient tous avec une méfiance non dissimulée, comme s'ils avaient peur de perdre de leur panache à cause de moi. Elle fut la seule à venir me voir. Une claveciniste, d'un an ma cadette vint à ma rencontre et me souhaita bonne chance. Je me souviens encore de ce premier contact. Elle avait de jolies boucles brunes qui entouraient un visage très fin et rayonnant de joie. Ses petites tâches de rousseur piquaient son nez fin, et ses grands yeux noisette pétillaient d'une lueur bienveillante qui m'était encore inconnue. Elle était en tous points ravissante, très jolie et pourtant, elle me laissa profondément indifférent. Je n'avais pas le moindre intérêt pour ce genre de chose, et je la saluais donc d'un bref hochement de tête avant de retourner accorder mon instrument. Il marqua une pause, durant laquelle il sembla se remémorer des souvenirs si vieux qu'il devait peiner à les remettre dans l'ordre. L'autre le regardait toujours, tremblant de plus en plus alors que cyanure lui dévorait l'intérieur du corps. -C'était à moi d'ouvrir le concert. Je ne me souviens pas de la pièce que j'interprétais ce jour là. A vrai dire, ce n'est pas ce que ma mémoire a choisit d'enregistrer. Après ma prestation, je saluais sobrement mon public et me rendais en coulisses. C'est alors que je la vis pour la deuxième fois. Elle me fit un signe de la main, je lui répondis sans trop savoir ce qu'elle attendait de moi. Intrigué, je restais en coulisses pour pouvoir l'écouter. J'attendais, presque fébrile... Et je fus époustouflé. Jamais encore je n'avais ressentis autant de passion dans le jeu d'un musicien. Je ne les voyais pas, mais je sentais ses doigts courir avec légèreté sur le clavier, je sentais chaque impulsion sur les touches comme le battement régulier d'un coeur... Elle avait su me toucher en seulement quelques notes. Je ne saurais exprimer mon sentiment à ce moment, tant il était fort. Un sourire s'étira sur ses lèvres, un de ces sourires forcés qu'il faisait pour ne pas avoir l'air mélancolique ou nostalgique. -Dès l'instant qu'elle eut fini de jouer, je sentais naitre en moi un sentiment de vide que jamais je n'avais ressenti. Je sais aujourd'hui que ce jour là, je suis tombé amoureux de sa musique. Avant de l'aimer elle, c'est de sa musique que j'ai été captivé. Le récital achevé, j'allais me retirer, lorsque je l'aperçu, seule, rangeant ses partitions en désordre. Chamboulé comme je l'étais, je me serais enfui si j'avais eu une once de bon sens. Mais avec une démarche machinale, je m'approchais, prétextant que je pouvais l'aider à ranger. Dès lors je ne la quittais plus. C'était une jeune bourgeoise, fille cadette d'un notaire de Bucarest. Contrairement à moi, plutôt réservé et peu enclin à la plaisanterie, elle riait beaucoup et avait un don certain pour se faire de nombreux amis. Alors que tout chez elle m'avait semblé au premier abord sans intérêt, je la trouvais désormais parfaite. Le son de sa voix me plaisait, ses yeux me plaisaient, son humour, tout. On aurait pu croire à une parfaite idylle amoureuse, parfaitement insipide et sans le moindre intérêt pour ceux qui nous entourait. Mais cela nous suffisait. Nous nous fiançâmes alors que j'allais avoir vingt quatre ans, et je ne voyais alors pas la plus petite zone d'ombre dans notre avenir. Il marqua une pause, poussa un profond soupir. D'un geste vif, il rattacha ses longs cheveux platines avec un ruban de velours, chassant ainsi les mèches éparses qui lui voilaient la vue. -J'ai été bien naïf, à vrai dire. Au printemps de mes vingt cinq ans, alors que les neiges commençaient à fondre et les bourgeons à se montrer sur les branches nues des arbres, je m'étais installé avec ma charmante fiancée dans un quartier tranquille de Bucarest. Nous devions nous marier dans les six mois, et Elizabeth était plus fébrile de jour en jour. J'avais définitivement délaissé la pratique de la médecine, que mon frère cadet pratiquait alors avec mon père. Je continuais de me produire dans les théâtres, elle aussi, et nous composions ensemble à l'occasion, réunis par la musique sur le papier... Nous avions une petite vie tranquille, quelque peu routinière, mais j'appréciais ce calme et cette quiétude. Un matin, Elizabeth reçut un colis de la part de son père, en voyage en France. Un pli accompagnait le paquet, nous enjoignant à le livrer au plus vite à un certain aristocrate roumain. Pas un message de politesse, une écriture nerveuse et stricte, tout laissait penser que mon futur beau père n'était pas très rassuré en nous faisant parvenir cet étrange paquetage. Ma fiancée ne put résister à l'envie de l'ouvrir, tant la curiosité la dévorait. J'aurais pu l'en empêcher, mais les quelques mots du billet attisèrent mon envie, et c'est avec précaution que nous enlevâmes le papier épais qui entourait une lourde boite en ébène richement décoré de dorures, et sculptée d'un étrange symbole. Le coffret était en tout points superbe. Le vernis commençait simplement à s'écailler, sûrement à cause de l'âge, mais nous étions admiratifs devant un tel ouvrage... En y repensant, il eut l'impression de sentir ses revolvers ronronner à sa ceinture, tandis que la