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Une nuit infernale

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Julia Thanas
Citoyen de l'Ombre
Julia Thanas
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MessageSujet: Une nuit infernale Une nuit infernale Icon_minitimeMer 16 Avr - 14:15

[HRP/ Revenant de Somerset House, La Maison des Sorel, Rétablissement et découvertes/HRP]

Enfin le fiacre arrivait à Trafalgar Square. A la fois soulagée et tendue, Julia descendit de la voiture lorsqu’André ouvrit la porte.


- Merci, dit-elle avec un sourire triste au majordome de Gaspard.

Elle s’apprêtait à montrer les marches pour atteindre son pallier quand elle fit soudainement demi-tour.
Tout le long du trajet elle avait repensé à tout ce qui c’était passé ces derniers jours : le Salon de Fitzrovia, l’intervention héroïque de Gaspard, sa nuit chez lui, la journée de la mise en procès d’Antoine, son retour chez l’aristocrate avec un présent de remerciement, leur longue et agréable conversation autour du repas du soir puis l’arrivée d’Alexender, son escapade jusque dans la bibliothèque, la découverte du passage, les remontrances implicites de Gaspard, son regard, ses mots secs et froids, sa lecture, l’interrogatoire, sa crise de nerfs…Depuis le salon de Fitzrovia, Julia avait l’impression d’être enfermée dans une spirale infernale : à chaque fois qu’elle vivait des moments bienheureux, ces derniers se transformaient en cauchemars ! D’abord Antoine, si sympathique, son ami en qui elle avait confiance depuis toujours, puis ensuite Gaspard, si beau, si distingué et chevaleresque…Tout lui échappait et rien ne s’était passé comme elle l’aurait souhaité : sa curiosité, son caractère lunatique en ces jours approchant la pleine lune et le destin certainement, lui avaient porté bien des préjudices…Il fallait qu’elle s’excuse auprès de l’aristocrate, il fallait qu’elle lui dise qu’elle regrettait amèrement elle aussi la façon dont c’était terminée leur rencontre et qu’elle espérait qu’il lui pardonnerait un jour et, surtout, qu’ils se reverraient…


- S’il vous plait André, donnez ceci à votre maître, de ma part…fit-elle en dénouant un ruban bleu ciel de ses longs cheveux bruns. Dites-lui…dites-lui que, s’il me l’autorise, je souhaite le récupérer un jour…venir le rechercher…

Avec un petit sourire, elle remercia le majordome et le regarda repartir avec le ruban.
Lorsqu’elle entra chez elle, sa mère était absente, sûrement au magasin, mais sa grand-mère était assise sur son habituel fauteuil à bascule et fignolait quelques ourlets sur une chemise.


- Ha ! Grand-mère ! Comment vas-tu ?
- Hé bien Julia…c’est à cette heure-ci que l’on rentre ? Tu devais juste emmener la cape et revenir il me semble, non ?
- Je…Oui mais il pleuvait et…
- Le beau Monsieur Sorel t’a proposé de rester une nouvelle nuit, fini la grand-mère avec un sourire malicieux. Ne fais pas cette tête là ma chérie, c’est normal, tu es jeune, il est beau…C’est un bon parti tu sais. Allons, assis-toi et aide-moi à finir cet ourlet.

Julia resta un instant figée par ce qu’elle entendait. Décidément les parents donnaient toujours cette impression de croire tout savoir, tout connaître et de voir ce que faisaient leurs enfants sans être présents. Enervée par les sous-entendus de sa grand-mère, Julia ne répondit pas et se mit à l’ouvrage. Ses mains tremblaient et sa grand-mère s’en aperçue.

- Ha…Ma chéri arrête je pense que ce n’est en effet pas le moment pour toi de t’atteler à ce genre de choses…
- Oui d’ailleurs je vais dans ma chambre, je suis d’une humeur insupportable pour tout le monde, y comprit moi-même. Maude, dis à maman que j’ai peur pour le verrou et que s’il y a un problème ce soir…
- Oui oui nous verrons bien…Allons.

