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Carnet de songes du Comte

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Comte Keï
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Comte Keï
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Emploi/loisirs : Lord / Comte de Scarborought / Metteur en scène
Age : 589 ans
Age (apparence) : 28 ans
Proie(s) : Les Humains (pour se nourrir), les Vampires (secret)
Secte : Indépendant
Clan : Ventrue
Lignée : Kyasid (les ombres)
Rang Pyramidal : Premier
Crédit Avatar : KH_CT
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MessageSujet: Carnet de songes du Comte Carnet de songes du Comte Icon_minitimeSam 10 Mai - 3:27

Carnet de songes du Comte

Avant propos

Il y a déjà un moment, Sarah et moi avions décidé que Sarah s'était échappée de sous l'Opéra (le repère du Comte), en emportant avec elle (voleuuuuse) le carnet de songes de son tyrannique geôlier. (non non ce n'est pas moi...Ha beh si...oups!)

A l'époque, j'ai écrit ce qu'il y avait sur ce fameux carnet afin que Sarah puisse se servir d'un vrai document. Je ne l'ai jamais posté car il était perdu jusqu'ici (ordinateur flambé) et tout simplement parce que je n'y avais pas pensé.

Contenu

Le Comte a la capacité de faire des songes, qui se différencient du rêve en ce qu'ils ont quelque chose de concret ou de prophétique. Ici le Comte a simplement posé sur le papier ses impressions, des notes, des symboles au sujet de ses songes récents.
Ce n'est pas grand chose, et c'est dur à lire, car je considère que le Comte a pris ses notes de cette manière hachée et poétique. (son cerveau est à mettre dans un bocal à la fin de sa vie...il doit y avoir des connexions neuronales étranges là-dedans)

En RP

Actuellement, Sarah possède toujours ce carnet et le Comte le sais.

Aspect du carnet

Petit volume au format in°16 (14x9cm), ce recueil de songes en quelques dizaines de pages possède une reliure de marocain vert, aux cadres dorés, superposés, et piquée de petits poinçons en forme de roses. La tranche est traversée de trois nerfs, le cadre-titre est en rouge et l'on peut lire en doré le titre suivant : Songes et filaments.

Lorsque l'on ouvre le volume, le papier est solide et épais. Sa couleur crème ne semble pas ternir et l'écriture, calligraphiée en gothique cursive sur un ancien style du Moyen Âge, est posée avec une plume carrée à l'encre brune.
Nulle trace de nom d'auteur, nulle trace d'éditeur et de libraire. Seul un titre finement calligraphié orne la troisième page.

Puis se succèdent de petits articles datés, plus ou moins avec exactitude. Parfois un petit croquis illustre une idée, une image ou simplement décore les marges. Mais il est certain qu'au fur et à mesure, le Comte a pris moins le soin de noter les dates et qu'ils s'est laissé à plus de réflexions personnelles.

******************
Songes et filaments


Lundi 21 Mars 1841
Depuis cette époque terrible, Ô combien douloureuse, le rêve ne m'avait pas visité. Mais ce jour, étranges circonstances, tu t'es retrouvé, esprit torturé, esprit perdu. Heureux celui qui peut rêver ! En ces douceurs intangibles laisser l'âme se poser et leurs vertues créatrices éponger, pénétrer, s'abreuver et s'extraire de son essence.
Une caverneuse substance élastique, bleutée comme ce ciel oublié, effacé, passé, qui s'étend à perte de vue, barricadée dans quelque endroit inconnu, contraint par le plafond et les monts, brisée dans l'élan de son horizon. Finement recouverte de cette herbe filendreuse et fragile, toiles d'araignées, mousses écorchées, tu te proposes comme refuge de l'inconscient furibond comme le berceau d'une conscience endormie pour de bon.
Je ne sais ce que cela signifie, mais je le conserve car cela est beau.

Mardi 29 Mars 1841
Il me souvient désormais, après longues réflexions, que ce songe m'était déjà venu, autrefois, il y a près de quarante ans.

Mardi 03 Mai 1841
Aujourd'hui je commence ce carnet en recopiant mes notes premières laissées dans la table de nuit. J'y suis retourné, oui. Tout semble si réel. Brumeux et éthéré, mais presque palpable. Je le ressens : ceci n'est pas un hasard. Je sais que je dois le consigner.

Dimanche 22 Mai 1841
Silence, souffle, chaleur, douceur...quel étrange lieu. Eloigné et pourtant si proche, inconnu et cependant familier...