douce chaleur de leur métal commençait à lui brûler les hanches. -Alors que j'inspectais le coffret, Elizabeth décrochait la petite clé dorée collée à la cire sur le petit parchemin. Il nous semblait évident qu'elle ne pouvait qu'ouvrir le coffret et nous révéler enfin son étrange secret. Connaissez vous l'histoire de la boite de Pandore? Il fixa un moment l'autre, dont les facultés mentales et motrices étaient tellement amoindries qu'il ne semblait plus capable de dire quoi que ce soit. Le vampire ne prit pas la peine de le laisser parler et reprit. -Elle pouvait exaucer tous les souhaits quels qu'ils soient... Une bénédiction, en soit, mais savez-vous ce qui se passe lorsque deux souhaits opposés se rencontrent? C'est un désastre... Deux choses opposées ne peuvent cohabiter. Et ce mythe perdure aujourd'hui, à tel point qu'il en est rentré dans le langage courant... Si je vous raconte cela, c'est parce que aujourd'hui, je peux aisément dire que ma curiosité m'a poussée à ouvrir cette boite de Pandore. Elle m'aura apporté autant de bénédictions que de mauvaises choses... Mais revenons en au fait. Lorsque j'ouvrais la boite, quelle ne fut pas surprise...? Je ne m'étais pas attendu à cela... Alors qu'Elizabeth reculait, comme effrayée, je me penchais sur l'étrange trésor, fasciné. Alors il décrocha un des revolvers de sa ceinture et le regarda avec un mélange étrange d'affection et de dégoût. -Deux magnifiques armes d'une très belle facture reposaient dans un écrin de velours pourpre. Jamais encore je n'avais vu d'armes de ce genre. J'avais entendu parler de ces armes étranges capables d'envoyer des projectiles de métal à une vitesse ahurissante, mais je n'en avais jamais vu, et surtout pas d'aussi petites. Elles semblaient pouvoir tenir dans une main, et je ne pu résister à l'envie d'en saisir une, ignorant les avertissements de ma fiancée, qui semblait craindre quelque chose. Je fus étonné de constater que le métal n'était pas froid comme je m'y étais attendu, mais presque tiède, agréable au toucher. Ils me semblaient lourds et pourtant incroyablement faciles à manier. Je ressentais un étrange frisson en caressant le canon d'un doigt, effleurant les gravures du métal. Mais je ne savais comment faire fonctionner une telle arme, et c'est tout à fait par hasard que je réussis à l'ouvrir, découvrant presque à regret qu'aucune balle ni poudre n'y était inséré. Je rassurais alors Elizabeth et refermais le canon de l'arme, déçu. Et c'est alors que je l'ai sentis. Une douleur lancinante qui me traversa le bras comme si on m'avait découpé les muscles au poignard... Je lâchais l'arme et refermais la boite avec appréhension. Si je mis cette douleur sur le compte du poids de l'arme et de mon manque d'entrainement, je n'en restais pas moins perplexe. Je n'ai pas reparlé du coffret à ma fiancée, et nous avons décidé de le laisser de côté, le temps de trouver l'endroit où le déposer. Intrigué par ces armes, je décidais d'y aller à la place d'Elizabeth. Je me souviens tout à fait de ce jour. Je me présentais au manoir du futur propriétaire du coffret, et fut accueillis par une jeune domestique qui m'accorda tout juste un regard avant de partir précipitamment chercher son maitre. Je profitais de ce moment de solitude pour observer ce qui m'entourait. Jamais je n'étais entré dans un manoir aussi grand et luxueux. Une pure merveille d'architecture, des boiseries divinement sculptées et vernies, de riches tentures, tout était magnifique. Mais plongé dans la pénombre. Seuls les chandeliers éclairaient le vestibule d'une lumière quelque peu vacillante. La jeune domestique m'invita alors à la suivre, et je rentrais donc dans un petit salon chaleureux où un feu crépitait dans la cheminée. Une homme d'une quarantaine d'années m'attendait, un verre de vin à la main. Je me souviens m'être empêché de proférer quelques sarcasmes à son encontre. Je n'ai jamais eu beaucoup d'amitié pour les aristocrates, à vrai dire. Nous échangeâmes quelques politesses, et vint alors la transaction. Je posais le coffret sur une petite table, après lui avoir tendu la clé. Il me remercia d'un sourire et ouvrit la boite, me laissant dans une totale ignorance. Il marqua une pause durant laquelle il souffla sur le canon de son revolver, pour en chasser une poussière. -Il se contenta de me dire que le contenu du coffret était ancien, et qu'il s'agissait d'une relique très importante. Mais pas de précision. Il eut la même expression d'extase en les découvrant que moi même quelques jours auparavant, si ce n'est que je décelais chez lui une certaine satisfaction malsaine que je n'aimais guère. Je le vis tendre la main vers le premier objet, et le saisir. Ensuite, tout s'accéléra. Il sembla se brûler violemment au contact de la crosse, et le laissa retomber en hurlant. Pour la première fois, j'ai ressentit un semblant de panique. Je ne comprenais pas. Lui hurlait alors que sa main semblait rongée par une substance acide. Il se produisit une chose tout à fait fabuleuse. Après quelques instants, sa main calcinée sembla se reconstituer, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus trace de sa blessure. Je n'avais