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Katherine Thornes - Léopard

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Katherine Thornes
Modératrice
Katherine Thornes
Nombre de messages : 306
Date d'inscription : 29/08/2013
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Comédienne / Huntress
Age : 140 ans
Age (apparence) : 24 ans
Proie(s) : Criminels, vampires, loup-garous, homonculus, bref toutes les créatures de la nuit!
Entité n°2 : Léopard, Syrya, fauve parsemé de rosettes noires...
Crédit Avatar : Value practice by chaosringen sur Deviantart.
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MessageSujet: Katherine Thornes - Léopard Katherine Thornes - Léopard Icon_minitimeLun 2 Sep - 12:22



Katherine Erzebeth



Thornes




~ Parce qu’on se sent quelques fois seul, délaissé, abandonné, rejeté. On pense alors à la seule échappatoire possible : la mort. On manque de cran, on a peur. Et on finit par y renoncer en choisissant la facilité : tuer. ~



Fiche d'identité




Prénom: Katherine fut le nom que sa mère Joharda Thornes, Hongroise de pure souche, choisit lors de sa naissance. Ce prénom, certes assez en vogue à l'époque, rappelait le respect auprès des personnes que Katherine côtoyait mais aussi une certaine dignité. On lui attribua un second prénom, typiquement hongrois : Erzebeth qui une fois anglicisé donne Elizabeth.
Nom: Cette jeune demoiselle ne possède pas un nom que l'on pourrait qualifier des plus innocents. Sa famille, longtemps souillée par l'histoire assez ténébreuse qui hante ses descendants a su se faire connaître du monde aristocratique mais surtout Anglais, Français et Hongrois. Cette Famille fuie et crainte auparavant de par les mystérieux meurtres porte donc le nom de Thornes.
Sexe: Katherine Thornes est bien évidement une jeune demoiselle.
Âge réel: Katherine n'a jamais voulu vieillir, prendre de l'âge lui faisait et lui fait toujours, malheureusement, peur, elle désirerait rester jeune et belle à jamais, une chance qu'elle possède la longévité. Elle doit avoir aujourd'hui dans les 140 ans, mais son physique est resté presque inchangé...
Âge d'apparence: Lady Thornes est en réalité une dame de l'ancien monde, venant tout droit du XVIIIème siècle, elle a en réalité 140 ans ! Cependant, sa condition de lycan lui permettant une jeunesse presque éternelle, la mort ne l'a pas encore atteint et son corps reste pour le moment celui d'une jeune demoiselle de 24 ans.
Origine: Née d'un père français avec des origines anglaises, elle porte également les traits de la Hongrie de par sa mère.
Classe sociale: Katherine est issue de la haute aristocratie. Elle est une comtesse depuis maintenant bien longtemps.
Emploi: Katherine Thornes est une grande comédienne. Passionnée par l'art dramatique, elle n'hésite pas à se représenter sur scène et incarner un personnage. Il faut bien dire que dans ce domaine la jeune Hongroise s'en sort vraiment bien. C'est peut-être même un véritable talent qui a su séduire le roi de Hongrie bien que leur relation ait été bien trop courte à son goût. Quand elle ne monte pas sur scène, Katherine se pare de ses armes les plus redoutables et chasse les créatures qui peuplent Londres. Nous ne parlons pas d'animaux simples et ennuyants, mais de vampires, loup-garous, homonculus ainsi que de criminels en tous genres. Sous ses airs de comédiennes, se cachent une tueuse en séries de créatures surnaturelles bien qu'elle soit malgré elle lycanthrope...




Race: LYCANTHROPE



Première entité: De par sa condition de lycanthrope, Katherine a su développer en elle deux entités animales pour son plus grand désespoir. La première est, tout d'abord, une louve. Créature rejetée par la société, haïe dans les anciens temps ou bien vénérée selon les peuples, elle peut incarner ce canidé au pelage aussi blanc que la neige nommée Raina. Un peu plus grande que la normale, la bête sait imposer le respect vis à vis des autres loups qui rôdent dans les parages. Elle n'est pas du genre à se laisser marcher sur les pattes. D'une arrogance sans nom comme sa conscience humaine, elle ne supporte pas que l'on puisse la considérer comme inférieure. La seule créature à pouvoir glisser ses doigts dans la fourrure soyeuse de la belle reste son majordome par pure affection.
Ses yeux, d'un bleu glacial, peuvent paraître tout aussi effrayants que sages. Qui sait ce qui se cache derrière ses deux prunelles cerclées de turquoise ? Malgré tout, nous pouvons y discerner une impressionnante détermination. Raina possède un corps élancé et une fine musculature qui lui permettent de s'élancer avec une agilité et une discrétion non feinte. Ce sont des fines pattes serties de griffes qui lui permettent de gratter la terre pour prendre un appui et se déplacer avec grâce. Celles-ci peuvent paraître des plus normales à l'exception de la patte avant droite ornée de fin tatouages chamaniques argentés qui s'enroulent tels des bracelets jusqu'à son épaule.
La louve au regard perçant n'a pas vraiment d'affinité avec la seconde entité de Katherine. Celles-ci passent leur temps à se quereller ou bien se critiquer. Elle reste cependant un canidé patient et altruiste qui, malgré son cynisme, reste d'un naturel courtois. Raina possède un esprit fin et rusé qui aide parfois la Huntress dans les choix difficiles qu'elle se doit de faire dans la vie, à l'instar de Syrya qui n'en manque pas une pour proposer la manière forte.
A l'écoute de son prochain, elle ne supporte pas l'injustice et la maltraitance. De ses deux formes d'entités, Raina est la plus sage et la plus modérée.


