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Une invitation à la discorde [04/03/42]

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AuteurMessage
Sarah Spencer
Super-Modératrice
Sarah Spencer
Nombre de messages : 678
Date d'inscription : 29/12/2007
Race : Humaine (Hunter)
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Hunter
Age : 21 ans
Proie(s) : Les êtres de nuits mais plus particulièrement les vampires.
Une invitation à la discorde [04/03/42] Empty
MessageSujet: Une invitation à la discorde [04/03/42] Une invitation à la discorde [04/03/42] Icon_minitimeMar 24 Avr - 17:17

[HRP: Quelques jours après Une recherche pas comme les autres]

Attroupée dans le corridor, deux domestiques tendaient l’oreille avec attention tout en prenant garde de ne pas être visible. Une nouvelle dispute éclatait dans le grand salon et les jeunes femmes, fringantes de ragots, écoutait avec une attention religieuse les éclats de voix qui leur parvenait. Tôt en matinée, une invitation avait été envoyée comme bien d’autre en ce début de saison. Pourtant, celle-ci, particulièrement, avait de nouveau ravivé l’animosité qui pesait dans l’air.

Dans le grand salon, l’air y était encore plus étouffant. Cet étrange portrait de famille avait de quoi déconcerter. Mr Spencer était habillé de son élégance vieillarde habituelle. Son costume gris semblait froissé. Ses cheveux poivre et sel laissaient entrevoir la couleur noir de ses cheveux d’autrefois. Sa barbe légère et taillée avec soi donnait l’impression d’un homme austère. Ses yeux bleus profond brillaient d’intelligence et de douceur. C’était un homme au cœur d’or. Son épouse, à ses côté, ne faisait guère son âge. D’une apparence jeune, seule quelques rides trahissaient sa nature. D’une grande beauté, la dame faisait encore tournée les têtes. Ses cheveux brun était remonté en en chignon à la grecque. Sa robe blanche et noir était simple mais très élégante. Ses bijoux précieux rehaussaient son artifice. Leur fille était le digne portrait de tout les deux. Sa robe bleu grise et simple faisait ressortir sa silhouette et sa peau blanche. Ses cheveux, encore une fois laisser à eux-mêmes, tombait doucement dans son dos et encadrait son visage. Mr Spencer songeait souvent que sa fille était l’une de ses plus belles réussites.

Faisant les cents pas dans la pièce, Sarah croisait les bras obstinément refusant d’entendre raison. Mr et Mrs Spencer étaient chacun assis dans un divan et regardait la jeune femme effectuer des mouvements brusque dans un tournoiement de tissus. Entre eux, trônant sur la petite table, l’invitation qui était sujet de leur discorde.

Le dos bien droit, Mrs Spencer tentait de garder son calme.

-Il est hors de question de manquer une telle soirée, seul les gens les plus influent de Londres on été inviter et notre famille à eu l’une des rares invitations. Sans doute es-ce à cause de votre emploi Mr Spencer. Quoi qu’il en soit,  nous rendrons à cette représentation.

Aussitôt Sarah se rebiffa.

-Il est absolument inconcevable que je m'y rende…

Mr Spencer prit la parole pour l’une des rares fois.

- Mais Sarah je croyais que tu aimais le théâtre…

- Quelle aime ou non cela n’est guère le sujet, c’est une invitation qu’on ne peut manquer

-Et bien je trouverai une excuse dans ce cas.

-Il n’y a aucune excuse qui tienne jeune fille vous irez même si je dois vous tirer par le bras pour vous y forcer.

-Mère vous vous ridiculiseriez plus qu’autre chose.

-C’est un outrage ma fille ! Vous commencer à prendre beaucoup trop de liberté et vous oublier vos obligations en tant que membre de cette famille ! Continuer de cette façon et je vous envoi dans le Dorset à Greensleves s’il le faut !

-Vous n’oseriez quand même pas m’éloigner de Londres !

-Monsieur mais dite quelque chose !

La jeune Spencer arrêta sa marche pour dévisager son père qui posait sur elle un regard impénétrable. Les deux avaient toujours eu une bonne entente, mais avec les années, chacun avait prit le recul nécessaire qu’il convient à une famille londonienne.