jamais vu cela. Tout comme je n'avais jamais vu de prunelles aussi rouges que les siennes lorsqu'il se tourna avec colère vers moi. Il me demanda qui avant lui avait touché les armes. Machinalement, je ne pensais pas à mentir et lui avouait sottement avoir laissé la curiosité m'emporter. Et alors que je le pensais prêt à me tuer pour avoir oser, je le vis sourire. Un sourire abject et cruel qui me fit frissonner. Je sus alors qu'il avait une bien malhonnête idée en tête. Il me dit donc d'une voix suave et dégoulinante de méchanceté qu'il lui fallait reprendre ce que je lui avais dérobé. Je ne compris pas tout. Il ne pouvait me reprendre les armes, mais il pouvait me prendre bien plus. C'est alors que je le vis disparaître dans une nuée de plumes sombres. Tétanisé par l'incompréhension, je demeurais quelques minutes sans bouger, remuant dans mon esprit les quelques mots qu'il avait murmuré. Et alors que l'horrible vérité prenait son sens, je ne pris pas le temps de réfléchir à un plan. Je m'emparais des armes, et me précipitais vers la sortie. Je courais sans me retourner, bousculant les passants, manquant de trébucher et de me faire renverser par un fiacre, mais j'arrivais chez moi, essoufflé. Cette fois, le vampire marqua une pause plus longue. Ce souvenir lui évoquait constamment un vide intense et profond, qui n'avait rien de douloureux, ce n'était qu'un néant, un trou béant dans son coeur désormais inexistant, et il lui fallait souvent quelques secondes pour comprendre ses propres émotions. L'homme face à lui émit un râle de souffrance en le fixant avec supplice, faisant sourire le jeune homme. -Accorde-moi encore quelques minutes... Ce ne sera plus très long... Alors que j'entrais chez moi, un étrange sentiment s'est emparé de moi. Comme la sensation que j'avais déjà perdu quelque chose, que plus jamais ma vie ne serait comme avant. Mais je chassais cette impression et entrais, la main serrée contre la crosse du revolver. Je ne savais alors même pas m'en servir, mais sa présence m'aidait à garder confiance. En entrant, c'est un hurlement qui accueillit mon premier sens, l'ouïe. Mon odorat fut ensuite agressé par une odeur âcre et désagréable qui me donna envie de vomir, la peur n'aidant pas. Le goût fut le suivant. Un arôme de fer vint se déposer sur ma langue, me faisant grimacer. Je savais ce qui m'attendait, mais je ne voulais pas y croire. C'est finalement en découvrant de visu le corps sans vie et dégoulinant de sang de ma chère fiancée que je ne pus que je me résoudre à l'inconcevable. Je me rappelle tout à fait ma réaction. Je n'ai pas hurlé de désespoir, ni fondu en larmes à ses pieds, pas plus que je ne me suis jeté sur son assaillant. Je n'ai pu que la regarder avec effarement, incapable de faire le moindre geste. Pour la première fois, je prenais conscience de l'existence des vampires, et surtout de leur monstrueuse capacité à tuer. Si j'étais bouleversé, je n'en restais pas moins fasciné. Il venait certes de m'arracher celle à qui je tenais plus que tout au monde, mais mon chagrin ne se manifesta pas tout de suite. Lorsqu'il s'approcha de moi, je ne pouvais toujours pas bouger. Il m'expliqua qu'il avait le pouvoir de lire les émotions dans le regard des humains, ce qui l'avait conduit à Elizabeth. J'étais donc responsable de sa mort. Parce que je l'avais aimé, parce qu'il était écrit dans mon regard qu'elle occupait mon coeur, elle avait périt d'une abominable manière. Il se tut, crispant ses doigts autour de la crosse de son revolver. C'était pour cette raison qu'il ne pouvait supporter la vue de son propre regard. Trop de chagrin et d'angoisse refoulés depuis plusieurs siècles risquaient de l'emporter dans la folie, il en était certain. -Le vampire m'apprit qu'en touchant l'arme que j'avais à la main, je me l'étais appropriée, et que je ne pourrais m'en séparer qu'après avoir été complètement consumé par son pouvoir. Bouleversé, choqué, j'étais prêt à le croire, alors que je refusais l'évidence de ma douce moitié partie rejoindre ses ancêtres. Je pouvais avoir affaire à des armes maléfiques, je ne voulais plus rien entendre. J'attendais désespérément qu'il disparaisse pour pouvoir la pleurer, seul... Mais il continua, il se présenta à moi, et je ne l'écoutais pas. Je ne me souviens même pas de son nom. Mon dernier souvenir en tant qu'humain fut de retirer le cran de sécurité du revolver, comme si cela avait été naturel, et d'appuyer sur la détente. Une douleur me traversa le bras, et la balle fusa hors de son refuse de métal. Elle alla se nicher dans l'épaule du vampire, qui en grogna de douleur, ne s'attendant pas à cette réaction de ma part, je présume. Avant que j'ai pu faire quoi que ce soit, il me mordit à la gorge, me condamnant à une éternité sans ma moitié. Je sombrais dans l'inconscience alors qu'évoluait en moi un poison qui allait me faire changer à jamais. Plusieurs jours d'agonie s'offrirent à moi, alors que je sentais mon corps mourir petit à petit, sans que mon esprit ne se meurt à son tour. Chaque cellule de mon corps hurlait de douleur et je du probablement m'abimer irrémédiablement les cordes vocales, face à ce martyr. Il se