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Le corbeau et le singe blanc

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Jared S. Crow
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Jared S. Crow
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Race : Lycanthrope
Classe sociale : petit bourgeois
Emploi/loisirs : Médecin Légiste
Age : 30 ans
Proie(s) : combat le crime pour faire éclater la justice
Entité n°2 : Rokh- grand corbeau
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MessageSujet: Le corbeau et le singe blanc Le corbeau et le singe blanc Icon_minitimeVen 23 Jan - 22:34

[HRP/Premier Rp de Jared./HRP]

Quand Il entendit les trois petits coups secs qui frappèrent le bois de la porte d’entrée, Jared ouvrit instantanément les yeux et fixa quelques secondes les zébrures qui parcheminaient le plafond défraîchi de sa chambre à coucher. Avait-il rêvé ce bruit ou était ce réellement un réveille matin bien inattendu ? La seule chose à faire pour en avoir le cœur net était bien évidement de quitter la douce chaleur des draps qui le couvraient jusqu’au nez. Encore embrumé dans le demi sommeil qui le tenaillait, il enfila une robe de chambre qui traînait sur le montant du lit et jeta un coup d’œil à la fenêtre d’où émanait la lumière blafarde du jour naissant. Il estima qu’il ne devait pas être plus de sept heure du matin. Le léger tumulte des passants dans la ruelle en attestait d’ailleurs. A cette heure déjà, le petit peuple de Londres était affairé à courir pour remplir tel ou tel office.

Jared passa la main dans ses cheveux longs pour leur donner un semblant d’ordre et obtenir ainsi un peu plus de présentabilité. Marmonnant intérieurement la désagréable sensation d’avoir été arraché à un rêve agréable, il se dirigea vers la porte d’entrée de son appartement et la déverrouilla  avant de l’entre-ouvrir pour regarder qui se tenait sur le pallier.

Il haussa un sourcil circonspect en constatant qu’un agent de police en tenue de travail et moustache de rigueur se tenait droit comme un i les mains le long du corps et une mine confuse de déranger une personne de si bonne heure. Jared laissa un « hmf » s’échapper d’entre ses lèvres comme pour dire « c’est pour quoi ? »
L’agent de police posa le poing fermé devant sa bouche et se racla discrètement la gorge pour s’éclaircir la voix avant de prendre la parole.


« Monsieur Crow … ? Veuillez m’excuser de venir vous importuner aux aurores mais l’inspecteur Shefield requiert votre présence. »

Il marqua un temps de pause qui révéla une certaine gêne et sous sa moustache un sourire hésitant qui  n’en exprimait pas moins se dessina avant qu’il ne reprenne.

« C’est, semble t-il, assez urgent. Il me fait vous dire que si vous pouviez venir tout de suite, il vous en serait particulièrement reconnaissant »

Jared soupira. Il comprenait ce que tant de politesse pouvait signifier. Un meurtre venait d’être commis cette nuit et l’inspecteur Shefield à qui l’on confiait les affaires les plus sordides voulait que cela soit réglé le plus vite possible. Ou du moins que le cadavre soit retiré de la scène de crime avant que la presse et les badauds ne se jette une fois encore sur ce fait divers tels des charognards en mal de sensations fortes et morbides. L’amérindien hocha lentement la tête et répondit simplement.

« J’arrive, attendez moi en bas »

Il referma la porte et rejoignit sa chambre où il passa une chemise blanche et un pantalon noir, des chaussettes, un gilet de coton teint en noir et une veste de la même couleur. Il n’y avait aucune raison pour qu’il enfile une tenue plus distinguée. Quand bien même il en aurait possédé une d’ailleurs. Passant devant la porte de la cuisine, il ne prit pas la peine de s’y attarder pour voir naître l’envie d’une collation pour le petit déjeuner. Il n’en avait et d’une pas vraiment l’envie et ne disposait pas d’assez de temps pour s’accorder ce luxe matinal.