Mercredi 13 Avril 1841
Comme du velours, une voix oubliée qui se tait, je le sais. Mes bottes ne font aucun bruit, tout est silencieux, rien de bouge, seule une brise agite par vagues paresseuses ces étranges filamments. Image de la mort et pourtant...la joie de vivre loge ici.

Dimanche 24 Avril 1841
Lorsque je touche ses parois, une sensation de plénitude m'envahit. Tel le ventre originel, j'y suis à mon aise et pourtant quelque chose de terrible y sommeille...Tout se tend, tout respire, tout attend.

Samedi 04 Juin 1841
De l'eau chaude figée, recouverte d'un velours discret, tapis de mousse vivant. Cela entre en contact avec la peau, comme de minuscules brins animés, de fines lucioles étirées. Étrange. Vraiment étrange. Cela vit, j'en suis convaincu. Mais rien ne vole, rien ne rampe...Aucun animal. Artifice grotesque ou réelle caverne ? Je marche, j'avance, je continue : je veux savoir. Une chose m'attire.

Lundi 06 Juin 1841
Tunnels longs, étroits, labyrinthiques et souples. Mes pas rebondissent presque sur sa structure élastique. Ossature naturelle, j'en suis certain, cette dernière me paraît dirigée, comme une rivière muette et figée, vers un but. Serait-ce une forme de chemin initiatique comme dans les contes enfantins, prétextes à la moralité sociale ou à la formation des êtres? D'où cela vient-il ? Est-ce un stratagème de mon âme pour me parler ?

12 Juin 1841
J'avance, pas à pas, jour après jour, durant mon sommeil. Mais est-ce réellement un rêve ? La manipulation de l'esprit...cela je peux le faire. Peut-être suis-je victime ? Impossible.

Juin 1841
Souterraine souveraine, terrier terrible, grande dame, source immense, te pénétrer me remplit de joie, te visiter me soulève de bonheur. Ta chaleur, tes bras, ton souffle pudique me mènent vers ton intimité et ton secret. Enfoui dans les méandres de tes jupes de ciel, je m'aventure toujours plus avant vers ce cœur ardent de désir. Pouvoir au creux de tes reins, sérénissime coffret, coquille d'or, je te trouverai.

15 Juin 1841
Ce n'est pas un rêve, c'est un songe. Entêtant, récurent, circulaire, inachevé. Cela me fatigue. Lorsque je songe, je ne dors pas. Le poids des ans se fait sentir. Je dois m'abreuver plus souvent et je sens mon humeur ternir au fil des mois.

Samedi 25 Juin 1841
Les songes s'espacent. Je ne saisis pas leur rythme. Parfois je réussis à m'y plonger par ma seule volonté. C'est une impression particulière. Je peux presque tout sentir. Je voyage. J'y suis.

Mardi 09 Août 1841
Quelqu'un. Il y a quelqu'un. Cela est effrayant.

Mercredi 10 Août 1841
Une aura terrible. Je l'ai sentie, un bref instant.

Août 1841
Je reviens toujours au point de départ. Les couloirs diffèrent et sont pourtant tous semblables. Frustrant. Fatiguant. A quoi joue-t-il ?

Août 1841
Je suis allé trop loin ! Trop ? Non, pas assez...

Dimanche 14 Août 1841
J'ai reconnu le chemin. Je l'ai aperçu. Les murs changent, ils sont plus durs, plus rocheux.

Lundi Août 1841
L'aura hiberne. Seule solution. Mais d'autres sont apparues, comme si ma présence avait déclenché une volonté protectrice. Elles sont immenses, mais je suis plus fort...

Août 1841
La Pièce Noire n'y fonctionne pas. Mais les parois me regardent. Elles veulent m'aider. Quel intérêt ? Aveugles alliés, ouvrez donc vos passages secrets !

22 Août 1841
Leur plan est différent. Voilà la barrière. Je la briserai.

Août 1841
Je souffre. L'éveil a été terrifiant. Il se défend. Mais j'ai des alliés...

26 Août 1841
Je vais le garder précieusement dans une fiole! Il le faut ! Cette fois c'est une certitude. J'en ai les preuves. Cette caverne...je dois la trouver ! Son existence n'est plus à démontrer. Petits amis, d'où venez-vous donc ?