contenta d'un sourire nonchalant pour son interlocuteur pour le moins muet et gémissant. -Lorsque je m'éveillais, c'est un monde nouveau qui s'offrait à moi. Je voyais tout avec une clarté aveuglante, chaque mouvement, même rapide m'apparaissait comme incroyablement lent et pataud. J'entendais chaque bruissement, chaque battement de coeur à plusieurs centaines de mètres, tout était devenu incroyablement clair pour moi. Sauf une chose. Je n'éprouvais plus rien. Lorsque je trouvais enfin la force de me lever, je vis le cadavre d'Elizabeth, gisant toujours sur le sol dans une mare de sang coagulé. Je n'ai jamais su si elle avait souffert ou s'il l'avait tué rapidement. Toujours est-il que je n'éprouvais plus rien pour elle. Aujourd'hui encore son souvenir me laisse profondément indifférent. Je sais que je l'ai aimé, mais je ne peux me remémorer avec précision l'émotion que je pouvais ressentir à ce moment là. Allongée ainsi sur le sol, elle ne m'inspirait plus qu'un tas de viande avariée qui me dégoûtait plus qu'autre chose. Et je sais que vivante, elle n'aurait été pour moi qu'un potentiel repas. En pesant le pour et le contre, je pense que ce n'est pas un mal, si elle a été tuée par un autre. J'y vois une sorte de rédemption, je l'admet. Il se leva, fatigué d'être resté si longtemps assit, et alla s'appuyer contre la fenêtre, regardant la nuit noire qui s'étendait derrière la cloison. -Depuis je n'ai plus rien ressentit. Je ne puis éprouver de chagrin ou de bonheur. Mais si tu te le demandes, ça ne me gêne pas. Ce n'est pas comme si c'était une chose qui avait disparut et qui me manquait. C'est comme si ces sentiments n'avaient jamais existé, comme si je n'étais qu'une page vierge. Il ouvrit la fenêtre, respirant avec quiétude l'air glacé de l'hiver londonien. -Lorsque j'ai voulu sortir pour fuir cette maison avant qu'on ne m'y trouve, j'ai vite compris que le soleil était devenu mon ennemi. Mais une fois la nuit tombée, je n'ai pas une seule fois regardé derrière moi. J'ai emporté le strict nécessaire: Quelques vêtements, de l'argent, mon violoncelle dont je refusais de me séparer, et les deux maudits instruments qui avaient coutés la vie à Elizabeth. Je décidais finalement de l'enterrer dans le jardin, comme si une dernière once d'humanité m'avait dictée la marche à suivre. Après cela, je décidais de quitter Bucarest. J'ai erré dans toute la Valachie pendant quelques mois, peinant à contrôler ma soif et l'animosité qui s'emparait de moi à chaque fois que mon nez flairait l'odeur du sang. Je fus finalement recueillis par d'autres vampires du clan Tzimisces. Comme un petit animal bien dressé, je me joignais à eux. Ils m'apprirent à contrôler mes instincts, tandis que je sentais monter en moi le besoin de retrouver cet abominable vampire pour le décapiter. Les mois puis les années passèrent. J'étais apparemment un élément prometteur pour le clan. Calme, respectueux et sérieux, je me laissais faire docilement, je n'en avais que faire. Tu ne peux imaginer à quel point il est aisé de manipuler en montrant patte blanche... Et alors que se développait en moi la notion de sadisme et de cruauté, je découvrais mille et une manière de faire souffrir mon prochain. Pour la première fois depuis des années, je trouvais une activité amusante. Le respectable musicien que j'étais s'était changé en monstre! Il ricana. Son existence en tant que vampire n'avait jamais été un regret, elle avait été une renaissance, et tout ce qui avait eu lieu avant appartenait à une autre personne, une autre histoire qui, bien que présente, n'avait plus lieu d'être. -Je me suis lassé de la Roumanie au bout de deux siècles. Il était évident que mon géniteur n'était plus à l'intérieur des frontières, et plus rien ne me retenait en ce lieu. Je quittais donc ma terre natale pour l'Angleterre, où je me suis installé. Je me suis forgé une réputation d'assassin qui a su faire ses preuves... Tu en es un malheureux témoin... Il éclata de rire, avant de s'approcher de l'homme blessé. -Je n'ai rien à ajouter sur mon histoire. Le reste ne concerne que moi, il n'y a rien de plus à dire. Il est maintenant pour toi de mourir, j'en suis navré... Et alors qu'il aurait pu le mordre, il sentit la chaleur de son revolver lui brûler la main. Il le regarda longuement, hésitant, puis poussa un soupir. -Je ne te ferais pas le plaisir de t'achever de mes crocs. Je n'aime pas les meurtres rituels, je ne suis pas un tueur en série mais un assassin. Tu ne vois peut-être pas la nuance. Il se pencha vers lui. -Je n'ai pas de procédure à respecter, pas de schéma caractéristique. Les rites sont bien trop faciles à déterminer. Non... J'aime l'originalité, la subtilité et l'inventivité. C'est pourquoi je vais t'achever d'une balle dans la tête, pour changer de mes habitudes. Ainsi, tu auras aussi bien pu être agressé par un vampire que par un humain. Il n'ajouta rien, se releva, pointa son arme sur le front de l'homme suppliant, qui lui adressa son dernier regard emplit de douleur et de désespoir. Sans le moindre état d'âme, Wynn tira, la balle allant se ficher entre les deux yeux de l'homme, qui s'affaissa dans un râle d'agonie...
