Ludwig Zwitter Calice du Comte Kei Nombre de messages : 43Date d'inscription : 08/02/2013Race : Humain Classe sociale : Noble déchu sous la tutelle du Comte KeïsukeEmploi/loisirs : Domestique/jouer du violon et du pianoAge : 32 ans.Age (apparence) : La trentaine passée. Sujet: Ludwig - Calice du Comte Mer 20 Fév - 17:10 Ce personnage est disponible dans l'état pour toute personne qui désire en prendre le rôle. Contactez le Comte Kei pour en savoir plus! Il est forcément intimement lié au personnage du Comte Kei Fiche d'identité Nom
Zwitter Prénom
Ludwig Sexe
Ludwig est indubitablement un Homme du bout des mèches à la pointe des pieds.Âge réel
Zwitter arbore fièrement sa trentaine passée. Âge d'apparence
Il fait son âge, 396 cycles lunaires. Et pour moins de tracasserie à compter : 32 ans.Origine
En lui coule un sang venu d'Allemagne. Plus particulièrement, Berchtesgaden, sa ville natale.Classe sociale
Autrefois, le Blond faisait partie d'une famille noble ancrée dans la plus pure religion. Mais maintenant, il s'affiche en tant que domestique. Il ne regrette pas la perte de son titre... Ni le changement brutal de vie.Emploi
Aux yeux des hommes, l'allemand est un serviteur qui s'occupe des instruments et l'organisation des bals. Et particulièrement du choix de la musique. Officieusement, Ludwig est un des calices personnels du Comte et n'offre son sang qu'à son maître.Race Description physique Taille
L'allemand a une taille assez honorable. Il mesure du haut de son crâne à la plante de ses pieds 1 mètre 76.Poids
Assez fin, il pèse environ une soixantaine de kilos. En vérité, la balance doit afficher le chiffre rond, 70. Yeux
Deux orbes profondes semblables à deux saphirs. Un bleu qui envoûte et attire. Cheveux
Une crinière blonde bouclée. Description détaillée
Son apparence se détache doucement des êtres lambdas par sa chevelure blonde, bouclée, toujours tenue par un ruban et des pinces. Mais surtout, par la beauté de ses prunelles, deux orbes bleues qui donnent l'impression de se noyer dans un océan infini. L'un comme l'autre trahissent ses origines, l'Allemagne, sa ville natale, la terre qui l'a vu naître et qui l'a vu partir pour ne jamais revenir. Lorsqu'on se dégage de ces deux détails, on ne peux qu'apprécier la finesse du visage. Des traits un peu trop parfait, des lèvres souvent closes, des sourcils longs et fins, un nez aquilin. Un faciès tant désiré que haït. La silhouette de Ludwig est quant à elle fine, mélange d'élégance, de force pure et sauvage, mélange de glace et de feu. Elle cache sous le rempart de tissus, un homme aux muscles finement ciselés, à l'épiderme blanc et doux, qui porte dans son dos le reliquat d'un passé. Des marques de ceinturon presque effacées ornent son dos. Et, ne pourront partir à cause de la rancœur enfouie.Vêtements
Ludwig arbore des vêtements de facture modeste. Son armoire se compose de vestons, de pantalons en lin, de chaussures soigneusement cirées et surtout, de cravates assorties à ses tenues tirées à quatre épingles. Des vêtements loin d'être tapent à l'oeil par leur apparence ou coloris. Brun, blanc, bleu marine, anthracite ou noir. Jamais il ne porte des teintes criardes. Ses yeux ne le supportent pas. Pourtant, un rien l'habille. Un drap blanc ou juste des haillons ne lui feront pas perdre son éclat. Chose qui ne risque jamais d'arriver. Parfois, par souci d’esthétisme et de paraître, il arrive à l'Allemand de porter des vestons en queue de pie, des gants blancs, une tête de rose ornant sa poche. Il est serviteur, "maître des mélodies". Lorsque tombe la nuit, ses atours sont tout autre. Sa chemise académique prend des allures plus noble : froufrous et jabots de dentelles émeraudes, opales, noires ou sanglantes... Nuque se dévoile pour le plaisir. Son pantalon met en valeur ses courbes et épouse parfaitement sa peau. Pour terminer la tenue, des bottes cirées remontent le long de ses chevilles.. Particularités
Sur son omoplate gauche se décèle une tache de naissance. En bas de son dos, des marques de ceinturons quasi effacés. Les boucles blondes de ses cheveux et le regard d'un bleu profond trahissent ses origines allemandes. Il possède une chose qui est d'une certaine façon "invisible" sur lui.. L'oreille absolue.Caractère En tant qu'homme