07 Septembre 1841
Plus rien, je ne réussis plus à y pénétrer.

25 Septembre 1841
Presque un mois sans songe.

01 Octobre 1841
Ils m'ont appelé. Impressionnant ! Leur esprit a frappé chez le mien, le leur ai ouvert, ils m'ont conduit au songe.

Octobre 1841
Enfin, je peux à nouveau m'y promener. Cela revient tout seul.

15 Octobre 1841
Le sol est si tendre. J'avance, toujours, je m'aventure plus loin. Brumes nacrées, vous disparaissez vite. Lac imaginé, tu n'es pas là. Tout change, tout reste, tout se mélange.

23 Octobre 1841
Je perds pieds. Pourquoi cette difficulté ? Il me pose des barrières.

17 Novembre 1841
J'y retourne tellement souvent. J'aime ce lieu. J'y vivrais bien. Abysse joyeux de papillons transparents, ton anfractuosité me sidère. Comment justifier ta structure ? Tiède velours bleu, substance maternelle, merveilleuse éponge de ciel, Ô Mantrice originelle, d'où viens-tu ?

18 Novembre 1841
Elle s'est étalée dans la fiole, recouvrant toute la paroi du verre intérieur. Le bouchon de liège n'aurait pas tenu si je n'avais pas eu le réflexe de le ficeler avec un ruban. Je devrais la briser au milieu de Londres et voir ce qu'il adviendrait des Hommes...Si stupides et ignorants ! Mais je suis ignorant...moi aussi. Cela mange-t-il ? Je ne pense pas.

27 Novembre 1841
Quelle plénitude...Filaments, petite soie, agitez-vous encore. Vos vagues, mignonnettes, rendent vos cheveux si ondoyants, si vivants. Je vous aime. Certains vous appelleraient ficelles filasses, d'autres moisissures pendantes, moi, mesdemoiselles les volettes, petits jupons aguicheurs, je vous nommerai banderoles de fête !

29 Novembre 1841
Champignon ? Bourrelet de substance ? Rocher onirique ? Qu'est-ce donc que cette bosse soudaine sur le sol. C'est comme si quelqu'un avait glissé un tas de vêtements défraîchis sous un magnifique tapis. Stupide idée ! Quelle disgrâce ! Quelle faute de goût !

Décembre 1841
Araignées invisibles, où vous cachez-vous donc ? Vos petites pattes je n'ai jamais vues. Vos milles yeux je n'ai jamais croisés. J'aimerais vous rencontrer, vous demander comment, fidèles architectes de l'univers, vous bâtissez de tels monuments ! Immenses, gigantesques ! Si prodigieusement agencés ! Mesdames, vous fîtes, en me présentant votre art, grande joie en mon cœur. Car, non sans précaution, j'apprécie et je touche vos agréables projets. Conviez-moi donc, Mesdames, à vos réunions ! Je vous entends presque susurrer, sur mon chemin, quelques petits bonjours anonymes...

Samedi 10 Décembre 1841
Je vous entends. Faiblement mais sûrement. Mon imagination et mes esprits ne sont pas à l'origine de ces impressions : il y a du mouvement, vous continuez à construire ou à entretenir votre antre.

Mardi 13 Décembre 1841
Cela ne colle pas : telle la soie, cela glisse entre les doigts. L'eau n'aurait jamais plus belle couleur. Aucune végétation, mais cela pourrait en être. Ce qui me semble tissé par quelques entités animales n'est peut être finalement que végétal. Comment savoir ? La science. Mais, intouchable, sacré, inviolable, cet univers ne doit jamais être souillé. Ma présence ne l'affecte pas le moins du monde puisque je n'ai ni poids, ni consistance : je ne désire pas intervenir dans cet espace magnifique. Seul mon regard peut s'y promener. Même mes mains n'affecteront pas sa douceur velouté puisque je n'existe pas. C'est elle qui est venue à moi. Petite substance dans la fiole, ma chère amie...

Lundi 26 Décembre 1841
Je t'ai aperçu, vieillard décrépi, et j'ai compris ! Enfin, le but de mon périple a commencé à prendre forme...

03 Janvier 1842
Tes pieds, sur ce sol aqueux, chauffé, thermes anciens, sentent-ils arriver l'esprit chaotique de mon âme égarée ? Triste sire inanimé, Ô gardiens trop zélés, je suis le fil de soie effilochée qui conduit à ta carvernité. Me crains-tu ? Moi, je te crains. Je te crains et je te cherche. Je te crains et pourtant mes pas se dirigent vers toi.