- RP joués : A venir
En société - Famille : Anca Pietru-Leichenhalle (1562-1602): La mère de Wynn est une timide jeune femme aux cheveux blonds frisés et indomptables. Dotée d'un fort instinct maternelle, elle consacrera une grande part de sa vie de famille à ses deux fils, et met un point d'honneur à leur enseigner la musique, le chant et l'écriture. Elle meurt subitement en chutant de cheval alors que Wynn a dix neuf ans.
Isaak Leichenhalle (1558-1620): Troisième fils d'un marchand de tissus, c'est un homme extraverti qui ne tient pas en place, au grand désespoir de son fils ainé. Médecin en avance sur son temps, il entreprend l'éducation de Wynn très tôt, dans le but de lui donner son cabinet plus tard. Mais devant la passion évidente de son fils pour la musique, il finit par abandonner cette idée. Il verra Wynn pour la dernière fois deux mois avant sa transformation. Il n'aura plus la moindre nouvelle après ce tragique événement et mourra dans l'incompréhension la plus totale.
Gabriel Leichenhalle (1587-1662): Le frère cadet de Wynn tient de son père son enthousiasme et sa joie de vivre. Enfant naïf et intrépide, Wynn passe une grande partie de son enfance à veiller sur lui. Quand son ainé choisit de se consacrer à la musique, Gabriel décide de suivre la voie de son père et devient médecin à son tour. La disparition de Wynn le mettra profondément en rogne: Il est persuadé que son frère s'est enfuit et à choisit délibérément de les ignorer. Contrairement à son père, Gabriel ne fera rien pour retrouver Wynn, ce qui n'est pas plus mal, finalement.
Elizabeth Antonescu (1584-1608): Fille d'un riche marchand d'antiquités et trafiquant d'objets rares, Elizabeth est une jeune femme a la beauté singulière. Son opulente chevelure brune et ses tâches de rousseur lui donnent un air espiègle, et son rire cristallin marque bien des esprits. Pourtant, c'est sa musique qui séduit Wynn et l'attire en premier chez elle. Fiancée seulement quelques mois, elle est abattue cruellement par un vampire quelques semaines seulement avant son mariage. Wynn garde d'elle le souvenir d'une jeune femme pleine de vie et aimante, un brin étourdie et peu attentive, mais aussi une formidable musicienne. Son besoin de vengeance est primaire mais néanmoins vital.
- Ennemi(s) : Mircea Basarabas (1355-???): Issu de la lignée princière de Valachie, il a délibérément renoncé à son trône pour masquer son identité de vampire. Passionné par l'occultisme et les objets issus de la magie ou de l'alchimie, il possède une impressionnante collection d'armes, bijoux ou coffrets dotés de pouvoirs étranges. En 1608, il fait l'acquisition de deux terrifiants revolvers auprès du père d'Elizabeth. Malheureusement, la curiosité de Wynn le prive de l'une des plus belles pièces de sa collection. La colère et la frustration le poussent alors à tuer la fiancée de Wynn en représailles, avant de faire de lui un vampire. Il vit depuis quelques années à Londres et a su éviter avec brio la confrontation avec son «élève». La ténacité de se dernier finira néanmoins par le rattraper.
Alexender von Ravellow : Wynn ne connait pas son identité, mais il saura se souvenir du visage de celui qui lui a tiré dessus au théâtre. Son ami hunter à qui le vampire a crevé l'oeil ne doit pas vraiment le porter dans son coeur également (et qui est jouable lui aussi!).
Wynn n'a pas d'autre ennemi pour le moment. Relativement distant, il préfère ignorer ceux qui n'apprécie pas plutôt que de leur chercher des noises.
- Allié(s) : Pharao Marcio DiVeneris: Jeune Homonculus qui fait appel à Wynn pour ses talents d'assassin. Poursuivit par le frère de celle qu'il a été jadis, Phorao souhaite ardemment s'en débarrasser. Wynn se pliera à sa volonté et arrachera quelques renseignements cruciaux avant d'achever Hermano. Fasciné par les créatures nées de l'alchimie, Wynn prend le temps de discuter un peu plus avec Phorao, mais leur relation s'arrête là.
Rosalia Rocelli: Jeune Huntress et chanteuse d'opéra, Wynn la rencontre au court d'une représentation qu'il dirige. Le musicien est frappé par la ressemblance entre la jeune femme et sa défunte fiancée Elizabeth. Après le concert, ils se retrouvent tous les deux, et leur discussion les entraine dans un parc, puis au manoir de Wynn. Si leur relation devient plus charnelle et va au delà de quelques échanges courtois au cours de la soirée, il ne s'agit que d'une brève passade pour eux, et ils ne se sont pas revus depuis quelques temps déjà.