Julia monta dans sa chambre et s’allongea sur le lit. Elle était stressée et sentait en elle une foule de sentiments s’entrechoquer. Comment sa mère et sa grand-mère pouvaient-elles être aussi calme un jour pareil !? Et comment pouvaient-elles dénigré l’état lamentable du verrou de la porte de la cave ! Julia savait que, cette nuit, si elle s’acharnait sur la porte cette dernière ne saurait la retenir…Recroquevillée sur elle-même, elle ne savait plus que faire. Elles auraient dû s’occuper de ce verrou bien avant ! Elles avaient eu un mois ! Désespérée, elle descendit en courant les escaliers, passa devant sa grand-mère et fila à la cave en passant par la trappe sous le tapis.
Elle observa l’état du verrou et soupira : il était rouillé et ne tenait plus que par deux vis. La jeune bourgeoise maudit l’objet et ouvrit la porte. Lorsque ses yeux se perdirent dans la salle dont elle ne voyait presque rien à part son ombre projetée sur le sol gris, elle eu un haut le cœur : elle allait encore rester enfermé là-dedans une nuit entière ! Un supplice pourtant nécessaire pour la sécurité des autres et la sienne… Une prison de pierres…des pierres pour retenir une horrible créature…
Julia referma la porte et resta assise sur l’escalier froid entre la cave et le salon. La tête dans les mains, elle sanglota à nouveau : comment une femme comme elle pourrait un jour espérer se marier et avoir des enfants ? Comment pourrait-elle un jour avoir une vie normale ? Elle devait oublier Gaspard, c’était un aristocrate et elle une bourgeoise, elle était faible et maudite, il était fort et cachait bien des secrets qui ne regardait pas une gamine comme elle…Comment avait-elle osé imaginer qu’elle aurait gagné son attention ? Elle se haïssait, elle haïssait sa condition, elle haïssait cette malédiction…


Une nuit infernale Julia_10


Dernière édition par Julia Thanas le Dim 27 Avr - 10:37, édité 1 fois
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Julia Thanas
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MessageSujet: Re: Une nuit infernale Une nuit infernale Icon_minitimeDim 27 Avr - 10:35

Lorsqu'elle se réveilla, Julia se sentait complètement endolorie surtout au niveau de son bras droit. Toujours assise dans l'escalier, morte de froid et la coiffure défaite, elle sentit que ce n'était pas normal qu'elle se soit assoupie de la sorte en ce jour de pleine lune. D'habitude, son état nerveux l'empêchait de fermer l'oeil et elle devait toujours s'enfermer d'avance dans la cave pour éviter un drame. Lentement elle se releva et remonta les marches. Elle trouva sa grand-mère endormie dans son fauteuil et constata que son travail de couture n'avait pas beaucoup avancé. En réalité Julia devait avoir dormit qu'un très court moment.

Elle recouvrit sa grand-mère d'une couverture et s'assit à ses pieds sur les pierres tiède du salon. Etrangement elle ne se sentait plus du tout anxieuse et ses mains ne tremblaient plus. Comme expliquer ce nouveau phénomène ? Se contrôlait-elle mieux qu'avant ? Avait-elle tellement accumulé de fatigue et de question que son esprit en était saturé et oubliait sa malédiction ?
La porte d'entrée s'ouvrit alors et une femme portant un grand panier entra: c'était sa mère qui revenait du magasin avec des vêtements inachevés qu'il fallait finir au plus tôt. Julia se releva et l'aida à entrer en allant poser le panier dans un coin de la maison pendant que sa mère enlevait son manteau.


- Julia, il est déjà très tard tu devrais déjà être en bas.

Oui elle le savait, elle sentait que le crépuscule n'était plus très loin et que bientôt la lune apparaitrait. Avec un soupir elle demanda:

- Maman...pourquoi ne suis-je pas énervée ce soir ? Ce matin était infernal mais là, si près de l'échéance, j'ai même dormi !

Sa mère la regarda d'un air étonné.

- Je ne sais pas: cela à peut-être un rapport avec tes dernière sorties tu ne pense pas?

Cette fois Julia serra le poing.

- Il n'y a rien entre Monsieur Sorel et moi mettez-vous ça dans le crâne! Il m'a gentiment hébergée, j'ai honteusement empiété sur sa vie privée mais jamais la bienséance n'a été brisée!

Sans répondre, sa mère se dirigea vers la trappe de la cave et l'ouvrit. La grand-mère se réveilla dans son fauteuil et sourit à sa petite-fille.