*Shefield aura peut être la courtoisie de m’offrir un thé en compensation d’un réveil matin aussi soudain*

Se dirigeant vers la pièce où étaient rangé sa mallette d’ustensiles médicaux, il attrapa au passage un chapeau melon de feutre noir et un manteau de coton épais qui avait supporté bien trop d’hiver. Peu importe, Jared ne se rendait pas a une soirée de gala … le travail n’exigeait pas qu’il se change en dandy londonien.  S’emparant de la dite mallette il l’ouvrit et y fourra des gants de cuir, quelques scalpels rutilants et un flacon d’une solution de sa composition qui avait la spécificité chimique de révéler la présence de sécrétions séminales imprégnées dans des tissus. L’herboriste averti qu’il était avait remarqué que depuis quelques semaines, les meurtres à motivation libidinale étaient en pleine recrudescence. Alors dans le doute et pour pouvoir le démontrer à l’inspecteur par l’épreuve de cette solution, il préféra s’en munir. Le reste du contenu de la mallette suffirait à l’examen de la victime. Il la referma donc et l’empoigna pour se diriger vers la sortie.

Arrivé en bas, il constata que l’agent de police l’attendait aux pieds d’une calèche cellule de Scotland yard. Jared fit alors une moue désappointée. Il n’appréciait guère d’être véhiculé dans ce genre de charrette qui servait d’ordinaire à transporter les prisonniers. Le policier s’en rendit compte et ne présenta aucun refus quand il vit que Jared se dirigeait vers le strapontin à l’avant de la calèche plutôt que dans la partie « cellule » du véhicule. Le représentant des forces de l’ordre monta donc dans la partie la moins confortable du véhicule tandis que Jared montait aux cotés du cocher.

Une dizaine de minutes plus tard et trois kilomètres de pavés plus loin, la calèche s’arrêta à l’entrée de Coven garden. Jared huma l’air en descendant. Il y avait dans la brume quelque chose d’inquiétant. Comme une odeur de mort. Etait ce le relent de quelques denrées périssables à la pourriture déjà fort avancée ? Mais en voyant qu’il était le seul à le remarquer, Jared se dit qu’il n’y avait probablement que lui pour être sensible à ce genre de signe.

Coven Garden était un lieu très fréquentée aux premières lueurs de la nuit. Des commerçants, des maraîchers, et autres forains y dépliaient leurs étalages pour vendre leurs marchandises diverses et variées. Jared n’eut aucune difficulté a determiné que si un meurtre avait été commit, cela c’était très probablement déroulé une fois que Coven garden aurait été déserté de ses commerçants et de leurs clients.

Au moment où Jared y pénétra accompagné de l’agent de police qui était venu le chercher chez lui, il y avait déjà l’inspecteur Shefield et quatre autres agents en uniforme. Tous étaient rassemblés autour d’un drap blanc qui couvrait une forme longiligne étalée au sol. Jared balaya les alentours de son regard inquisiteur en s’approchant du cercle de membres des forces de l’ordre. Mais alors qu’il n’était plus qu’a une dizaine de mètres il aperçut une silhouette chenue et gracile que la masse des uniformes sombres avaient préalablement occultée. A chaque pas qu’il effectuait dans cette direction, la silhouette affirmait son appartenance à la gente féminine. Mais sa taille et son allure lui évoquait plus celle d’une enfant plutôt qu’une adulte. Cependant une vibration interne s'agitait au coeur du lycanthrope. Une sensation primal et animal. comme une onde familière et étrange. Cela ne pouvait laisser aucun doute. c'était la première fois qu'il ressentait cette vibration à Londres. La dernière fois qu'il l'avait ressenti, cela remontait a sa jeunesse quand il fit la connaissance de la face lupine du vieux shaman qui avait fait son éducation. Cela ne pouvait signifier qu'une chose. La jeune fille qu'il voyait là-bas était elle aussi une lycanthrope. Il n'y avait pas de mot pour décrire cette sensation interne mais elle était indéniablement vrai. Des questions commencèrent instantanément à fuser dans l’esprit de Jared.