11 Janvier 1842
Comme le ciel assombris, bleu, pâle comme la nuit, sous le front de l'éther déployé, cette chose se trouve onctueuse et colorée. Comme le volcan endormi, tiède, fort comme lui, sous le menton de l'univers, cette surface semble douce et fière. Cocon de velours, nid silencieux, ton microcosme fuit le jour alors que ta mollesse de coton et ta secrète tanière de dieux, méritent tellement mieux. Royaume saint, sépulcre de mon âme, je songe prendre place dans ton giron matriarche. Qui d'autre le pourrait ?

17 Janvier 1842
Je me demande pourquoi Il m'appelle ? Quel est l'intérêt ? Est-ce moi-même qui ai trouvé la porte seul ou est-ce une volonté autre qui m'y a poussé ? Je doute.

Janviers 1842
En cette nuit de tranquillité, je me suis pris à rêver. A rêver de lui, à rêver de toi, de tous ces éléments présents en moi. Figure tutélaire, figure du père, tu me hantes maintenant, tu me poursuis méchamment. Ta cachette trouverai et ma main, une fois prête, pourra te sortir de ce sommeil embaumé. Car tu as ta pareille et, je crois, pouvoir faire office, pour le monde et moi-même, de digne héritier. Ta sagesse, devenu paresse, ne sera plus nuée nébuleuse de cauchemars envolée, perdue en labyrinthiques méandres mortifères. En ton cœur je plongerai mon destin et par tes yeux dirigerai demain. Inutile limaçon, poire desséchée, à la poussière tu dois retourner, tandis que moi, certain de mes pas, je glorifierai le tien nom en mon valeureux sein.

Février 1842
Filaments salvateurs de la fallacieuse parole, vous guidez le voyageur sans prendre une obole. Amies de ma vie, bandelettes antiques, vous marquez mon chemin pour me mener aux confins de cette réalité détournée, à l'esprit attaché. Vivez, guidez, parlez-moi !


Le temps se perd et l'on remarque que le carnet devient beaucoup plus vif, moins travaillé et plus fragmentaire. Tout se suit, sans date, comme de petits paragraphes abandonnés.

1842
Ma main, blanche comme la craie, froide comme le marbre, frôlait une fois encore la paroi rocheuse de ce même long tunnel que je suivrai toujours avec une passion croissante. Le mur imparfait était granuleux mais loin d’être dur et glacial, il était tiède et d’une texture presque membranaire. La chaleur qui se diffusait à travers ses pores me rassurait et me donnait une sensation si agréable que de temps à autre je m’arrêtai pour poser mes deux paumes et la sentir encore plus profondément me pénétrer. Mes bottes ne résonnaient pas sur le sol, comme si la pierre absorbait la puissance de mes pas tandis que mes longs cheveux d’argent et ma cape flottaient continuellement derrière moi, comme si le lieu n’était pas affecté par les lois de la physique. Les murs d’un ton bleuté luisaient avec douceur, merveille de la nature ou magie ancestrale et de longues toiles d’araignées flottaient comme des étendards de silence accrochées au plafond, bouchant de nombreux creux et parcourant parfois les murs eux-mêmes en étirant leurs filaments pâle et soyeux...Toujours, j'avançais. Toujours, j'appréhendais ce que j'allais voir et la rencontre que j'allais refaire. Ce cercueil de pierre ouvragé de milles arabesques et symboles…Cet homme qui me réveillait…Ce Vampire dont je connaissais depuis deux mois l’identité…J'atteignais la chambre ou plutôt le sanctuaire, mais quelque chose dans la réalité me fit ouvrir les yeux.


Griffonné rapidement comme complément, écrit après le RP Satin et Rose blanche:

Cette Sarah a tué Asmann. Je l'ai expédiée dans les égouts. J'espère qu'elle périra comme un rat. Prétentieuse, garce, insupportable ! Sans Ilsa je l'aurai tuée bien avant cette nuit...

Le carnet reprend ensuite de manière habituelle.

Le couloir bleuté, toujours ce couloir à la fois plein de charme et d'étrangetés. Filandreuses toiles claires, douce texture de velours et de chaleur diffuse...Cette brise tiède, brise mais pourtant irréelle...insensible...Un cœur. L'air qui palpite comme un cœur...Une pièce. Un autel. Ruines et symboles oubliés...Un réveil figé, un temps perturbé, une tombe où dort le sacré bientôt profané...Par moi, par tous...Ruines achevée, symboles bafoués...Un visage émacié, un teint de lait marbré, des rides discrètes, des yeux vides, creux et pourtant sages et profonds...Un Vampire...LE Vampire...Ma cible...  