Deuxième entité: Suite à la sagesse d'une louve, Katherine incarne parfaitement cet animal qui lui ressemble tant de par son charme mais aussi son esprit impitoyable. Raina doit donc parfois laisser place à un léopard du nom de Syrya. Ce n'est pas le félin le plus commun que nous pouvons rencontrer dans les rues de Londres cependant elle sait se faire discrète et passer presque inaperçue lorsque la situation l'exige. Sa fourrure d'une couleur fauve incomparable est tachetée de rosettes aussi noires que peut l'être parfois son âme. Ses prunelles quant à elles, peuvent paraître indécises, nous ne pouvons pas vraiment définir la teinte de ses perles. Tantôt vertes émeraudes, tantôt bleu turquoises elles restent cependant le plus souvent en un mélange entre le vert et le bleu. Toute aussi imposante que Raina, la félidé a une manière bien à elle de se montrer face à un inconnu. Tout ce qui ne semble pas agréable doit être éliminé, un potentiel ennemi devrait être immédiatement abattu sans distinction entre hommes, femmes, enfants. Tout ce qui pourrait la nuire ne devrait pas exister. Elle y sacrifie son humanité pour sa propre survie. Son caractère pourrait se comparer à de la folie, la souffrance des autres est ce qui la fait exister. Sans cela, Syrya est démunie et se montre alors exécrable. Katherine est en quelque sorte comme elle. La belle ne se sacrifierait pas pour un homme, sa vie, dit elle, vaut bien plus que celle de ces créatures viles et perverses que peut être la gente masculine.




Description physique



Taille: Katherine mesure 1m68.
Poids: La belle pèse 54 Kg
Yeux: Ses yeux sont d'un bleu profond aussi glacial que son cœur l'est.
Cheveux: Des boucles noires comme son âme cascadent en permanence le long de ses épaules pour s'écouler dans son dos et s'évaporer à hauteur des hanches.

Description détaillée: Ses yeux froids sont d'un bleu si vif qu'ils nous glacent le cœur. Ils scrutent, ils détaillent chaque centimètre carré de ce qui se tient devant eux, pourtant ses intentions ne sont pas toujours mauvaises, mais elle grave chaque détails dans sa tête pour les ressortir au moment opportun. Ses sourcils bien dessinés marquent l'expression de son visage qui peut passer du jovial à l'effroyable. Un petit nez fin prend place au centre de son visage ovale, et surplombe une bouche en cœur. Fine mais élégante, qui fait chavirer chaque homme qu'elle croise par les mots si délicats que ses lèvres rouges de nature, forment. Souvent, on peut apercevoir l'ombre d'un sourire désarmant qui peut paraître séducteur, mais qui dévoile également son sadisme et parfois son cynisme. Son cou délicat laisse entrevoir un médaillon en or orné d'un rubis, souvenir de sa sœur défunte... Ainsi qu'une trace de crocs de vampire appartenant jadis à sa mère, cependant celle-ci reste très peu visible étant donné qu'elle évite au maximum de se faire mordre au cou. Des cheveux noirs de jais encadrent son visage de telle façon qu'on pourrait la confondre avec une poupée, mais ne vous y prenez pas, vous ne la connaissez pas pour autant. Des anglaises cascadent le long de son dos souplement pour s'évanouir au niveau de ses hanches. Sa taille bien dessinée, laisse entrevoir ses formes élégantes et gracieuses. Ses longues et fines jambes contrastent avec ses bras certes fins mais néanmoins légèrement musclés. Ses mains effilées manient habilement les armes qu'elle porte la nuit et son majeur gauche est orné d'une bague sertie d'un gros rubis.  Mais n'est-ce pas le portrait idéal d'une femme ? Bien sûr,mais n'est elle pas une tueuse en série? Une criminelle sans précédent qui ne souhaite qu'une chose, éliminer les vampires? Ne vous laissez pas charmer par cette femme, c'est un conseil à prendre au sérieux, donné par un ami, car qui s'y frotte s'y pique !

Vêtements: Katherine n'est pas qu'une femme mondaine dans la vie. Elle est également une Huntress et doit donc adapter ses vêtements à ses activités. Lorsqu'elle ne revêt pas sa tenue du soir, la belle demoiselle n'hésite pas à s'orner des plus belles robes plus ou moins riches. Privilégiant les dentelles à la sobriété, ses manières excentriques ressortent dans les teintes de ses robes. Dans la société, Katherine s'habille selon les convenances. Bas, jarretelles, portes-jarretelles et corsets sont ce qui se trouvent en dessous de ses beaux tissus de soie. Cette jeune femme aime l'élégance et la distinction malgré ses manières quelques peu excentriques parfois. Le bordeaux, le rouge lie de vin ainsi que le doré, le noir ou l'argenté sont des couleurs qu'elle apprécie tout particulièrement et qu'elle revêt lorsque des occasions se présentent à elle. Elle reste cependant plus discrète sur les tons sombres, elle n'est pas en deuil mais chérit cette teinte. La belle n'est pas une femme que l'on pourrait appeler de coquette, elle joue plutôt dans la provocation et ne s'en cache pas ! Elle a eu plus d'un siècle pour comprendre qu'une femme qu'elle soit douce ou bien sauvage les hommes ne regardent pas la douceur ni son intelligence mais bel et bien son corps. Qu'on puisse la désirer lui est totalement égale, elle aime se plaire à elle-même, à moins ce qu'elle ait trouvé un homme à son goût.