Le Comte Keï: Aristocrate Vampire que Wynn rencontre dans un salon alors qu'il se produit au violoncelle. Remarqué par sa nature vampirique, Wynn répond aimablement aux questions du Comte. Cependant, la suite des évènements, notamment leur confrontation dans une ruelle avec Elizabeth, amène l'assassin à reconsidérer l'aristocrate. Méprisant par principe cette classe supérieure et hautaine, Wynn ne supporte pas le caractère mégalomane du Comte et n'apprécie pas qu'il lui donne des ordres. Cependant, le violoncelliste n'est pas fou au point de se mettre l'aristocrate à dos. Il préfère encore rester à sa place et faire ce pour quoi il est payé au Théâtre.
Elizabeth Mc Cartney: Jeune violoniste que Wynn rencontre par hasard dans une ruelle dans le quartier de Trafalgar. La rencontre tourne rapidement au désastre, et les deux vampires en viennent à se battre violemment. Wynn en vient tout d'abord à détester la jeune femme et se retient de ne pas l'achever, mais l'intervention du Comte les coupe tous les deux dans leur élan. Contraint d'éduquer et instruire Elizabeth, Wynn n'a plus d'autre choix: Il est forcé d'obéir. Leur deuxième rencontre les amène peu à peu à se découvrir l'un et l'autre, et ils se rendent compte qu'ils se ressemblent finalement beaucoup. Wynn sent naitre une certaine forme d'affection pour la jeune femme, bien qu'il reste fortement contrarié.
- Situation : Etant lui même un vampire, Wynn connait l'existence de ses confrères, bien qu'il ne se soit jamais intéressé à tous les clans. S'il connait les loups-garous et les lycanthropes, surtout par leur éternel conflit, il sait assez peu de choses des homonculus. Il l'avouera difficilement, mais il est fasciné, d'une certaine manière, par ces créature nées de l'alchimie.
Localisation sur l'Ombre - Demeure : Wynn possède un petit manoir non loin de Trafalgar Square. C'est une belle maison de pierres sombres au toit de tuiles, avec un jardin certes petit mais bien entretenu. La demeure en entretenue avec soin, mais on n'y trouve que peu d'éléments de décoration à l'exception d'un tableau représentant la fiancée du Vampire.- Endroit(s) le(s) plus fréquenté(s) : Wynn possède un petit manoir dans un quartier bourgeois de Londres, mais il y vit rarement. Il aime la mobilité et dort très souvent dans des auberges, mais jamais deux soirs dans la même. De plus, son travail l'oblige à se déplacer assez souvent. Grand amateur d'opium, il fréquente assez souvent Chinatown, la nuit, et apprécie le calme des souterrains d'églises le jour
But(s) - But : "Je ne saurais dire si ma vie ne résulte que d'un enchainements de causes à effets scientifiquement calculés, ou s'il me reste assez de coeur pour croire en un but qui régirait mon existence. Je ne prétends pas n'avoir aucun but... Si je ne cherche pas l'entente entre vampires et humains, je ne prône pas pour autant la suprématie de ma race. Je n'éprouve que mépris pour ces querelles interminables qui n'ont, pour moi, pas lieu d'être. S'il est une chose que je désire... Ce serait la voir disparaître. Ne plus sentir son parfum, ne plus m'enivrer de son souvenir jusqu'à me perdre totalement... Pourtant je redoute l'oubli... Peut-être la perdrais-je à nouveau, peut-être en deviendrais-je fou? Mais ne le suis-je pas déjà? Je n'éprouve nul besoin de vengeance. Mais par intérêt personnel, ou peut-être pour satisfaire mon orgueil, j'aspire toujours ardemment à retrouver mon géniteur. Celui qui planta ses crocs dans ma chair et m'apposa sa marque. Je n'y vois qu'une sorte de rédemption, pour peu qu'il y ait encore quelque chose à pardonner..." (A noter qu'un but inconscient pour Wynn serait de trouver un moyen de se débarrasser des stigmates que lui imposent ses révolvers. Malgré la douleur, il ne semble pas s'en préoccuper plus que cela, mais ce point interviendra plus tard en rp.)