*Qui cette jeune femme peut-elle bien être ? Que fait-elle ici avec Shefield et ses agents ?  … le fait qu'elle soit une "fille des loups" a t-il un rapport avec ce meurtre?*

Quand il parvînt enfin à hauteur du drap blanc cerclé de casques noirs, il s’arrêta et observa alternativement le drap blanc, l’inspecteur Shefield et la jeune femme comme s’il signifiait silencieusement « Dites-moi qui est mort inspecteur … et qui est cette femme ? »
Shefield, qui commençait être habitué aux discrètes éloquences du médecin-légiste amérindien, prit la parole pour éclairer sa lanterne.


« C’est un des forains qui vend … ou plutôt qui vendait … ses articles de cuisine en fer blanc. »

Il indiqua d’un petit mouvement de tête la jeune fille qui se tenait non loin d’eux.

« C’est mademoiselle qui nous a fait prévenir … mademoiselle ? … »

Jared grommela intérieurement.

*Ce Shefield, incapable de retenir un nom de famille …*


Le corbeau et le singe blanc Signat10
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Mary Ludlow
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Mary Ludlow
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MessageSujet: Re: Le corbeau et le singe blanc Le corbeau et le singe blanc Icon_minitimeJeu 5 Fév - 13:41

[HRP// en provenance de "La faim justifie les moyens'" // HRP]

Des bruits de pas claquaient sur les flaques d'eau encore présentent sur le sol pavé de la ruelle mal éclairée. Une silhouette imposante, grande, massive et menaçante avançait dans l'ombre de la nuit, trainant derrière elle un étrange paquet emballé dans une toile de chute. Le son trainant du raclement que produisait ce lugubre paquetage à l'apparence d'un tapis sur les pavés de pierres, résonnait de manière inquiétante dans la ruelle silencieuse.
A son approche, la louve arctique qui se reposait dans une petite ruelle abandonnée releva aussitôt la tête les sens immédiatement en alerte.


*Un problème ?* S'enquit immédiatement le macaque comprenant instantanément que Cheeza était aux aguets

*Une odeur de sang*, répondit la louve en se redressant sur ses pattes

Dissimulée derrière une caisse en bois, la louve au regard aussi doré que le soleil observa cette silhouette masculine avancer dans la pénombre de la nuit en trainant son lourd bagage derrière lui. Le panneau en bois d'une auberge bousculé par le vent qui s'engouffrait dans la ruelle faisait grincer ses suspensions en fer forgé, couvrant involontairement le bruit engendré par la silhouette mystérieuse et son lourd bagage. Ce dernier bifurqua une ruelle avant celle où se trouvait Cheeza, passant ainsi sans l'apercevoir ou sentir sa présence. Le danger éloigné, la louve reprit place dans la ruelle et s'y réinstalla correctement comme si rien n'avait altéré son repos.

*Mais qu'est-ce que tu fais ?* S'enquit Enki.

*Je n'ai que faire de cet humain et de ses activités, tant qu'il n'est pas une menace pour nous, ce qu'il fait ne m'intéresse pas.*

*Mais moi je voulais voir ce qu'il y avait dans ce sac*, fit le macaque en lui jetant un regard suppliant de ses grands yeux globuleux.  

*Es-tu donc à ce point stupide ?* Gronda la louve menaçante à la surprise générale.