Lorsque la belle s'en va chasser les créatures sombres de la nuit, elle n'hésite pas à porter des vêtements d'homme. Elle s'y sent bien et à l'aise, c'est le principal. Chemise d'une quelconque couleur ainsi qu'un pantalon et une ceinture assortie lui suffisent. Un long manteau vient simplement couronner le tout pour lui éviter d'attraper froid lors des nuits trop agitées. Cependant elle peut se montrer toujours aussi élégante et lorsque l'envie l'en prend elle revêt un corset noir à lacets qui lui encercle la taille ainsi qu'un pantalon de cuir. Concernant ses chaussures, elle ne met que de longues bottes de cuir aux allures de cuissardes. Certains soirs, des sortes de jarretelles qui n'en sont pas, encerclent ses cuisses pour porter ses « instruments » qu'elle chérit comme sa propre vie.

Particularités: Comme nous le disions à un ou deux paragraphes près, Mlle Thornes possède une cicatrice fine le long de son dos, rien de bien laid mais symbole d'un de ses combats ayant mal tourné.




Caractère



En public: Katherine est une « jeune » femme calme et réfléchie qui aime aider les autres physiquement et psychologiquement. Elle hait la souffrance des innocents et est prête à leur prêter main forte même si elle ne les connaît pas. Elle cache irrémédiablement son identité aux autres femmes de peur d'être rejetée mais aussi pour ne faire fuir aucune proie potentielle. Elle est très intellectuelle et aime tout ce qui touche à la nouveauté, à la littérature et à la culture. Elle a une mémoire implacable qui se remémore tout ce qui peut lui être utile. Sa passion pour le théâtre et l'écriture est si intense qu'il lui arrive d'en oublier sa principale occupation, exterminer les créatures de la nuit. Pourtant malgré tous ces airs de gentille fille, elle peut devenir cruelle, cynique et vite sadique. Oui, elle possède deux facettes de sa personnalité, tantôt douce, agréable, gentille et aimable, tantôt détestable, sadique, cruelle et cynique, mais elle cache la deuxième et ne la dévoile qu'à ses ennemis ou à ses futures proies. Elle aime torturer les gens, mais pas les innocents ! Ceux qui périssent meurtris entre ses mains, car elle tue pour le plaisir mais aussi car elle estime que c'est son devoir. On peut la trouver parfois cynique et hautaine envers certaines personnes, mais elle reste toujours d'une amabilité exemplaire. Elle reste franc et fait savoir clairement qu'une personne n'est pas le bienvenu en lui lançant une réplique cinglante tout en restant implicite, de telle sorte qu'on la respecte toujours. Mais elle peut très vite partir au quart de tour et devenir ainsi hypersensible, de plus elle aurait tendance à se méfier trop vite des personnes. Ce que les autres ne savent pas, c'est qu'elle cache un secret ou plutôt un désir, elle espère un jour rencontrer un homme qui l'aimerait pour ce qu'elle est et non pas pour ses atouts physiques. Fonder une famille et ne pas reproduire les mêmes erreurs que sa mère sont ses ambitions privées...

En tant que Lycanthrope: Mlle Thornes possède la séduction destructive et une étonnante sensualité que possèdent les léopards. En tant que tel, le sadisme s'empare alors de son esprit qui est souvent contre-dit par Raina qui tente parfois de la raisonner pour éviter qu'elle ne commette l'irréparable. Katherine séduit tous les hommes qu'elle trouve à son goût ou bien dangereux, soit par plaisir d'avoir des compagnons soit pour en tuer quelques uns sur son chemin. Mais elle ne tue que les êtres maléfiques et il lui est arrivé de séduire un vampire pour l'assassiner à la fin. Elle peut devenir très désagréable et lorsque que Syrya prend place, elle rejette Raina lorsqu'elle s'interpose, elles sont souvent en confrontation, mais se protègent mutuellement.

Caractère général: Katerine est donc quelqu'un d'aussi imprévisible que le vent, elle possède deux facettes de sa personnalité qui fait d'elle quelqu'un d'unique, même si elle ne l'avouera jamais par modestie, c'est une femme qui a du charme. Elle est très manipulatrice. Mais son mauvais caractère cynique peut tout gâcher à tout moment. Elle aime venir en aide à ses prochains lorsque ceux-ci sont dans le besoin. Elle est des fois perdue entre ses deux façons de raisonner, la sagesse de Raina ou l'audace de Syrya ? Son intelligence est remarquable, ce qui fait d'elle une femme calme, posée et réfléchie. La lassitude de la vie provoque en elle beaucoup de mélancolie qu'elle ne sait combler, mais ses objectifs sont tels qu'elle ne vit que pour les acquérir. Elle est également persévérante et ne lâche jamais sa cible, elle lui promet toujours une mort longue et douloureuse, même si quelques fois elle peut y ajouter une goutte de plaisir dans la foulée.