Sous le portrait de cet homme à l'aspect un peu trop parfait se cache une personnalité bipolaire. Une rose noire chargée d'épines, une verve acide presque mordante qui possède le don de toucher où ça fait mal. Parfois, avec des mots enrobés de finesse et un sourire sournois aux commissures des lèvres. Surtout si l'interlocuteur a taché l'estime qu'il porte à son maître. En ce cas, tout transpire en lui l'inéluctable rejet. De ses lippes s'échappent du poison aux sonorités sensuelles. Des syllabes brutes, cassantes, aux bords de l’infamie. Bien des êtres ont désiré faire taire les jolies lèvres d'une bouche ou d'une lame. Hélas, jamais ces rêves se sont apposés à la réalité pour réduire au silence la Vipère. De un, il est "protégé" de deux, l'allemand reste phobique des touchers. Ou plus particulièrement n'aime pas donner l'autorisation qu'on s'égare sur sa peau sans acceptation. Aucune âme n'a ce droit si son intellect ombrageux la considère comme un "Déchet". Les courtisanes qui ont eu la chance de l'avoir dans leur lit pour satisfaire ses envies primaires contemplaient d'avantage l'oreiller que son visage. Sa main écrasait le haut du crâne pour les forcer à rester ainsi, lui permettant de cette manière, de soulager son plaisir égoïste. Pas une fois, elles n'ont obtenues de lui le partage mutuel. Les Hommes, quant à eux, se contentent encore de lorgner son visage sans avoir la chance de frôler l'épiderme de satin. Ludwig ne compte pas pêcher maintenant avec ses homologues masculins. Même si dès fois, l'idée fleure dans sa tête, l'envie ne devient pas acte. Noble déchu aux manières sauvages, se plier durant les ébats lui semble intolérable, presque impensable. Cela écorche sa fierté. Des mots et du regard, il exprimerait aimablement "crève" si une quelconque âme souhaiterait le voir dos contre le matelas, langoureux de désir. Paradoxalement, si son maître lui montre par gestes ou paroles qu'il veut d'avantage de lui, Ludwig satisferait ses exigences, sans broncher ni tiquer. Cela vient du fait que le Comte Kei possède toute son estime, son respect et une fidélité éternelle malgré ses quelques écarts volatiles. L'Eternel noble le fascine depuis leur première rencontre.. Il arrive à sublimer les choses par sa présence. Par ce simple détail, il mérite sa dévotion. Le servir reste un honneur et il ne fera rien pour entacher sa réputation.Général
L'Allemand reste une personnalité bien complexe fragmentée en plusieurs facettes partagées entre le clair et l'obscur. Si les ennemis du Comte font face à un être brut, à la verve acide, sauvage, couvert d'une touche de sournoiserie, les serviteurs du manoir découvrent l'homme patient et bienveillant qui ne rechigne pas à aider. Une âme cultivée qui apprécie l'art, la poésie, la lecture et la musique. Et qui arrive à deviner quelle symphonie enchantera l’ouïe lors des bals. Jamais ils ne connaissent un raté lorsque tous ensemble, ils joignent leur talent. Prenant à coeur son rôle, il leur offre de beaucoup son attention. La plus admirable des preuves est son amabilité portée au second Calice Personnel de l'éternel noble. Malgré ses réticences à écouter des notes écorchées, il apprend le piano à Arnoldo. Il le reprend lorsque à ses oreilles, la mélodie lui semble fatalement dissonante. A force de temps et de leçons, le jeune adolescent arrive quelques fois à reprendre comme il le faut des morceaux.. Enchantant au passage son "professeur" qui le récompense d'une main perdue dans les cheveux et de mots réconfortants. Le Blond n'ignore point la jalousie du plus jeune concernant le traitement que lui offre leur maître respectif. Il met l'écart de conduite sous le compte de la jeunesse. Les disciples du Comte et les Sept voient le respect que Ludwig leur accorde et le côté courtisan qui transpire par chaque pore de sa peau. Il séduit et délecte par sa manière d'agir et ses atours. Et derrière le rempart du diamant policé, se dégage l'homme fidèle et silencieux préférant mourir que de trahir. Une personnalité forte tenant en haute estime celui qu'il place comme son "messie" et dont il lui offre toute sa loyauté, une fidélité implacable, tangible et immuable. Ludwig est bien incapable de rompre la fascination qu'il ressent et son désir d'être à son écoute... A son entière disponibilité. Loisirs
L'Allemand en possède de nombreux. Lorsqu'il ne s'occupe pas de ses tâches aux manoirs ni des cours offerts au jeune Arnoldo, il se plonge corps et âme dans la musique. Le violon ou le piano l'enfonce dans une paix suprême.. Parfois, il se contente juste de boire un thé, regard perdu sur les nouvelles ou sur un livre. La nuit...Ecouter le Comte. Offrir sa gorge et profiter de ses caresses. Lorsque la lune est dans le ciel, Ludwig s'enroule dans la sensualité. Religion
Autrefois, Ludwig devait se dévouer à Dieu, corps et âme. Il devait dire adieu la liberté et embrasser la voie du Seigneur. Aujourd'hui, il s'est détaché de lui. Il ne lui accorde plus ses prières ni ses voeux.Qualités
Fidèle, loyal, cultivé, patient, bienveillant, calme, courtois, imaginatif, dévoué, fort, efficace, habile, joueurDéfauts
Intransigeant, lunatique, acide, sournois, inaccessible, ironique, maniaque, solitaire, vipère, implacable, ferme. Background Résumé