Arme(s), équipement - Armes : Poignard: Arme de prédilection de l'assassin, il possède une lame courte en acier très simple, avec une poignée entourée de cuir noir légèrement élimé par le temps.Poisons: Un ou deux flacons de poisons lui servent également d'arme, dans certains cas. S'il possède la plupart du temps de la digitaline ou de l'arsenic en solution, il est arrivé à se procurer un poison rare, de la Cantarella, qu'il conserve précieusement... Pour une éventuellement occasion particulière.Sanguineus: Du latin sanglant ou sanguinaire. Né de l'union étrange entre l'alchimie et la magie noire, ces deux revolvers ressemblent à s'y méprendre au Bloody Rose, si ce n'est qu'ils sont de couleur gris foncé et qu'en aucun cas ils ne peuvent tuer un vampire, leurs balles ne contenant pas l'agent empoisonné capable de le détruire. Considéré par leur propriétaire comme des entités vivantes à part entière, ce ne sont pourtant que des objets maléfiques dont le seul et unique but a toujours été la destruction. S'ils engendrent eux mêmes leurs balles, faites d'argent et de fer, ils demandent en retour un tribut de la part de leur porteur: N'étant pas capables de créer des balles à partir du néant, ils puisent dans le sang le fer et une partie des agents restants, ce qui donnent cette couleur rougeâtre aux balles. Le contact prolongé avec ces revolvers produit un effet néfaste sur le corps, qui se présente sous la forme de stigmates noirâtres, qui se répandent peu à peu partout sur le membres. L'évolution n'est certes pas très rapide, puisqu'il faudra plusieurs siècles à ces armes pour ronger totalement le corps d'un vampire, mais le procédé est néanmoins assez douloureux, puisqu'il agit comme une maladie. Chez Wynn, les stigmates se sont d'abord répandues par le dos et les épaules, puisqu'il porte ses révolvers en permanence dans le dos. Ils ont également une particularité étrange: Le métal qui les constitue est toujours tiède ou du moins jamais glacé. La chaleur semble d'intensifier s'ils ressentent de la peur ou de l'angoisse. Si leurs effets sont néfastes pour son corps, Wynn refuse catégoriquement de s'en séparer. Il y voit bien trop d'avantage, et après trois siècles de cohabitation, il a finit par trouver leur présence presque agréable. De plus, n'essayez pas vous en emparer. Vous regretteriez tout de suite ce geste: S'il ne reconnaisse pas le propriétaire, ils sécrètent un acide violent et très corrosif. -Cibles: Les balles de ces revolver sont faites d'un alliage particulier qui ne contient néanmoins qu'un petit pourcentage d'argent. Ces balles peuvent donc tout à fait tuer un humains, mais à moins d'être tirées en pleine tête, elles ne viendront pas à bout d'un vampire ou d'un loup garou.- Objets spéciaux : Wynn n'est pas très nostalgique et garde très peu d'objets particuliers. Le seul objet vraiment spécial à ses yeux est une très vieille huile sur bois qu'il garde accrochée au dessus de sa cheminée dans son manoir. Il s'agit d'un portrait d'Elizabeth, sa fiancée, écaillé et abimé par le temps. Il représente beaucoup aux yeux de Wynn, qui ne supporte pas qu'on y touche. Il garde également un souvenir de sa mère, un très vieux collier fait de pierres d'opales montées sur de l'or. Le bijou s'est ternit avec le temps, mais l'assassin le conserve précieusement, pour une raison qui lui échappe totalement.- Objets personnels : Wynn possède un piano quart de queue en bois vernis tout à fait ordinaire, qui passe inaperçu à côté de son violoncelle. Taillé dans un très bel érable sombre, il est vernit et couvert de runes et symboles argentés. C'est une véritable oeuvre de luthier, qui possède le son riche et profond qu'affectionne tant Wynn. Ce violoncelle a un peu plus d'un siècle et seules les cordes et crins de l'archet ont été changés depuis sa création.
Pouvoir(s) - Choisis : Écriture sacrée: Wynn est capable d'écrire ce qu'il souhaite sur n'importe quel support, pour peu qu'il l'ait en vue: Un parchemin, de la buée sur une vitre, un message dans la neige...Animal de sang: L'animal de Wynn est un corbeau.- Inventés : Nuage de cendres: Wynn a la capacité de se changer en un nuage de fumée ou de cendres, selon les estimations. C'est un nuage qui peut se mouvoir et aveugler un ennemi par sa densité, mais dès lors que l'on repère ses yeux, il est aisé de chercher à l'aveugler pour le déstabiliser et le forcer à reprendre sa forme initiale. Sous forme de cendres, il est bien plus vulnérable et ne peut pas se servir d'un autre de ses pouvoirs. Wynn tient ce pouvoir de Nicolae, qui le lui a légué involontairement en faisant de lui un vampire. Ce pouvoir le rapproche de la lignée des Kyasid, mais Wynn n'ayant aucun intérêt pour ces histoires de lignées, il l'ignore tout simplement.Jack o' Lantern: (ou interprétation britannique du Feu Follet) A proximité d'une source de chaleur (chaleur humaine en premier lieu, torche, étincelle, brasier en second), Wynn est capable de produire du feu en petit quantité. Mais il ne créé pas n'importe quel genre de flammes. A l'inverse des pyromanes ordinaires qui produisent du feu pour enflammer ce qui les entoure, Wynn va créer des flammes plus petites, de couleur bleutée qui, dès lors qu'elles sont lancées
Dernière édition par Wynn Leichenhalle le Sam 6 Avr - 13:46, édité 54 fois
Sarah Spencer Super-Modératrice Nombre de messages : 678Date d'inscription : 29/12/2007Race : Humaine (Hunter)Classe sociale : AristocrateEmploi/loisirs : HunterAge : 21 ansProie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires. Sujet: Re: Wynn Leichenhalle Lun 26 Sep - 3:42 Bienvenu à toi!
J'ai commencé à modifier l'affichage de ta fiche et à rejoué avec les codes pour que tout ce lise bien, mais je note quelques petits problèmes.