Loisirs: Katherine se rend souvent à l'opéra où elle est bercée par le doux chant des chanteurs et par les musiques somptueuses. Il lui arrive de se rendre dans des musées d'art où elle contemple les belles pièces de grands artistes. L'histoire fait partie de ses passions comme la lecture et l'écriture. Elle est souvent conviée à des bals masqués ainsi qu'à des réceptions. Danser est pour elle comme la liberté...

Religion: La jeune femme est catholique, ceci est essentiel pour éliminer les vampires. Depuis son plus jeune âge, on lui apprit à se rendre à l'église tous les dimanches et à se confesser pour se libérer de ses péchés. Mais elle sent qu'elle s'écarte lentement de Dieu pour rejoindre Satan, mais le jour où cela arrivera, alors elle se donnera la mort pour ne pas vivre en Enfer et espérer ainsi le pardon de Dieu. Elle sait cependant que le suicide volontaire est puni par le Créateur... reste à savoir comment cela se passerait.

Qualités: Katherine connaît la différence entre le bien et le mal, et se démène pour sauver des innocents. Elle n'agit pas sur le qui-vive consciemment sauf en certains cas, quand cela touche à son honneur et à sa dignité et tous ses gestes sont réfléchis et exécutés avec une parfaite habilité. Elle est une très bonne oratrice.

Défauts: Mais il faut qu'elle fasse attention à tempérer son audace et sa soif de vengeance pour tous ceux qui ont péri. Elle s'en prend à des proies plus grosses qu'elle, un jour cela pourrait lui retomber dessus et causer ainsi sa perte. De plus elle se méfie de toute personne osant croiser son chemin et déteste une quelconque critique, dans ce cas elle se met facilement en colère... De nature un peu trop excentrique, elle n'est pas très appréciée dans la société, vouloir être trop souvent dans la lumière écarte d'elle des personnes susceptibles de l'apprécier.




Katherine Thornes - Léopard Kather10
"Parce qu’on se sent quelques fois seul, délaissé, abandonné, rejeté. On pense alors à la seule échappatoire possible : la mort. On manque de cran, on a peur. Et on finit par y renoncer en choisissant la facilité : tuer."


Dernière édition par Katherine Thornes le Dim 26 Juin - 17:30, édité 31 fois
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MessageSujet: Re: Katherine Thornes - Léopard Katherine Thornes - Léopard Icon_minitimeDim 26 Juin - 17:29

Background



Résumé: Une histoire rude fondée sur le sang, la tristesse, les mascarades, les manipulations et les meurtres. Une histoire qu'elle aurait aimé oublier mais dont les souvenirs sont trop sanglants pour ce faire. Une naissance dans les années 1702 en France, cachant un terrible secret, celui d'être un lycanthrope. Une enfance qui n'en fut pas une avec une éducation stricte, sévère et diabolique. Un père doux et aimant et une mère qu'elle a appris à ne pas connaître. La découverte de sa seconde entité. Des décès d'enfants lui brisant le cœur, une vie déchirée, une vie basée sur la vengeance, ce n'est pas une vie, c'est l'enfer. Des voyages en traversant la mer pour servir ses ambitions et des dangers inévitables mais survolés. Des liens brisés à jamais mais le bonheur du théâtre. Sa vie n'a pas été simple mais elle commence à redonner goût à la vie en s'occupant plus d'elle et en privilégiant ses loisirs. Des années à chercher une âme sœur introuvable, peut-être inexistante, mais l'espoir, oui l'espoir d'une famille. Une carrière de comédienne à Budapest puis à Londres et tueuse en série dans ses heures perdues. Une vie qui ne demande pas d'être vécue...

Education
- La musique: Prise de passion pour le piano et le violon, elle eut cependant plus de mal à trouver agréable le chant, n'y arrivant pas vraiment elle-même.
- Les sciences: Katherine avait jadis décidé de devenir médecin, c'était un domaine qui l'avait autrefois intéressé. Elle oublia bien vite cette idée.
- L'Alchimie: Katherine n'a jamais réellement entendu parler d'Alchimie, elle l'avait lu à plusieurs reprises mais n'a jamais pu se pencher plus sérieusement sur le sujet. Elle connaît seulement l'existence des chimères et des homonculus à moins-ce que cela ne soient que pures fables.
- Les langues:  Katherine est une femme très cultivée, sa mère lui a apprit l'anglais, le français, l'italien, l'espagnol et le hongrois. Mais elle sait également traduire des textes en latin et en grec, chose primordiale pour une bonne éducation. Elle a quelques notions en allemand mais rien de très important grâce à un de ses anciens amis comédiens Berlinois.

Enfance:  Naissance

Le 31 Août 1702, une journée chaude et sèche s'annonçait tandis que Joharda Thornes allait mettre son enfant au monde. Le désir de cette jeune Hongroise était d'avoir un garçon, un petit bonhomme qui hériterait de toutes leurs terres qu’elles soient en France, en Angleterre ou en Hongrie. Ainsi trois demeures reviendraient au petit de la Famille Thornes : le Château de la Roselière non loin de Versailles, le Manoir des Thornes dans la Capitale Anglaise mais aussi le château Cachtice en Hongrie dans les Carpates. La fortune familiale serait donc assurée, un homme prendrait la relève au maître Thornes et il n'y aurait donc aucun problème d'héritage.