Né dans une famille noble ancrée dans la plus profonde religion, Ludwig était destiné à embrasser la voie du Seigneur, de devenir l'un de ses enfants chéris.... Privé de liberté. Enroulé d'austérité. Enfermé derrière les murs d'une église. Une soutane noire en tout vêtement et le voeux de chasteté en dogme. Mais.. Le sort a réservé un bien autre destin à Ludwig. Un soir d'hiver 1821, pour la première fois, le bleu des yeux croisa le visage du Comte... A ses pieds, les corps inanimés de ses parents. Tout d'abord stigmatisé par la peur, l'allemand restait debout devant la porte, silencieux.. Focalisé sur l'éternel noble éclairé par la lune, les lèvres tachées de sang. Coeur et âme l'écorchaient...Le paralysaient d'un doux poison. Cette scène... le fascinait... Le visage de la mort était magnifique. Jamais aucune chose ne lui avait paru si beau, si confortable. La force qui l'étreignait l'ensorcelait. Ce Messie ne pouvait s'ôter de ses songes d'enfant. Il suivit le meurtrier de ses parents à Londres sans ressentir une once de haine. Un pénible voyage pour un si petit être... Mais, une traversée qui n'était pas rejetée. L’être chétif l'acceptait. Il tournait la page d'une histoire sanglante, d'un crime, d'un chemin refusé... Sa nouvelle destination possédait le goût de liberté. Oui.. Ludwig remerciait le Comte... Il entra dans sa vie, liant son existence à la sienne. Se dévouant à lui, il s'habituait aux nouvelles mœurs, dialectes, habitudes. Il se libéra. Il passa de l'austérité à l'apparence sauvage, précieuse et noble... Les pétales qui faisaient de lui un petit bourgeon s'étaient ouverts pour le dévoiler en tant que rose noire... Une rose au parfum de désir. Au fur et à mesure qu'il devenait plus une petite chose chétive mais un homme, sa dévotion et sa fidélité ne purent que s'accentuer. Il maîtrisait l'art et la musique... Il se renseignait sur les trames ombrageuses de Londres pour mieux servir les intérêts de son maître.. Papillon de nuit aux charmes empoissonné, il veille à garder son utilité. A offrir à l'Eternel noble, le poids de sa gratitude... De son estime car il sait du plus profond de lui, que s'il ne l'avait pas rencontré, il serait un prêtre enfermé derrière les murs d'une Eglise.. Ou il serait mort sous les coups.Enfance
Sombre... Amère... Détestable... Ses premières années de vie se soldaient par une rancune... Une amertume valable. Un père et une mère qui forçaient leur enfant à embrasser la voie du Seigneur... Et parfois à la dur. S'il ne parvenait pas à réciter les psaumes ou à retenir les Saints... Le Paternel faisait claquer le ceinturon sur la peau de son dos. La morsure du cuir rougissait la peau pâle. Les larmes coulaient sur les joues pour peu à peu se tarir. Les sanglots n'augmentaient que plus la douleur et l'impuissance. Il finit par se murer dans le plus pur silence... La souffrance en toute compagne.... Les poings fermés, le souhait que tout se finisse... Ou que justement ses parents comprennent qu'ils les aimaient.. Et que lui voulait juste être un enfant libre. Oiseau écorché, il voyait à travers la fenêtre des enfants de son âge jouant, sourire sur les lèvres. Envie. L'envie et la tristesse l'étouffait... Ce n'est qu'à ses onze ans qu'il pu renaitre... Connaître la saveur nommée liberté. Éducation
- La musique: c'est un doux plaisir, une symphonie, une délivrance. L'Allemand l'aime et prend plaisir à jouer du piano et du violon. Il ne fait qu'un avec elle. - Les sciences: Le Calice sait qu'elle est utile, mais, il ne viendra pas se plonger dedans. Les travers sont tellement tortueux que l'Allemand préfère s'en éloigner. - L'Alchimie: Cet art ne le fascine point. Il ne cherche pas à en percer les secrets. Ce qu'il sait lui fut souffler par son Maître. - Les langues: Ludwig possède trois dialectes : l'Allemand, l'Italien et l'Anglais. Histoire
Spoiler: Chapitre I : Naissance, bonheur et dégoût. La neige tombe. Recouvre le sol d'un manteau blanc. Des pleurs s'entendent. Celui d'un enfant qui vient de naître. Tout le monde entoure Ludwig couvert de langes. La joie et l'agacement apparaît sur les traits du visage. L'ambiance se fait lourde. Lourde de reproche, de haine et de rancœur. Le patriarche, le visage grave, lance un regard sombre à ce petit bout de chou. Il se détourne. Rejoint son épouse allongée sous des draps de satin. La crinière blonde forme autour de son visage en sueur une couronne dorée. Le souffle court, la peau pâle, elle fait peine à voir. Il passe sur son front une serviette chaude. Si ce n'était pas par respect des croyances et de Dieu, de ses doigts, il aurait brisé la gorge de verre. Hélas.. L'enfant pleure.. Pleure encore. Un océan d'eau coule sur la peau pale de cet enfant renié. Ni lui, ni sa femme n'ont eu le coeur de chercher un nom. Se mordant la lèvre, Ayman souhaite le silence. Un silence total bercé par le mouvement de la pendule. En vain. L'impatience tambourine. La rage. L'agacement.. Un sentiment nommé destruction. Il se tourne. Et fut devancé par son fils. L'aîné pris entre bras son cadet. Sourire aux coins de la bouche, il le berce. Sa soeur, ne peut se détacher de l'être fragile. De la bouche à demi ouverte s'échappe un mot "Ludwig". Doux mot qui ne cesse d'être répété. C'est ainsi qu'il sera baptisé jusqu'à sa mort. Chapitre II : Le visage d'un père, le masque du Diable. Un an... Un an s'est écoulé depuis sa naissance. Et hélas Ludwig porte encore le nom de : pestiféré. Sa mère tout juste sortie de son état décadent ne lui offre aucune attention. Quant