Tout d'abord, tu passes du Je au Il nottament dans tes descriptions et dans ton histoire, ce qui me donne du fil à retorde. Il faudrait que tu te choissises l'un ou l'autre mais surotut éviter d'utiliser les deux. ^^
Même chose dans ton histoire. Le tiret est utilisé avant un dialogue de ton personnage. Dans ton cas, je ne suis pas sur que tu l'utilises bien.
Je te laisse remédier à cela et je rejette un coup d'oeil à ta fiche plus en détail sous peu, à moins de me faire devancé par un des autres membres de l'administration
Comte Keï Admin Nombre de messages : 1814Date d'inscription : 01/11/2007Race : VampireClasse sociale : AristocrateEmploi/loisirs : Lord / Comte de Scarborought / Metteur en scèneAge : 589 ansAge (apparence) : 28 ansProie(s) : Les Humains (pour se nourrir), les Vampires (secret)Secte : IndépendantClan : VentrueLignée : Kyasid (les ombres)Rang Pyramidal : PremierCrédit Avatar : KH_CT Sujet: Re: Wynn Leichenhalle Lun 26 Sep - 8:59 Salutations Wynn!
Je te souhaite la bienvenue sur l'Ombre et j’accueille ta fiche avec plaisir!
Note bien les remarques de Sarah pour ce qui est du code utilisé ici pour les RP (troisième personne, tiret devant les dialogue, italique pour le récit...etc.) et n'hésite pas à retourner au règlement RP pour cela!
Mais sinon je n'ai rien à redire, ton perso est intéressant, tes armes sont originales et acceptées (il a été bienvenu que que m'en parle d'abord par mp ^^) et ton histoire est bien racontée! Tout est bien décrit et c'est agréable de te lire!
Donc tout colle, tout vole, c'est bon, tu es
validé et tu peux jouer dès maintenant!
Je te donne ta couleur vampirique et j'attends une éventuelle description de ta demeure (par mp) si tu en veux une!
A bientôt!
> Jirômaru Keisuke <
Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 : Etoiles, cachez vos feux ! Que la lumière ne voie pas mes sombres et profonds désirs ! Que mon oeil ne regarde pas ma main, mais pourtant qu'elle accomplisse Ce que mon oeil n'osera regarder une fois fait !
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Invité Invité Sujet: Re: Wynn Leichenhalle Lun 26 Sep - 10:59 Je suis vraiment désolé pour les problèmes de mise en page... J'ai eu beaucoup de soucis avec ça, si bien que j'ai posté sans vraiment y faire bien attention. (j'avoue qu'après une heure à me battre avec la mise en page qui coupait les lignes tous les trois mots, j'ai été un peu fatigué... ^^) J'ai inversé l'italique pour le récit et non le dialogue, je m'en excuse, ça doit être l'habitude... Par contre pour le passage du Je au Il, c'est tout simplement parce que je préfère voir sa description physique à travers sa propre estimation, pareil pour son but, c'est quelque chose qui lui est personnel, donc je l'ai fait intervenir directement. Mais si c'est un réel problème, je peux changer ça! =D Quant à son histoire, je me relirais, mais il me semble pourtant avoir utilisé la troisième personne pour la narration, et la première pour tous les dialogues. Je corrigerai ces petites fautes! ^^ Merci pour cet accueil, dès que j'ai une idée d'architecture de la maison je vous en fais part!
Invité Invité Sujet: Re: Wynn Leichenhalle Mar 27 Nov - 14:24 Rps joués (Partie non complète pour le moment!)
Poupées de cire et masques d'ivoire , Un chasseur sachant chasser (1/2) ,Un chasseur sachant chasser (2/2) ,Cendres et ossements, un assassinat dans les règles (Avec Phorao Marcio DiVeneris) : De sombres coulisses , L'Architecte (Avec le Comte Keï) : Une voix qui brisa les ténèbres , Promenade nocturne , Quand l'orage gronde (Avec Rosalia Rocelli) : Attentat aux moeurs (Avec Marine Desmuguets, Elizabeth Mc Cartney et le Comte Keï) : Dans l'ombre du vampire demeure la rancoeur (Avec Elizabeth Mc Cartney) : Que le spectacle commence, tempête sur l'échiquier (Avec le Comte Keï, Fiora Hagane, Sarah Spencer, Alexender von Ravellow, Eulalia Grey et Raphael Veneziano) : Questions IRL - Comment avez-vous découvert le forum? Qu'est ce qui vous a attiré? Comme pour Glen, j'ai découvert ce forum sur un annuaire. J'ai passé quelques jours à observer le mouvement du forum, les rp, les fiches, avant de me lancer. Je me suis rarement sentie aussi bien sur un forum, et c'est un plaisir de venir jouer ici!- Votre niveau de RP approximatif? Je dirais que j'ai un bon niveau. J'écris sur des forums depuis plus de cinq ans pour un total d'une dizaine d'années d'écriture. Je suis plutôt active et met en général deux à trois jours pour répondre, rarement plus.
Autres personnages - Lien(s) vers leurs fiches Glen O'Sullivan : Marquis et Illusionniste vampire originaire de Galway en Irlande.
Ehawee Kovalevskaya : Voleuse Lycanthrope originaire de Saint-Pétersbourg en Russie.
- Rapports entretenus avec eux. Absolument aucun.
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