Une table dressée à la française trônait au milieu de la pièce éclairée par des lustres aux joyaux vertigineux. James Thornes et son épouse étaient assis là, les plats fumants devant eux, les couverts en argent dans les mains. Quelques paroles attentionnées étaient parfois adressées à la future maman. C'était un couple parfaitement assorti, un père possédant des yeux bleus intenses à la chevelure aussi noire que l'âme des criminels et une mère aux yeux gris, à la crinière rousse. La belle s'exprimait avec un léger accent hongrois qui lui offrait un petit charme bien à elle. Roulant les « r » lorsqu'elle parlait en français elle se faisait souvent mal comprendre des autres aristocrates qui en profitaient pour en sourire ou bien lancer quelques remarques désobligeantes. Aucune tension régnait dans cette petite famille, seul l'amour semblait résister aux mœurs des temps anciens. Une grimace se forma sur les lèvres de la Dame Thornes tandis qu'elle posait sa main sur son bas ventre douloureux. Elle lança un regard à son époux qui se hâta de se lever pour se mettre à ses côtés. Sa main glissa lentement sur la sienne puis doucement il embrassa sa joue. Avec attention, ses bras se glissèrent sous les jambes de son épouse qu'il aimait tant avant de la ramener contre son torse. L'homme, qui savait quelques mots affectifs hongrois, lui en murmura quelques-uns à l'oreille comme pour la soutenir tout en la menant dans leur chambre pour qu'elle soit allongée confortablement. Des ordres furent alors lancés alarmant les domestiques qui se pressaient dans la chambre en une masse uniforme. Une jeune demoiselle alla prévenir un écuyer qui, après avoir sellé un cheval, se vit offrir l'honneur d'avertir le médecin familial de l'heureuse nouvelle : Madame Thornes allait donner la vie à l'héritier de la Maison ! Celui-ci arriva au beau milieu de l'agitation générale : un tissu frais sur le front la jeune femme poussait quelques gémissements plaintifs observant son mari dont les mains tremblaient assez violemment. Il donna plusieurs recommandations à des domestiques et se chargea d'accompagner Joharda dans cette épreuve difficile de sa vie, dont le front perlait de sueur et dont les larmes traçaient des sillons transparents sur ses joues blanches.

A minuit trente naquit l'ange, enfant du père et de la mère, à la peau aussi blanche et délicate que celle de Joharda et à la chevelure aussi noire et aux yeux aussi bleus que ceux de James. La naissance ne fut pas sans souffrance. Étrangement, cet être qui aurait dû être le plus aimé et le plus choyé de la famille se fit détester par la femme qui l’avait mis au monde. Pourquoi avait-elle du souffrir autant ? Certes, Ève avait trahi la confiance du Seigneur et condamné toutes les femmes à des accouchements dans la douleur. Joharda avait déjà assisté à des naissances, elle avait déjà soutenu des femmes dans cette dure épreuve. Mais elle… Elle, cet accouchement, l’avait fait tant souffrir. Comme si on lui arrachait le ventre, comme si on lui broyait les os et détruisait ses organes. Comme si l’enfant avait attrapé son cœur pour le sortir de sa poitrine. La hongroise en était certaine, cet enfant était maléfique, il n’aurait jamais dû voir le jour. Le fait qu'elle soit une jeune fille accentua la raison de son rejet, elle avait l'impression de se sentir inutile, elle n'avait même pas donné de véritable héritier à son époux. Elle songea alors un instant à la noyer, à l’étrangler lors de l’absence de son époux. Les larmes dévalant ses joues et ces dernières pigmentées d’un rose vif de par la douleur, la maîtresse de maison souffla d’une voix étranglée :

- Elle… Elle n’a pas sa place ici… James, cette enfant sera faible et pleurnicharde. Je sens que quelque chose ne va pas… James, mon époux écoutez-moi… Je…

Elle détourna le regard un instant et serra les poings. Les nausées venaient agripper sa poitrine. Le contact de ce bébé contre son cœur la terrifiait. Peut-être n’était-elle pas prête à devenir mère ? De ses mains tremblantes elle repoussa l’enfant et prit son visage entre ses mains pour sangloter, le front ruisselant de sueur et les lèvres bleutées.

- Vous… n’êtes pas obligé de vous encombrer de pareille héritière… Je suis désolée… Je vous avais promis un garçon, nous en rêvions tous deux.

James regardait son épouse de manière inquiète. Se rendait-elle compte de ce qu’elle disait ? Attrapant sa fille, il la leva devant ses yeux et lui sourit. Peu lui importait en réalité qu’il s’agissait d’un garçon ou non, il avait devant ses yeux son enfant et il était désormais prêt à tout pour elle.

- Allons ma chère, ne versez pas tant de larmes, vous me brisez le cœur. Ses petits yeux bleus ne vous séduisent-ils pas ? Elle sera aussi belle et élégante que vous, j’en mettrai ma main au feu. Vous savez… il s’approcha d’elle et caressa son front, repoussant une mèche rebelle délicatement, vous m’avez fait le plus beau des cadeaux. Celui d’être parent. Nous aurons un fils plus tard. Si cette enfant grandit malade alors nous l’aiderons et nous l’aimerons tout autant que n’importe lequel de nos enfants. Vous avez donné naissance à une poupée, mon Trésor. Soyez fière de votre création. Je l’aime déjà tant.