à son père, il ne pose sur lui l'émeraude de son regard que pour faire passer un message muet : "Je te hais.. Toi l'enfant en trop. Tu n'auras pas de moi d'amour. Mais un dégoût le plus profond". De ses deux gemmes océanes, il est bien trop jeune pour comprendre ce refus à son égard. Cette abnégation suintante par chaque pore de peau. Ce sont son frère et sa soeur qui s'occupent de l'enfant. Qui lui offre un soupçon d'amour et de joie. Rempli d'innocence, pour eux, il est l'enfant béni. Le petit être fragile. Comment tous deux pouvaient renier l'existence de leur cadet ? Lui-même n'a pas demandé à voir le monde dans une famille où il n'a pas sa place. Bienveillant, ils le regardaient faire ses premiers pas. Rire. Leur offrir le plus beau des sourires. Ils priaient Dieu pour son bonheur.. Mais sa bonté ne vint pas... L'enfer tomba sur la maison.. Et le diable sous l'effigie d'Ayman. Le visage affable, ses deux émeraudes brûlaient de haine. Sa main venait de frapper violemment la joue du dernier né. Il se préparait à réitérer l'expérience pour le punir d'avoir brisé un vase précieux de la famille Zwitter. Ce qui stoppa son geste, les bras écartés de sa fille et l'aîné qui caressa les boucles blondes du petit. Sans un mot, il remit à plus tard le jugement.Chapitre III : Premières années de vie, faux amour. « Je t'aime mon fils. Mon petit trésor. Tu es le plus précieux des joyaux. » Cette phrase si belle sonne pourtant si fausse. Ludwig le ressent au baiser froid sur sa joue. A ce regard quasi absent. Aux bras qui en 5 ans ne l'ont jamais serré tendrement contre la poitrine. Les doigts se contentent juste de glisser sur le haut de son crâne pour mieux se perdre au plus profond des boucles. Tendre mouvement comme pour apaiser un animal en peine. Ludwig, pour la mère, ne vaut pas mieux qu'un chat de gouttière. L'organe palpitant qui lui sert de vivre n'arrive pas à battre pour cette chétive chose. Le peu d'amour qu'elle possède a fondu, s'est perdu sous la cendre de ses douleurs passées. Elle ne peut que mentir, mensonge pour apaiser la conscience. Encore une fois, elle souffle ce mot, tragique moment pour l'enfant bafoué. Puis, se tourne. A sa suite Ayman. Sans chaleur, ses deux prunelles céladons le contemplent. Un sourire des plus cruels apparaît sur son visage lorsque la porte de la chambre se ferme. Que le bruit de la clé s'entend. Le petit être restera enfermé dans le noir le plus complet, prisonnier des cauchemars. Lui et sa famille partent à la messe. L'aîné chante.. Chante aujourd'hui. Il ne faut pas arriver en retard. Sa voix demeure l'une de ses fiertés comme la beauté de sa fille. Seul le dernier n'est qu'un élément gênant, une tare. Un fardeau, une bouche de trop à nourrir. Chapitre IV : Déchirement, haine et tempête. « C'est par ta faute, engeance du diable, que ton aîné se détourne de nous. Tu apportes le mal à notre famille.. Depuis ta naissance, tu n'es que souillure... » Et les poings frappent le petit dorénavant couché sur le sol. Des bleus tachent la joue, du sang perle sur la lèvre. Les larmes souillent les joues. Son corps tremble. Ludwig pleure et souffre à la fois. La peur l'étouffe. Il est tenu responsable que son frère arrête la chorale. A mis fin à ses notes faisant la fierté du Patriarche. Sa voix. Sa voix ne comblera plus les âmes. En vérité, Erwan ne peux plus chanter sa mélopée en pensant au coeur écorché du plus jeune. Le dernier choeur sonnait comme un requiem, l'Adieu à cette voie. De sortie, il ne voyait pas le petit de 6 ans utilisé tel un sac de sable pour faire disparaître la haine. La mère, qui n'en porte que le titre, regardait la scène, sans bouger. Son coeur restait un lac dénué de compassion pour cette scène atroce. Il aurait pu mourir devant elle, qu'elle garderait sa note impassible... Ce fut un "Nooooon." qui cessa la scène. Eloise se mit entre son père et Ludwig. Elle ne craignait pas de servir de bouclier. Ayman releva sa main. Toucher à sa fille... Abîmer son si beau visage. Il ne pouvait pas. Il se détourne. Un médecin fut appelé.. Et comme excuse à l'état de l'enfant, la mère ne pu que dire.« Notre fils est tombé des escaliers. Il est malhabile et si agréable... On doit sans cesse le surveiller. Le combler d'amour. » Chapitre V : Ce n'est qu'un au revoir. Mon souvenir demeure dans ton coeur. Et le malheur s'abat encore sur lui. Ludwig, le visage sinistre, les yeux embués de larmes contemplent sa soeur. Il ne comprend pas tout. Du haut de ses huit ans, les notions adultes lui échappent encore. Sauf.. ce sentiment cruel de séparation. Ses petits doigts serrent la robe d'Eloise. Ce sera la dernière fois qu'il la verra, là près de lui. Plus jamais elle ne prendra sa défense lorsque la fureur du père ravage son corps. Plus personne ne le serrera contre son coeur, en lui disant je t'aime.. Ses sourires et ses rires. Il désire se détourner. Hurler qu'il refuse ce choix. Silencieux, il la voit couper une de ses mèches blondes. La ranger dans un médaillon. D'un doux baiser sur le front, elle lui murmure.