- C'est l'heure ma puce? Aller viens me faire un bisous avant de partir...

Julia s'exécuta en tentant de rester calme mais cette fois, elle sentit à sa tempe palpiter une colère qui se propageait maintenant comme un poison dans ses veines: oui, il était tant qu'elle soit enfermée, les paroles de ses parents avaient redéclenchés sa nervosité.
Elle remonta vite-fait se changer, descendit dans la salle où sa mère allumait quelques bougies et, après un regard perdu dans le sien, la porte se referma et le verrous grinça.


******

C'est au bout d'une heure, tandis qu'elle commençait à s'agiter furieusement, que les premiers vrais prémices de sa transformation se firent sentir sérieusement. Elle se mit à tourner en rond, sa respiration s'accéléra et, tantôt recroquevillée dans un coin de la pièce, tantôt marchant nerveusement comme un animal en cage, Julia se mit à pleurer.
La nuit tomba alors et sa souffrance physique débuta.
Dans un cri de peur et de douleur, elle sentit ses poils grandir et durcir pendant que d'autres traversaient sa peau où elle n'en avait pas. Sa vison fut la première à changer: ses pupilles s'élargirent et, après un brouillard épais, ses pupilles brunes devinrent jaunes et l'obscurité de la pièce ne fut plus pour elle un problème ou le sujet de craintes juvéniles.
Durant un quart d'heure elle resta ainsi, pas encore transformée réellement et ayant encore toute sa conscience.
Bientôt cependant ses os se mirent à s'étirer et, avec de nombreux gémissements, sa croissance s'accéléra, sa chemise de nuit se déchira, sa mâchoire devint proéminente avant de devenir celle d'un canidé. Elle hurla alors de toute la force de son âme et perdit la conscience humaine. Ses jambes mutèrent, se couvrants encore de poils, devenant bien plus grandes, plus fortes et tordues. Des pattes monstrueuses remplacèrent ses membres menus et des griffes immenses poussèrent à la place de ses petits ongles de femme mondaine. Une demi-heure suffit à la transformer entièrement.


*******

Après une heure de cris, de hurlements, de fracas et de coups de griffes contre la porte, ce qui devait arriver arriva: le verrous sauta. La mère et la grand-mère de Julia avaient placé par précautions un meuble conséquent sur la trappe de la cave mais cela ne suffit pas à retenir la fureur animale de Julia. Ses griffes traversèrent le bois tendre et c'est à coups de mâchoire et d'épaule qu'elle finit par sortir de sa prison souterraine.
Tétanisée, sa mère s'était enfermée dans la cuisine pendant que la grand-mère était chez la voisine sur une fausse excuse.
Heureusement pour elle, si la créature sentit sa présence, elle ne s'en soucia pas. Après avoir littéralement détruit la table et renversé le meuble qui l'avait gênée pour sortir de la cave, la monstrueuse aberration de la nature brisa une vitre. Appuyé sur le contour de celle-ci et accroupi sur le bord, le Loup-garou renifla l'air de la nuit et gémit comme blessé moralement.
Bientôt sa queue de fourrure disparue derrière l'animal qui s'échappa dans les rues de Londres mû par quelque instinct bestial et par une force étrange qui conduisait ses pas où la pauvre jeune fille enfermée dans un corps horrible n'aurait jamais voulu qu'ils la conduisent...


[HRP/ Direction: Somerset House, La Maison des Sorel, "Rétablissement et découvertes"/HRP]. Les pas de Julia la reconduisent à la maison de Gaspard.


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Dernière édition par Julia Thanas le Sam 26 Mai - 22:25, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Une nuit infernale Une nuit infernale Icon_minitimeMer 21 Mai - 8:05

[HRP/ Retour de Somerset House, La Maison des Sorel, "Rétablissement et découvertes"/HRP]. Après sa transformation, elle est revenue chez elle.