S'apercevant de la présence de la petite blondinette, la louve s'adressa à Mary comme une mère réprimandant son enfant désobéissant

*N'es-tu pas censée dormir dans le monde des esprits durant la nuit afin de te reposer en toute tranquillité ? Que fais-tu là ?*

*Je n'arrivais pas à dormir. Cheeza, Enki a raison, moi aussi j'aimerais savoir ce qu'il y a dans ce paquetage*, fit l'enfant d'un ton suppliant

*Vous le faites exprès ? Il n'est pas difficile de deviner ce que cet individu trimballe derrière lui !*

*Cheeza, c'est peut-être important, suivons-le s'il te plait, et tant que tu garderas cette apparence on ne risque rien n'est-ce pas ?*

Contrariée, la louve se remit sur ses pattes et emprunta le chemin que le sinistre individu avait suivi. Il ne fut pas difficile à retrouver car il avait pris une très maigre avance sur eux, et même si ça n'avait pas été le cas, il n'aurait pas pu leur échapper, du moins pas à son odorat.
Traversant ainsi les ruelles, ils retrouvèrent bien vite leur ombre sinistre et ce bruit si caractéristique qui le suivait si fidèlement...

L'astre lunaire brillait discrètement, perçant de sa lumière fantomatique les épais nuages noirs. Les londoniens dormaient profondément d'un sommeil paisible à cette heure avancée de la nuit, loin de se douter de l'horrible scène qui se préparait. La silhouette pénétra dans un entrepôt prenant bien soin de refermer la porte derrière lui. Ne pouvant le suivre plus en avant Cheeza céda sa place au macaque qui escalada le mur de l'entrepôt jusqu'à atteindre une fenêtre branlante. Poussant de sa petite patte velue la vitre, le singe blanc se glissa à l'intérieur du bâtiment. Avec agilité, il se déplaça sur les poutres et une fois installé, observa de toute sa hauteur les étranges agissements de l'homme. Ce dernier, sans se douter un seul instant qu'il était épié, déchargea son sac de toile. Mary retint un cri d'exclamation en reconnaissant Johnny, un garçon des rues, orphelin comme elle, qui vivait de chapardages. Il n'était pas méchant et elle avait apprécié sa compagnie. Du sang séché tachait son joli visage et ses cheveux blonds au niveau de la tempe. Portant ses deux mains à sa bouche, les larmes lui montèrent aux yeux. Johnny... Johnny était-il...
Un sentiment indescriptible de profond soulagement se mit à envahir Mary lorsqu'elle réalisa que Johnny bougeait. Vivant ! Il était vivant !! Mais alors... que lui voulait cet homme ?! Le rythme cardiaque de Mary se mit à s'accélérer subitement, tenaillé par l'angoisse de voir Johnny entre les mains de cet individu. Que lui voulait-il ? Pourquoi l'avait-il enlevé ? La réponse ne tarda pas...
L'homme retira son manteau et commença à déboucler sa ceinture...