« Même si je ne suis plus près de toi, tu m'auras toujours près de ton coeur, à travers ce bijou. Prend le dans tes mains lorsque tu te sentiras seul. Mes prières seront pour toi. » Les doigts déposent aux creux des mains le précieux médaillon. Ils coulissent dans la chevelure de blé. Puis, la soeur se détourne. Le coeur lourd, elle refuse d'offrir à son frère, le visage assombri. La douleur. La douleur est silencieuse. Profondément ancrée. Ecorchante et cruelle. Elle rejoint son époux, deux fois plus âgé qu'elle. Ce soir... C'est dans son lit qu'elle dormira. Cette pensée la dégoûte mais, elle n'a pas le choix. Son refus donnera une autre raison pour briser le dernier né, souffre douleur d'une haine vorace et d'une violence fertile. Elle refuse de donner une raison à l'accalmie nouvelle.Chapitre VI : Face à l'impuissance d'un homme bienveillant se déverse une gerbe de souffrance. « Pourquoi n'offrez-vous pas d'amour à votre enfant, Père ? Votre coeur s'est-il donc tari avec moi et Eloise ? Ce ne sont pas les coups qui feront de lui un homme de bien. Vous n'enflerez en lui que désir de vengeance et impuissance. Par le poids de sa souffrance, il voudra votre mort et celle de Mère. » Et sous les prunelles de l'aîné, juste après son sermon, Ludwig est penché sur la table basse. La chemise maintenant enlevée découvre le fragile corps. Sous les yeux horrifiés d'Erwan, sous le regard impassible d'Illana, le ceinturon claque.. Encore et encore. Les larmes coulent sur les joues de Ludwig. Ses poings se ferment. Son dos brule. Impuissant, il subit le courroux du père. Affable Patriarche qui le dresse même lorsque lui-même ne l'a pas cherché. Pourtant, qu'a t-il fait là maintenant ? Rien.. Il n'a rien fait pour mériter ce sort. Pas de cassure. Pas de haussement de voix. Les cours et les noms des Saints ont été retenus. Il n'a pas soufflé sa douleur... Cette séparation qui date d'un an... C'est la peau en feu, zébrée de coulées pourpres qu'il reprend enfin sa liberté. Tombant à genoux, il se recroqueville comme un animal battu. Il entend l'ainé et le père s'affronter verbalement.. Puis Erwan repars. Le dégoût aux bords des lèvres. Il ne peux plus revenir ici sous risque de vouloir un jour venir aux mains... Il ne peux que prier. Prier pour le salut de l'enfant. Chapitre VII : La mort, le visage de la mort est le plus beau des souvenirs. Des bruits inconnus le réveil de ses songes. Le fragile corps se retire du cocon des draps. Il s'extirpe difficilement de l'amas de tissu. Doucement, les pieds nus s'enfoncent dans les chaussons. L'enfant se lève. Il ouvre la porte, les mèches blondes emmêlées, le pyjama bien trop grand tombant sur sa peau pâle. Ludwig marche dans la pénombre. La nuit et ses cauchemars l'accueillent. La main posée sur le mur, il cherche. Il ne voit rien. Il appelle d'une voix remplie d'un souhait muet.. Obtenir une réponse. Un mauvais pressentiment le tiraille de l'intérieur. « Maman ? Papa ? » Mais rien. A part un silence étouffant. Il marche. Arrivé au salon, sa main caresse le mur. La paume s'écrase sur sa surface froide. Le bleu de ses yeux se pose sur le cadavre de ses parents. Surplombant les corps inanimés, debout, éclairé par la lueur de la lune, un être à la crinière de diamant se tient. Il relâche devant l'enfant la dépouille d'une troisième âme. Erwan. La langue lèche le filin pourpre sur les doigts, prémisse d'un appétit comblé. Le sang du patriarche. De sa femme. Et de l'Aîné. De ses parents qui ne l'ont jamais comblé d'amour. De ce frère bienveillant pour lui. Effrayé, il se mordit la lèvre.. Puis.. Peu à peu, son cœur se mit à battre d'une façon plus saccadée. Il tremble de fascination. De reconnaissance. Dieu a enfin entendu ses prières. Une joie étrange l'anime lorsque doucement le crucifix d'argent tombe à terre. Devant la scène morbide, il se sent terriblement fasciné. Cet ange aux ailes invisibles le recouvre d'un manteau de renaissance.. Ludwig ne parvient pas à se décider de bouger. Il voit la créature venir à lui et ne désire qu'une chose : qu'il l'emporte loin. Chapitre VIII : Les maux d'une enfance brisée s'effacent sous le tumulte des flammes. Si petite chose qui se retrouve dans les bras de la Mort, la gorge près de la bouche. Craignant de tomber, il se tient fermement contre cet être fascinant. Il retient un hoquet de surprise aux crocs dans sa chair. Fermant les yeux, l'enfant ne tente pas de fuir. Immobile. En proie à d'étranges sensations. Les mots n'arrivent pas à exprimer ce qu'il ressent. Il se laisse manipuler aisément, telle une poupée de chiffon, petite chose devant le corps imposant. Enroulé du pourpre de la cape, de sa poitrine s'échappe la mélodie de son coeur, symphonie battant un tempo effréné. Ils bougent. Silencieux, le vent froid fouette maintenant son visage. Mais, cela ne l’inquiète pas. Une autre scène le fascine. Il ne peut s’empêcher de souffler. « La Maison brûle. C'est... beau. » Les flammes qui dévorent la demeure Zwitter apparaissent à ses