C'est à neuf heures du matin qu'un voisin vint voir Madame Thanas. C'était à propos de sa fille. Il expliqua qu'il l'avait retrouvé dans une rue adjacente, nue, froide et horriblement blessée et qu'il l'avait porté chez lui pour éviter que les gens ne la voient ainsi et pour lui donner au plus vite quelques soins non négligeables.
A la fois morte de peur et a la fois remplie de joie, Madame Thanas avait aussitôt été voir Julia chez leur voisin. Toute la nuit elle était restée dans la maison tremblant d'inquiétude et d'impuissance pour sa fille. Elle craignait qu'elle ne tombe sur des pièges, des Hunters ou des policiers pendant sa chasse nocturne et qu'elle ne se fasse tuer. Elle craignait qu'elle ne tue elle-même de nombreuses personnes et qu'elle perpétue le mal en clan sans le savoir...
Lorsqu'elle retrouva Julia étendue dans un lit de soie, endormie profondément et la respiration régulière, elle fut soulagée.
Cependant, lorsqu'elle souleva un peu les couvertures, elle étouffa un cri de surprise et de douleur: s'il n'y avait plus aucune trace des nombreuses griffes qu'elle avait reçu durant la nuit, l'épaule droite de Julia et son bras étaient salement amochés.


- M'est avis que c'est le loup qui s'est échappé du zoo qui lui a fait ça, fit le bon monsieur Histwood. A moins que ce ne soit un fou mais cela me paraît être une morsure...Et là, fit-il en montrant du doigt l'endroit le plus touché au niveau du biceps, c'est une balle qui a fait cela, aucun doute Madame...

Ce qu'elle avait le plus redouté avait failli se passer. Se sentant défaillir, la pauvre mère du s'asseoir sur un fauteuil et s'éventer le visage un instant.

- Ho Monsieur Histwood! Si vous ne l'aviez pas retrouvée, Dieu seul sait ce qu'elle serait advenue!

**************

Après avoir désinfecté les plaies, Madame Thanas banda avec l'aide du bourgeois l'épaule et le bras de sa fille. Si l'homme ne comprenait pas ce qui s'était passé, la mère, elle, savait parfaitement que la balle avait été d'argent: sa plaie ne s'était pas refermée du tout alors que sa malédiction permettait à ses chairs de se régénérer très très vite. Pour justifier la position de sa fille, Madame Thanas mentit au voisin en lui expliquant que la jeune fille avait voulu aller au salon seule et que, malgré son interdiction, elle avait réussi à sortir...Pour préserver la réputation de la famille et surtout ne pas attirer les regards sur cette affaire, elle fit jurer Monsieur Histwood qu'il garderait le silence sur ce qui c'était passé cette nuit et elle le remercia avec la promesse de lui faire deux fois moins cher le tissu qu'elle vendait au "Dressed".

***************

Le lendemain, Julia s'éveilla mais garda le lit: malgré le fait qu'elle ait dormi toute la journée précédente, elle n'avait pas assez de force pour se lever. Lentement elle émergea de son sommeil sans rêve et réalisa enfin où elle était: on l'avait ramenée chez elle, dans sa chambre. Sa mère monta bientôt la voir avec sa grand-mère revenu de chez la voisine. Elles réussirent à lui faire garder le silence et à la faire manger un peu. La pauvre jeune femme ne sentait plus son bras droit et craignait de l'avoir perdu à jamais.

Cependant, le jour suivant, elle se réveilla en proie à une fièvre très dangereuse et elle réussi à bouger les doigts de sa main droite. Le médecin vint la voir et lui donner des médicaments ainsi que quelques drogues pour endormir la douleur. Il ne posa aucune question à propos de la blessure par balle: cela étonna la mère de Julia et elle mit au point les choses avec le médecin. Ce dernier avait vu tellement d'étrangetés qu'il ne s'étonnait plus des méthodes utilisées par les assassins...

Trois autres jours passèrent. Julia pouvait se lever mais la tête lui tournait très vite car sa fièvre ne l'avait pas quittée et son bras droit la faisait souffrir au plus haut point. Les amies qui voulaient la voir étaient renvoyées gentiment: "Julia avait besoin de calme, une fièvre la clouait au lit" et seules sa grand-mère s'occupait du magasin tandis que sa mère restait à ses côtés. Sans l'avoir demandé, elle fut mise au courant de ce dont se souvenait Julia: elle était entrée chez quelqu'un et avait combattu un Loup très étrange.