-Sarah, il me semblait encore récemment que parmi vos centre d’intérêt se trouvais le théâtre et de surcroit les pièces arranger par Sieur Keisuke...

-Oui cette situation à changer depuis.

-Quel est donc la raison de ce changement ?

Nous y étions. Sarah marqua une hésitation. Bien évidemment, elle ne pouvait leur avouer la vérité, bien que cela aurait pu lui faciliter les choses. Décidant de prendre une autre optique, la jeune femme repoussa ses mèches rebelles derrière une oreille avant de répondre.

-Et bien j’attendais d’être certaine de mes propos avant de vous l’annoncer mais, les circonstances ne jouent pas en ma faveur… Un certain gentleman m’a demandé l’autorisation de me fréquenter...

La stupeur n’aurait pas pu mieux se dessiner sur le visage de ses parents et du couloir lui parvient quelques exclamations étouffée. Tout le monde connaissait le tempérament ombrageux et difficile de la jeune femme bien qu’il y ait eu beaucoup de demande à son sujet, elle c’était toujours entêtée à les refusées. Sa mère fut la première à réagir.

-Et qui est ce jeune homme ?

Sarah inspira profondément avant de répondre.

-Il s’agit du Sieur Ravellow...

-Celui qui vous a sauvé de l’incendie ?

-Oui…lui.

Son père se leva brusquement pour faire les cents pas. Une main sur sa taille et l’autre caressant son menton d’un geste machinale, il s’arrêta plusieurs fois pour jeter un regard à sa fille avant de reprendre sa marche.

-Mais dit moi. Ou est le rapport avec l’invitation du Sieur Keisuke ?

-Il se trouve que ce gentleman m’a fait des avances que j’ai refusées. Je n’ose donc de me présenter devant lui après de tel circonstance.

-VOUS AVEZ FAIT QUOI !?

Sa mère c’était lever à son tour.

-Le Comte ? Avez-vous une idée du parti qu’il représente à Londres ? Un tel prétendant est d’une rareté et vous l’avez refusée ? Où diable aviez-vous donc la tête !

Son monologue se serait sans doute éternisé, si à ce moment là le rire sonore de Mr Spencer n’avait pas résonnée dans le salon. Tournant la tête, les deux femmes observèrent avec étonnement le maître de la demeure se laisser aller à ses émotions. Une fois son rire ternit, il secoua la tête.

-Ma chère enfant, comme vous le savez, vous avez une certaine liberté en ce qui concerne votre fréquentation. Jamais je ne vous imposerai un mariage qui vous causerait quelque malheur. Néanmoins, comme tout homme, je connais la réputation de ce sieur Ravellow, aussi, je préférais le rencontré avant de vous donner ma bénédiction… En ce qui concerne Mr. Keï… Et bien je n’apprécierais pas de vous voir vous unir à un homme qui a plus de cheveux blanc que moi.

Sarah eu un sourire joyeux.

-Toute fois, cette invitation est des plus officiels et nous devons nous y présenter. Là où la Reine va, sa cour la suit. Je ne peux me permettre cet empêchement. Néanmoins, si tu éprouves quelque difficulté en ce qui concerne un gentleman, ce qui m’étonnerais de ta pars puisque ton sens de la répartie n’est pas inconnu dans cette demeure, je me chargerai de remettre ce gentleman à sa place. Conseiller ou pas, il y a quelque règle de bienséance qu’on ne peut ignorer. Maintenant, si vous voulez m’excuser, mon bureau et les petits biscuits qui reposent sur celui-ci m’attendent.

Il passa près de sa fille en lui laissant un baiser sur le front avant de quitter la pièce tout en jetant un regard moqueur aux domestiques qui s’empressèrent de retourner à la cuisine. Sarah se dépêcha de s’éclipser dans sa chambre, ne souhaitant pas un nouveau débat avec sa mère. Elle avait gagné une partie, mais le plus dur restait à venir...


[HRP: En direction de Messager matinal]


Une invitation à la discorde [04/03/42] Signat10
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