yeux comme un spectacle magnifique. Et pourtant, en vérité, un acte cruel. Dévorés par ce linceul de feu, gisent les corps froids de ses parents, ces nobles lui ayant donné la vie. La fumée âcre se mélange aux crépitements des dames flamboyantes. Dans la nuit sombre où s'envole le voile sombre et lourd des cendres, les lumières des voisins s'allument. Ils sortent de leur sommeil, encore transits de l'état soporifique. Ils quittent le royaume de Morphée pour assister impuissants à la crémation d'Ayman, Erwan et leurs enfants. Ils arrivent trop tard. La demeure n'est que ruine. La gueule monstrueuse du brasier n'a rien épargné. Personne ne sait que de cet enfer incandescent, il y a bien un survivant. Le petit dernier, emporté, au loin. Il a échappé au passage de la Mort. Une tombe portera le nom de Ludwig Zwitter et une date : 1811 - 1821. Il ne restera de ce crime impitoyable qu'une unique survivante.. Eloise.. Elle versera ses larmes de savoir que tous ont périt. Etant chez son époux, elle a échappé par chance au brasier incandescent. Chapitre IX : Doux enfant de Dieu, ton passé n'est plus que poussières d'oubli. Très vite, ce bout brin d'innocence fut confié à Sallustre. A Londres, dans ce pays étranger, dans ce manoir si vaste pour l'océan de ses yeux, Ludwig fut baigné, soigné, habillé convenablement. Ses anciens habits subirent un sort peu enviable. L'âtre de la cheminée dévora le pyjama bien trop grand. Seul le médaillon survécu à la purification. On lui assigna une chambre au deuxième étage de la demeure. Un sourire glissa sur les lèvres de l'enfant devant la beauté de son nid. C'était trop magnifique pour être vrai. Il sentait enfin ce parfum si longtemps espéré: liberté. Tel un petit démon, il se roulait dans les draps, plein d'une joie nouvelle. Vivre... Puis, d'un sommeil lourd, pesant, il s'endormit. La fatigue l'avait emporté sur l'excitation, sur toute miette d'état d'âme. Les jours passèrent. L'Allemand reçu une très bonne éducation offerte par les Septs, les domestiques et surtout Eldwood qui se couvrit réellement de patience envers lui. Il apprit vite et bien. Ses oreilles appréciaient la douce sonorité du violon et du piano. Jamais de ses doigts, il eu le droit autrefois de toucher l'instrument du Patriarche. Caresser le tapis de noir et de blanc crée sur le visage enfantin, un bonheur sans fin. Un faciès beaucoup moins illuminé lorsque ses mires se posaient sur l'Eternel Noble. Son organe palpitant tambourinait fort. La fascination qu'il éprouvait pour lui l'écorchait. Comblait le vide de son âme déjà marqué par une enfance cruelle. Le Messie....l'envoûtait entièrement. Chapitre X : Un diamant poli nommé Désir. Neuf ans.. Neuf ans se sont écoulés depuis sa venue au manoir. Le petit chardon qu'était Ludwig se dévoile comme une rose, une rose noire, aux pétales doucereux. Charmante. Une fleur enveloppée dans une note de sensualité. Un parfum empoissonné.. Unique. Partagé entre froideur et chaleur. Un homme qui soupire lorsque le Comte perd ses doigts sur sa peau pâle. Sourire sur les lèvres, son coeur et son âme lui appartient. L'esprit de cet être si fragile autrefois se focalise sur lui. Un instrument capable du pire pour satisfaire ses envies. Le visage de la mort a totalement happé les cendres de son enfance. Rien ne pouvait le détacher de son Maitre. Un gouffre immense de joie le traversa où il parut aux yeux des autres comme un Calice officiel. Le servir. Servir l'éternel Noble restait un honneur. Lui seul sur ce monde sombre avait le droit de boire le sang... Son sang... D'autres éveillaient en lui un sentiment de dégout, de rejet. Une plaine orageuse. Y penser éveiller le fiel de son psyché. Son statut le protégeait, l'emprisonnait. Le liait à lui jusqu'au jour où la faux couperait le filin de sa vie.. Seul un moment avec lui, jouant une des partitions de Mozart, sa voix souffla à son attention.« Ma dévotion est entière à votre égard... comme ma reconnaissance à vous avoir comme unique maître de mon sang. Je refuse de l'offrir à d'autre que vous. Personne, à mon sens, n'en possède le droit. Ni ne le mérite. » Chapitre XI : Masque aux deux visages. Le jour, le jour, Ludwig aidait les domestiques dans leurs tâches respectives. Il se montrait appliqué. Les instruments se languissaient de ses prochains traitements. Les serviteurs du manoir appréciaient sa bienveillance à leur égard. Sourire aimable sur le visage, il attirait à lui.. Bouleversait les dames. Chavirait leur pauvre coeur. Jamais, lui-même offrirait de baisers volés. Inaccessible blond à l'âme aussi glacée que son visage trop parfait. Entre bienveillance et acte, un terrible fossé s'était creusé. On ne pouvait en demander trop.. Il les acceptait déjà. Leur témoignait de la gratitude pour ceux l'ayant élevé. Ceux fidèles au Comte. La nuit, son entière attention se portait à l’Éternel noble. Ils discutaient, lui offrait sa nuque, complètement dévoué.. Fasciné. Il jouait pour lui... Parlait. L'écoutait. Désirait combler le vide... de ce si