Ces cinq jours suivant l'horrible nuit de pleine lune, Julia était en proie à une grande fatigue, à la douleur physique et morale. Ses yeux versaient régulièrement des larmes: elle était sous le choc, ne voyait personne et surtout avait apprit qu'un homme avait été retrouvé déchiqueté dans une rue ainsi que cinq personnes étaient portées disparues...
Avait-elle tué tous ces malheureux? Qu'avait-elle donc fait exactement cette nuit-là?
La culpabilité lui rongeait les sangs et sa tristesse accablait son beau visage tiré par la fatigue et terni par la fièvre.


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Dernière édition par Julia Thanas le Sam 26 Mai - 22:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une nuit infernale Une nuit infernale Icon_minitimeVen 27 Juin - 8:55

Deux jours passèrent sans que Julia ne sortit.
La fièvre l'avait presque quittée mais un mal être persistait chez elle. Son bras droit en écharde, elle pouvait enfin se déplacer sans avoir de vertige. Les drogues qu'elle prenait sous les indications du docteur apaisaient grandement sa douleur mais la plaie ne se refermait pas. Sous les bandages, elle ne s'infectait pas mais la peau ne se reformait pas. A chaque fois que Julia redressait son bandage ou le lavait, elle songeait à cette nuit horrible...Qui lui avait tiré dessus? Qu'avait-elle réellement fait? Qu'était donc ce loup étrange avec qui elle avait livré combat? Etait-il mort? Avec effroi, elle ne pouvait s'empêcher à chaque fois de penser qu'elle avait failli perdre la vie: si la balle d'argent avait été tirée dans un organe vital, nul doute que jamais elle ne serait revenu ici.

Ce matin-là, elle se sentait plus forte et voulait à tout prix quitter sa chambre. Elle implora sa mère de la laisser sortir et de respirer un peu, de voir des gens...Elle mentirait, oui elle mentirait et bien pour que jamais personne ne découvre que c'était une blessure par balle qu'elle portait. Après une très longue hésitation, sa mère fini par accepter qu'elle laisse entrer des amies.

Ainsi Julia vit trois de ses compagnes qui venaient souvent au "Dressed" pour acheter les derniers voiles et chapeaux à la mode de Londres. Elles furent impressionnées par l'état de Julia mais lorsque la petite bourgeoise leur raconta qu'elle avait été frappée par une grande fatigue et une tenace fièvre et que, ayant voulu se promener le soir, elle était tombée dans la rue sur une planche à clous, elles s'évertuèrent à inonder d'injures retenues les "sales gars des usines qui laissaient toujours tout traîner, qui étaient sales comme des rats et aussi stupides que les chiens errants". Julia ne répondait rien à ce genre de propos contre les ouvriers, elle avait l'habitude que les pintades de sa classe méprisent les travailleurs et en particulier ces trois-là qui s'inquiétaient plus des rubans et autres fanfreluches que de la misère du peuple.

Après cette journée, Julia passa deux autres jours à recevoir la visite d'amis et à accepter des fleurs et des présents charmants de ceux qu'elle appelait "ses prétendants" avec amusement: après De La Phalère, il y avait d'autres jeunes hommes prêts à tout pour la séduire...

A la fin de la semaine, la jeune bourgeoise demanda à sa mère si elle pouvait retourner travailler un peu au "Dressed". Le magasin lui manquait, là-bas elle retrouverait quelques connaissances et verrait du monde. Elle ne serait pas seule puisqu'elle serait avec elle et sa grand-mère. Son bras la lançait douloureusement mais il y avait du nouveau: la plaie qui avait une couleur un peu olivâtre à cause de l'argent commençait à prendre une couleur plus naturelle. Elle pouvait bouger ses doigts sans trop de mal et la morsures sous la blessure par balle commençait à se régénérer lentement. Cependant, elle devait toujours le porter en écharde avec maints bandages et elle ne pouvait plus qu'utiliser sa main gauche alors qu'elle était droitière. Julia était triste de ne plus pouvoir coudre pour le moment et d'être aussi maladroite...

Enfin la petite bourgeoise prit le chemin du "Dressed" avec sa mère et sa grand-mère, enfin elle respira et marcha sur les pavés des rues de Londres, enfin elle sortit de chez elle et, sous le soleil avenant, reprit quelque peu confiance en elle et sourit.


[HRP/ Direction le "Dressed", post Fanfreluches, à Coven Garden/HRP]


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