Il fut par la suite convenu d’un prénom, Katarina ou plutôt Katherine. Ainsi naquit la future lycanthrope, dans la tourmente et déjà la colère de sa mère.

Vie

La demoiselle vécut une enfance des plus rudes pour une aristocrate. Elle qui vivait dans la richesse et l’opulence faisait face à un véritable déferlement de haine de la part de sa génitrice. Par ailleurs, celle-ci ne se donna pas la peine de l’élever et la confia dès que possible à une nourrisse qui prit Katherine sous son aile. Heureusement, James n’éprouvait pour elle qu’un véritable amour paternel et accomplissait avec ferveur son rôle de père. Il était celui qui la couchait, la bordait dans son petit lit et lui remontait la couverture jusqu’au menton. Auprès du grand âtre flamboyant, le jeune homme se plaisait à lui conter des histoires et à lui lire des livres pour l’aider à s’endormir et lorsque quelques cauchemars venaient tourmenter la jeune fille, il la rejoignait dans son lit et la serrait dans ses bras forts et rassurants. Katherine grandit entourée et bercée par l’odeur de son père.

Bientôt, la jeune noble eut l’âge d’entendre bien plus que des contes et légendes. James se plaisait à lui enseigner l’Histoire et ses tourments. Il illustrait régulièrement ses scènes de bataille au fleuret ou à l’épée dans le parc familial. Et la demoiselle le regardait toujours avec des étoiles pleins les yeux. Elle était enchantée. Ses récits étaient toujours un peu rocambolesques et fantastiques voir farfelues mais elle s’en fichait bien, bien au contraire, ils la faisaient rêver. C’est ainsi qu’il lui parla pour la première fois de la Hongrie, le pays natal de Joharda et lui partagea les ressources extraordinaires de cette merveilleuse région du monde. C’est également lors de ces petites séances qu’il lui évoqua l’existence de certaines créatures sous forme de contes et légendes. James l’observait d’un œil attentif, à chacune de ses mentions, il guettait ses réactions. Était-elle terrifiée ? Pas le moins du monde, elle l’écoutait attentivement et le fixait de ses petits yeux brillants, les poings serrées et un tas de questions au bord des lèvres. Et cela le faisait sourire, finirait-elle par comprendre qu’il n’inventait pas ses histoires ? Qu’il s’agissait là de ses propres expériences ? Un jour elle finirait par le croire fou mais cela lui importait peu. Sur l’instant, il la faisait rêver et songer à autre chose qu’à la douloureuse réalité qui l’attendait à la maison.

De retour de ses petites séances, Katherine s’empressait toujours de rejoindre sa mère. Inlassablement elle guettait son attention, son amour et lorsqu’une quelconque marque d’affection jaillissait contre le gré de sa génitrice, la future lady sautait de joie et tremblait de bonheur. Réaction à laquelle Joharda s’empressait de mettre fin pour ne pas avoir à l’étrangler. La Dame ne supportait plus sa fille. Elle avait pourtant tenté de faire des efforts pour l’apprécier mais rien n’y faisait. Sa joie l’exaspérait, sa présence la pétrifiait, ses petits yeux lui donnaient envie de l’étriper et sa voix douce et claire de l’étrangler. A tout ceci se rajoutait la jalousie, elle voyait bien l’affection de son époux pour leur fille et ne pouvait tolérer qu’il lui porte plus d’attention qu’elle ne le méritait. Les nombreuses fois où il avait découché pour Katherine achevaient de la rendre folle. Inlassablement, Joharda la rejetait et inexorablement son petit cœur se brisait.

Les temps doux et innocents étaient comme le temps, aussi terriblement fuyants. Lorsqu’elle atteignit sa sixième année, James réussit à convaincre sa femme de s’intéresser un tant soit peu à Katherine. Cette dernière devait recevoir une éducation adaptée et l’animosité de sa mère ne pouvait faire d’elle une dépravée de la société. Et Joharda le comprenait très bien. Bien que rêche, la jeune hongroise lui enseigna sa langue maternelle pour communiquer avec elle bien plus librement et l’initia aux sciences féminines de l’époque. Elle apprit le maintien, les us et coutumes des femmes du XVIIIème siècle, elle apprit l’étiquette française. On lui enseigna à choisir les bons mots, à parler courtoisement et à se taire tout autant lorsque la situation l’exigeait. Elle lui apprit qu’une femme n’était pas un être important et lui inculqua que le sexe fort était l’homme et qu’elle devrait plus tard se soumettre à son époux comme chaque femme bien éduquée. Elle dut apprendre à être douce et attentionnée, patiente et serviable et à connaître les choses de la maison. Joharda la laissait l’accompagner lorsqu’elle vaquait à ses occupations de maîtresse de maison et lui demandait parfois de donner des instructions à sa place. Katherine était si jeune et pourtant si heureuse d’avoir tout ceci à faire avec sa mère, elle avait enfin l’impression de recevoir cette attention tant désirée.