mystérieux être en lequel le bleu de ses yeux se détachait avec peine de lui. Le Messie... S'il ne le voyait pas, il montrait du respect aux Sept. Tous pouvaient le sentir. Qu'un être obtenait une dévotion totale. Pour eux, c'était moins grand. Ludwig ne pourrait pas aller plus loin non plus.. Depuis des années, c'était ainsi.... Et ceux de l'extérieur. Hors du cercle.. Contre eux tous, surtout le Comte, portaient le nom de parasite, déchet et cancrelat. Chapitre XII : Jeunesse et Sagesse, Duo d'Antagonistes. Unique Calice personnel de son Sir, l'Allemand vit arriver une concurrence. Âgé de ses vingt six ans, les gemmes océanes contemplaient l'Enfant. Encore une lubie de son maître. Soupirant, comme les autres domestiques, il veillait sur lui. Il finit par être en charge de l'éducation musicale. Diablerie que les premières notes dissonantes pour ses tympans. Malgré sa hantise des mélopées écorchées, Ludwig demeurait un bon professeur.. Il se souciait de l'élève. Même maintenant, au jour d'aujourd'hui, le Calice offre un tant soit peu de chaleur à ce petit bout d'adolescent. Une épaule réconfortante. L'éternel noble ne dispose guère d'une patience infinie. Il tâche de faire comprendre à Arnoldo que malgré tout, il est bien traité... Difficile et ardue tâche... Et surtout épuisante. Parfois, malgré sa patience légendaire envers le plus jeune, il ressent une cruelle fatigue. Dire qu'il a aussi d'autre tâche plus importante...Chapitre XIII : Le destin abat ses cartes : chaos et discorde.. Les évènements du théâtre éveillèrent une haine autrefois insipide pour les hunters. Toucher le Comte. Blesser son maître demeure et demeurerait toujours une infamie. Dans les abysses de son âme, de son coeur gelé, il serait incapable de pardonner cette faute. Même si la personne incriminée restait intouchable. Il ne la verrait que comme une félonne.. Une cancrelat...Un être en lequel son estime resterait éteint sous une couche de cendres. Un sentiment qui n'est pas caché à l'éternel noble. Des états d'âmes qui ne deviendront pas acte. Il a fort à faire, à penser... Sa vie se bouscule. L'Allemand ne sait que penser du vampire... Glen, s'il se souvient bien. Trop proche du Comte. Cependant, le Calice ne tient pas à se couvrir d'un voile de jalousie. Par estime et fidélité à son Maître, il ne montrera rien. Aucun sentiment malvenu ne colorera sa voix d'un masque de rancoeur et d'animosité. De un, ils ne seront pas tolérés. De deux, ils ne sont que enfantillages... Et dans l'ombre... Il ignore que quelqu'un, une relique du passé est venu s'installer à Londres.. Sa soeur qui le croit mort.
RP joués
Aucun pour l'instant.En société Famille
Ayman Zwitter (1775 - 1821) Sans l'ombre d'un doute, c'est un patriarche à l'éducation sévère qui préfère user du ceinturon que de la douceur. Aucune fois il n'a soufflé des mots doucereux et aimable à son dernier fils. Ludwig. Ce fut une erreur. Chaque fois qu'il pose l'émeraude de ses iris sur les boucles blondes, il se souvient qu'il n'aurait pas du naître. Ancré dans la plus profonde religion, empêcher la vie d'un enfant restait un pur blasphème. Par gentilesse, il l'a laissé vivre mais, il ne lui a jamais offert une place dans son coeur. Cet organe encore palpitant avait déjà assez offert "d'amour" aux deux ainés.Ilana Zwitter (1777 - 1821) Austère et inaccessible, elle ne regardait à peine son fils. L'amour d'une mère pour un enfant porté au plus profond d'elle n'était qu'un lac tari. Une plaine glacée obstruée de toute source de lumière. Les seules fois où le bleu de ses yeux se posait sur le visage de Ludwig, c'était pour lui offrir un sourire faux. Un simulacre "d'amour" renforcé par une voix trop mielleuse pour être vrai. Un masque de fausseté pour rassurer le petit... Enfant de trop. Deux avait déjà eu un effet néfaste sur son corps. Le troisième restait celui en trop. Il aurait été mieux qu'il meurt né... A défaut de vivre encore, il servira le Seigneur et les intérêts de la famille. Erwan Zwitter (1798-1821) L'aîné de la famille est incontestablement différent des parents. Apprécié du village, il endossa le rôle de pasteur. Symbole d'austérité et de bienveillance pour ses prochains, il ne tolère point l'éducation stricte et cruelle offerte à son cadet. Pourtant, il ne chercha point à exprimer par des mots ou des gestes sa dépréciation de la situation. Fut un temps, il tenta l'impossible. Hélas, le Patriarche s'est montré d'avantage obstiné. Et la sévérité des coups doubla. Face au visage amer de Ludwig, la vision douloureuse des larmes d'enfant, le frère abandonna lâchement l'idée. Ses mots provoquent les maux du dernier. La seule qu'il pu faire, c'est prier qu'un jour Ludwig puisse lui aussi savourer la liberté et vivre sans crainte de la souffrance. Eloise Zwitter (1803 ) Douce et belle rose, elle offrait de la douceur à son cadet. Elle l'aimait son sourire, la pureté de son visage. Un être innocent qui dormait d'un sommeil profond. Un petit bourgeon qu'elle aurait aidé à pousser si elle n'était pas devenu un instrument pour la famille Zwitter. Dès ses 16 ans, sa liberté lui fut ôtée. Un noble avait des vues sur elle depuis déjà un an. Le patriarche sentant l'affaire conclue un mariage arrangé. Sa fille, si jeune, ne devait faire qu'une chose obéir. Honorer les Zwitter en acceptant de devenir l'épouse de l'homme qui possédait le double de son âge. N'ayant pas le choix, elle ne chercha pas à fuir. Elle fit face avec résolution à cette vie qui serait la sienne.. Le coeur sincèrement douloureux de voir le visage triste de Ludwig. Ennemis