O toi, astre brillant comme un bijoux
Qui suis mon périple immortel et maudit
De tes rayons inconstants, éclaire-moi tout
Car la mort je dispense et pour toi aussi
Prédateur de la nuit lorsque tout dort en paix
Je menace de mes crocs d'acier tes jolis traits
...


 Arrow Ce qui suit a été écrit après le RP De Sombres projets.

Heureusement qu'Ilsa est là. Ma très chère, chère et tendre...Dommage qu'elle ne soit pas aussi emballée par cette vie.

Le carnet reprend ensuite de manière habituelle.

Les murs du couloir bleuté...palpitations, toiles blanchâtres, douces sensations, chaleur presque organique, une lueur rassurante...
Un cercueil, ouvert, vide...
Un vieil homme, entouré de cadavres indéfinis, des yeux creux, des rides légères, une sagesse infinie...
Je sens que je m'en approche, le vieil homme me montre d'une main, squelettique mais puissante, le lit funèbre abandonné.
C'est ma place, ma nouvelle demeure, mon héritage...
Mais en voulais-je réellement? Quelle place avoir en ce monde?
Un visage, une voix: son tuteur...

Un Vampire, jeune, dont les cheveux trahiront un jour sa nature aux hommes. Quelle imprudence de se dresser ainsi entre moi et ma cible ! Sarah...Tu es liée à ce destin, finalement tu es vivante.


Arrow Ce qui est noté ci-dessous a été écrit à la fin du Rp Nostalgie parfumée.

Sur un banc, devant la Grande Bibliothèque je me suis remis à songer.

Des yeux blancs...Un regard vide..."comme le tien"
Des rides, des parois bleutées, un souffle léger...toile, toile d'araignée...soupir.
Le cercueil ouvert.
Une main tendue vers lui, vers moi...pourquoi? Peut-être...Un hériter? Non.
Un usurpateur, un menteur, un manipulateur! Poupée fébrile, vieillard croulant...
Souffle de vie, souffle de mort...Des toiles...Un labyrinthe, des portes sans poignée, une surface bleutée et chaude, chaude comme sa peau, oui, froide de coeur, chaude de peau, la vengeance saura...elle...comme l'araignée...et ce cercueil...il s'ouvrira!
Vieillard...ton temps est terminé.

Ce songe était si différent des autres. Pourquoi était-ce ma voix maintenant qui murmurait parmi les brumes? Et ce ton? Et ces mots?
Mon heure viendra, le Père est déjà au courant de ma venue et il me cherche dans les songes. Quel imbécile! J'aurai sa peau et son cercueil! Incapable et stupide vieillard!


Arrow Ce qui est écrit ci-dessous a été écrit à la fin du Rp, Seconde visite.

De la toile...couleur glace,
douce douce goutte de coton...
filament de soie, nuage effilé,
fantôme...

Araignée, tisseuse des
pas légers
sol chaud
tisseuse de rêve éveillé

Vieil homme
donne-moi ta vie
ta force, ton coeur
non, ton âme seule

Cercueil de marbre
fissure et diamant
seuil du monde
Qui est là?

Sénile guide
chrysalide de siècles
tendre chiffon
Que fais-tu?

Tiède vie
Organique tissu
Qui est là?
Que fais-tu?

Ta chaleur...
Ce parfum
embrun d'amour
Sarah...

Cette jeune humaine va décidément trop loin dans sa témérité. Elle ouvre même mon cercueil. Dommage que nous ne soyons pas allés jusqu'au bout. Sarah, ma belle, ma chère...Calice, cœur, chair et Mère.

C'est là que s'arrête le carnet car Sarah l'a volé. En effet, profitant de ce que le Comte soit parti tuer des Loups-Garous sur les quais, la Huntresse s'est enfuie de sous l'Opéra où elle était enfermée en emportant ce carnet.

 Arrow Vous pouvez retrouver l'ensemble des RP du Comte dans l'ordre sur sa fiche perso: ICI.


> Jirômaru Keisuke <

Carnet de songes du Comte Comte_12

Shakespeare, Macbeth, I, 4, 1605 :

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