Parallèlement, la demoiselle apprit le français ainsi que le latin. Elle savait écrire et réfléchir mais également réciter des poèmes. Son apprentissage ne fut pas sans peine. Joharda ne cessait de perdre patience et chaque erreur de la fillette lui valait d’être réprimandée sévèrement. Avec le temps, ses doigts s’étaient meurtris et son dos laissaient paraîtres de larges traces vestiges des coups de règle et de bâton que lui avait distribués sa mère. Cependant, malgré toute la force et la volonté que la mère semblait mettre dans ses coups, Joharda était incapable d’aller plus loin, elle était tout à fait incapable de la blesser durablement ou de la tuer. Ce qui pétrifiait tant la jeune fille n’était pas la perspective d’une punition mais bien la haine que sa mère éprouvait à son égard et qu’elle lisait dans son regard. Cette haine froide et sourde qui la mettait hors d’elle dès que Katherine osait ouvrir la bouche. Cette haine qui la faisait au final hurler de folie et qui alertait le patriarche. Dans ces instants-là, James débarquait dans la petite bibliothèque et attrapait sa femme par derrière lui demandait de se calmer et faisant un petit signe à sa fille lui intimant ainsi de quitter la pièce. James n’avait jamais réellement compris la colère de son épouse et cela lui brisait le cœur. Qu’avait-il fait de mal pour que Joharda sombre à ce point... ?

De nombreuses fois il songea à placer Katherine dans une autre famille.

Il n’en fit rien.

Une lueur d’espoir naquit le jour où Joharda annonça une nouvelle grossesse. Peut-être finirait-elle par se radoucir ? Cet enfant caresserait enfin son cœur et lui ôterait toute cette haine injustifiée…
Une petite fille naquit six mois après le huitième anniversaire de Katherine. La jeune demoiselle était des plus réjouie et excitée à l’idée de devenir grande sœur. Telle une petite ombre, Katherine suivait sa mère partout et observait ce ventre qui s’arrondissait à mesure que le temps passait. Allait-il exploser ? elle se le demandait bien et de nombreuses fois elle était retournée auprès de son père en pleurant et se lamentant craignait pour le ventre de sa mère. Ses peurs s’éteignirent le jour de la naissance de l’enfant. Il s’agissait d’un petite fille tout comme elle mais cette dernière possédait un duvet cuivré qui semblait en tout point hérité de la mère. Ses petits yeux gris fixaient la jeune fille qui s’empressait de lui parler et qui profitait de l’absence de ses parents pour prendre sa sœur dans ses bras et la bercer. Dans ces instants-là Katherine n’était plus une enfant. Elle s’imaginait adulte et maman. Et elle comprenait parfaitement que cet être frêle et brailleur avait besoin de protection et que sans celle-ci il ne pourrait survivre. Alors, chaleureusement, elle baisait son front et lui contait des histoires, les mêmes que James lui narrait le soir avant d’aller dormir. Des histoires fantastiques à dormir debout qui cependant avaient le pouvoir de raviver une certaine joie chez les enfants.

Deux ou trois ans peut-être après la naissance de la petite Louisa, Joharda disparut. Ce jour-là, Katherine s’en rappelait très bien. La pluie martelait les fenêtres et de ses gouttes, s’écrasaient durement sur les graviers qu’elle faisait sautiller de temps à autre. A l’extérieur l’écuyer s’empressait de rentrer de valeureux destriers qui, aussi courageux fussent-ils, hennissaient et écarquillaient les yeux dès qu’un orage grondait ou qu’un éclair se dessinait. Elle se souvenait que ce jour-là, le froid l’avait pétrifié et que son père avait fait allumer toutes les bougies ainsi qu’un grand feu dans l’âtre de la cheminée. Malgré les nombreux cris retentissant dans le manoir, Joharda n’y donna aucune réponse. Terrifié alors qu’elle ait pu rester bloquée dans le parc à cause de la tempête, James demanda à ses filles de rester toutes les deux bien au chaud tandis qu’il irait chercher Joharda. De longues heures s’écoulèrent. De longues heures de solitudes où chaque crépitement, chaque goutte faisaient sursauter la future héritière. Terrifiée, elle enlaçait avec force sa petite sœur et lui murmurait des mots doux pour la réconforter.

Lorsque James revint au manoir, la nuit était tombée. Le jeune homme, trempé jusqu’aux os, dégoulinait dans l’entrée. Ses yeux semblaient injectés de sang tant il avait pleuré. Il s’avança alors douloureusement vers Katherine et tomba à genoux devant elle. Joharda était introuvable et il le lui fit bien comprendre.

- Nous sommes trois ma Katherine…

Renaissance

« Nous sommes trois » avait-il prononcé sombrement. Cette déclaration était d’autant plus vrai qu’un véritable bouleversement se produisait en la jeune fille. Une journée, alors qu’elle avait échappé à son cours de danse habituel, Katherine s’était réfugié au fin fond de leur parc. La demoiselle en avait assez de devoir recommencer chaque pas et de finir les membres tremblants. Alors dès qu’elle le pouvait elle s’essayait à ce petit rituel et se dissimulait des grands. Là-bas, elle ôtait son jupon et restait en tenue bien plus légère et fluide qui lui permettait de courir, sauter, grimper aux arbres et se prélasser dans l’herbe. Allongée au bord d’un ruisseau, ses pieds léchés par les eaux vagabondes, Katherine ferma les yeux. Une étrange sensation, qu’elle avait déjà ressenti quelques jours plus tôt refit son apparition. Cette fois-ci elle percevait clairement les formes et les lumières. Aussi chaleureusement que les rayons du soleil, une voix s’adressa à elle. Une voix accompagnée de son corps. Rien ne put plus la surprendre que cela. Devant elle s’avançait un majestueux canidé, petit et certainement faible mais d’une prestance incroyable. Ce qu’elle prenait pour un chiot était en réalité un louveteau au duvet pâle et aux grands yeux bleus saisissants. A quatre pattes, la jeune fille s’avança et contemplant la créature qui venait d’apparaître. Katherine n’avait pas rêvé, l’animal avait parlé. De son timbre doux, la petite louve lui murmura qu’elle serait désormais sa nouvelle amie, sa compagne pour la vie. Elle apprit qu’elle vivrait en elle et verrait à travers ses yeux. Que ce qu’elle mangerait lui parviendrait et qu’elle serait ses oreilles. Tout d’abord amusée, Katherine se moqua de ses paroles et tendit la main :