Trop, bien trop pour qu'il puisse poser les ennemis en chiffre unique. Nombreux sont ceux voulant tuer le Comte. Voir sa dépouille flamber au soleil couchant. Des hunters, des vampires et bien d'autres aimeraient que son maître ne soit plus qu'une légende. Et cela en est bien sûr, hors de question. Il ne pourra jamais voir ces hordes de chacals autres que de vulgaires rats. Des insectes dérangeants qui useraient d'une méthode efficace : pour abattre un fort, il faut détruire les fondations. Tout du moins, c'est comme cela qu'il s'y prendrait personnellement. Alliés
Pourquoi accepterait-il dans son cercle des alliés ? S'entourer d'ami, d'amour, est une source d'ennui. Ce sont les premières choses qu'on détruit pour toucher un homme... Le détruire mentalement. Puis, comment un être comme lui peut arriver à s'en faire ? Depuis enfant, il s'est fermé à la chaleur d'une main tendue. Et ne peux accepter qu'on vienne lire son âme trop facilement. L'âme et les pensées sont solitaires... Une avalanche d'acide, de mélancolie et de rancoeur derrière un étang de "bienveillance". La relation qu'il possède avec le Comte reste plus malsaine que salutaire. Le lien entre le prédateur et sa proie. Une vision de point de vue extérieure. En vérité, c'est trop complexe pour posséder un mot exact. Ludwig n'a pas réfléchi s'il le voyait comme un ami, un allié, un amant ou plus. Situation
L'Allemand connaît tous sur les créatures de la nuit par l'intermédiaire de l'Eternel Noble. Même s'il s'avoue qu'au jour d'aujourd'hui, ils ne sont que prévenances pour certains d'entre eux.. Les seuls qu'il a vue de ses yeux demeurent les vampires. Il se sait inattaquable par eux tant qu'il reste sous la protection de son Maître. Sans cela, depuis longtemps, ces princes de l'Ombre l'auraient réduit au silence ou auraient fait de lui une magnifique poupée de chair et de luxure.. Localisation sur l'Ombre Demeure
L’Allemand n' a pas de demeure a proprement parlé. Il vit dans le manoir du Comte, dans une chambre où il ne manque de rien. Ses besoins sont comblés et surtout ceux vestimentaires. Il se doit d'être impeccable lorsque être de sensualité, il joue son rôle de Calice.. L'inverse ne lui ressemblerait pas... Lui si tatillon sur les étoffes qui recouvrent son corps n'offrirait pas sa gorge en gueunille. Endroits les plus fréquentés
La journée, quant il n'a rien à faire, Ludwig apprécie se rendre à la bibliothèque, à l'Opéra, le Parc, le Marché, le Musée. Il a une certaine affection pour les lieux de détente et de culture où son esprit peut se perdre sur une douce torpeur de connaissance et de richesse. Un monde qui satisfait son côté cultivé. Dans de rares cas les salons ou des endroits riches de discussion là où il tend légèrement l'oreille. La nuit, le repère de son maître ou sa chambre. But(s) Esprit nébuleux, jamais Ludwig a fait part de ses souhaits ou ses buts à vive voix. Ni en silence. Ils sont là, présents, enfermés dans une boîte de Pandore pour ne jamais ressortir. Des flammes devenues cendres. Des petits morceaux d'oublis.
Poussières inutiles, elles n'ont pas leur place dans ce monde où son âme reste consumée par la fascination et la dévotion qu'il porte au Comte. Et l'Allemand ne compte pas les ressortir sauf s'il n'a pas le choix. Son occupation première demeure pour le moins simple : le bien-être de celui qu'il considère comme un Messie.
Il espère qu'il parvienne sincèrement à ses desseins.. Et s'il le faut, durant la lune couchante, le Calice tente de l'aider... Ecoute, observation, sournoiserie, masque du gentil homme pour cacher son rôle nocturne. Les moyens qu'il utilise sont aussi divers que variés.
Arme(s), équipement Aucune pour l'instant.
Objets spéciaux
L'allemand n'en possède aucun. Objets personnels
Il avait autrefois un crucifix d'argent autour du cou.. Mais depuis des années, il ne l'a plus. Depuis son enfance en fait. Dans sa poche, un médaillon en argent se cache. Son couvercle ouvragée une fois ouvert dévoile une mèche blonde. Il n'a pu se défaire de ce bijou qui contient cette parcelle d'elle... (le médaillon ) Questions IRL Comment avez-vous découvert le forum? Qu'est ce qui vous a attiré?
J'ai suivi une lumière... Plus sincèrement, j'étais entre venir ou pas. Et quand j'ai vu le predef, la tentation fut trop forte XD. Comme on me le dit souvent "Je suis MASO o/" Votre niveau de RP approximatif?
Je me débrouille. ^^
Dernière édition par Ludwig Zwitter le Jeu 21 Fév - 11:01, édité 3 fois