*Enki ! Cheeza ! Il faut intervenir !!*

Le macaque ne se le fit pas dire deux fois et bondit sur l'agresseur en le malmenant comme il le pouvait. Il lui sauta sur la tête et l'aveugla en posant ses pattes sur ses yeux sans omettre de le frapper et de le mordre en hurlant dans ses oreilles. Aveuglé, l'homme se mit à tituber avant de se saisir du macaque par la peau du dos et de le balancer en travers de l'entrepôt. Sonné, Enki atterrit douloureusement sur des caisses en bois. De prime à bord le petit singe n'avait plus la force de bouger un seul de ses membres mais la vision menaçante de l'homme absolument furieux et hors de lui foncer dans sa direction et les voix de Mary d'une part qui le suppliait de se relever pour lui échapper et de Cheeza qui lui ordonnait de lui laisser la place pour qu'elle lui règle son compte une fois pour toute, Enki parvint à se relever et à bondir hors de l'entrepôt en se faufilant par une fenêtre laissé entrouverte. Néanmoins, épuisé le petit macaque ne put faire beaucoup plus de pas et céda sa place à l'enfant qui terriblement inquiète pour son entité, le supplia de bien se reposer dans le monde des esprits. Puis, affolée, Mary courue à travers les ruelles obscures pour chercher de l'aide. Elle n'avait pas de temps à perdre si elle voulait sauver Johnny. La chance parut être avec elle, car sa course folle la fit heurter... deux officiers.
Sans perdre un instant, elle les conduisit jusqu'à l'entrepôt. Elle n'avait pas le temps de leur raconter dans les détails ce qui s'était passé, le temps pressait. Il ne fallait surtout pas qu'ils arrivent trop tard qui sait quel sort cet homme réservait à son ami. S'il cherchait à s'enfuir, elle pourrait toujours le retrouver à son odeur, mais s'il faisait du mal à Johnny ou pire s'il le tuait....
Lorsqu'ils arrivèrent devant l'entrepôt la porte était ouverte, Mary pouvait sentir que ni l'homme ni Johnny ne s'y trouvait. Son odorat ne la trompait jamais !
Les suivants à l'odeur, Mary entraina les deux policiers avec elle, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent nez à nez avec le corps sans vie de l'agresseur de Johnny, le poignard planté en plein coeur. Que s'était-il passé ? Qui lui avait fait ça ? Où était Johnny ? Johnny...
La fillette trémoussa du nez en reniflant l'air. Il n’y avait pas d’autre odeur, seul l'odeur de Johnny était encore fortement présente dans l’air mais elle s'estompait tout doucement. Etait-ce lui qui… en se défendant ? Mary était tenté de toucher le couteau pour essayer de « voir » ce qui s’était passé, mais on ne la laissa pas approcher du cadavre. Au moins, son ami avait pu s'enfuir ! Quel soulagement ! Malheureusement pour elle, elle ne pouvait pas en dire autant. Fausser compagnie aux deux policiers allait être difficile et suspect. Bon gré mal gré, Mary dû patienter, et plus le temps passait plus le nombre d’agents environnant s'accrut. On recouvra le cadavre d'un drap blanc, sans le toucher et on attendit. Qui ? Mary l'ignorait mais c'était visiblement quelqu'un d'important pour l'enquête. Et c'est alors qu'elle le sentit. Enki et Cheeza aussi étaient aux aguets, ils avaient immédiatement perçu son aura si particulière, cette force qui se dégageait si propre à leur espèce... depuis grand-mère, Mary n'en n'avait jamais croisé d'autre... Un lycanthrope s'approchait.

Mary le reconnu tout de suite, elle ne pouvait pas se tromper, c'était lui, cet homme au visage si étrange. Etait-ce à cause de l'obscurité de la nuit et de la ruelle mal éclairée que sa vision lui jouait des tours ? Jamais encore il ne lui avait été donné de rencontrer de tels individus. Il avait la peau basané, les yeux aussi noirs que ses cheveux... Il était très étrange, et sa différence l'effraya tout d'abord, ce qui l'incita à avoir un mouvement de recul à son approche. Incapable de le quitter des yeux, comme hypnotisé par cet étrange personnage à la présence imposante, Mary se sentit malgré elle un peu en confiance. Cet homme était un Lycanthrope comme elle après tout, pourquoi lui ferait-il du mal ?

L’enfant quitta son regard pour le poser sur l'inspecteur qui lui demandait son nom. C'est vrai qu'elle ne le lui avait pas encore donné. Instinctivement, Mary se mit sur ses gardes. Donner son véritable nom était peut-être dangereux. Après tout, il était possible que les assassins de sa grand-mère aient lancé un avis de recherche auprès de la police.

- Johanna West

C'était sorti tout seul, et une tendre pensée se matérialisa dans l'esprit de la blondinette en songeant à Brandy, cet homme exceptionnel qu'elle avait rencontré pas plus tôt que ce matin, et qui lui avait sauvé plusieurs fois la mise. Brandit l'avait appelé ainsi, Johanna lorsqu’il la faisait passer pour sa fille

- Je... je n'ai rien vu monsieur, je vous le promets, assura-t-elle de son petit regard de biche apeuré. Est-ce que je peux m'en aller à présent ?

Johnny, elle voulait absolument retrouver Johnny et s'assurer qu'il allait bien.... peu importait ce qui était arrivé à cet homme ou qui lui avait fait ça, il ne méritait pas d’autre sort.
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