-Allons… ne sois pas bête, un animal ça ne parle pas, pourquoi devrais-tu vivre en moi ?

Piqué à vif, le canidé émit un grognement sourd et s’approcha timidement vers la main.

-C’était écrit le jour de ta naissance Katherine, que toi, moi et elle ne formerions qu’un. Tu es simplement assez grande maintenant pour le savoir et nous connaître.

-Écrit ? Elle ? Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

La louve ronfla un instant puis se laissa caresser. Toute excitée de toucher une telle créature sensée être sauvage, Katherine l’attrapa dans ses bras et la serra contre sa poitrine. Son petit nez vint se loger dans la fourrure. Contre toute attente, le louveteau se laissa faire. Il était aussi jeune qu’elle pouvait l’être au milieu des adultes. Doucement elle le leva à hauteur de ses yeux et sourit en attendant sa réponse.

-Tu ne sais rien de qui tu es ? Quelqu’un de ta famille doit être comme toi. Ton père ou ta mère. Personne ne t’en a jamais parlé ? Et « elle », elle viendra quand elle aura cessé de se cacher. Je te l’ai dit, nous vivrons toutes les trois ensemble désormais.

En effet, quelques minutes plus tard, une autre créature fit son apparition. Une créature adorablement mignonne qui s’apparentait à un chat mais qui promettait d’être bien plus imposant. Katherine n’avait jamais vu de pareil animal mais elle n’en fut pas effrayée pour autant. Cependant, contrairement à la louve qui disait se prénommer Raina, le petit félidé ne s’approcha pas. Il resta à une assez bonne distance pour simplement observer et parvenir à se cacher si la demoiselle tentait un geste un peu trop audacieux. Respectant son intimité, Katherine se ravisa et continua à caresser le pelage du louveteau.

C’est ainsi que Katherine découvrit sa lycanthropie. Ce qu’elle avait pris la première fois pour un rêve, se révéla à elle une nouvelle fois puis petit à petit ses entités prirent place dans son esprit. Elles apprécièrent d’ailleurs tellement le point de vue humain qu’elles ne la quittaient presque plus et lui soufflaient souvent quelques mots à l’esprit. Pensant être folle, Katherine prit son courage à deux mains et aborda ce sujet avec son père qui ne pouvait pas se montrer plus heureux. Sa fille aînée avait hérité de ses gènes ! Ce même-jour, elle découvrit qu’elle n’était pas un cas isolé et qu’en réalité, James était lui aussi ce que l’on appelait un lycanthrope. Assez peu renseigné lui-même sur le sujet et surtout soucieux qu’elle n’en fasse jamais mention, il lui enseigna peu de chose sur leur nature. Il lui expliqua doucement que ses entités vivraient et grandiraient avec elle, qu’elles étaient son âme formée dans sa plénitude et qu’elle devait s’efforcer de garder une bonne entente pour éviter toute perturbation mentale. Il lui apprit que leurs totems n’étaient pas les mêmes et que chaque lycanthrope possédait en lui des êtres qui lui correspondaient. Enfin, il lui fit promettre de ne jamais évoquer ce sujet, qu’il serait extrêmement risqué pour elle de dévoiler à un humain ce qu’elle était et qu’il avait peur de la perdre. Finalement, après tout ceci il la serra dans ses bras et lui souffla qu’elle vivrait des moments difficiles mais que malgré les quelques soucis qu’elle pouvait avoir avec ses entités, ces dernières et lui-même seraient toujours là pour elle.

Et ce fut tout. Son initiation à la lycanthropie ne dura pas plus que quelques heures. Soucieux de la protéger, James ne lui apprit jamais à comment renoncer à son corps pour laisser une entité en prendre possession. Cela causa de sérieuses disputes avec ses propres totems à ce sujet. Elles le jugeaient et l’insultaient d’égoïste et d’hypocrite, sa fille avait tout de même le droit de vivre pleinement sa nature comme lui-même avait pu le faire par le passé !
Cela lui prit des mois pour découvrir qu’elle pouvait devenir loup et léopard. Des mois également pour maîtriser ce point et ne plus en avoir peur. De cela, elle n’en parla jamais à son père, Katherine avait bien trop peur d’être réprimandée puis rejetée si elle venait à commettre une faute. La jeune fille possédait encore en elle le douloureux souvenir de sa mère.

Ce qui fut tout d’abord à ses yeux un fabuleux don devint vite source de terreur et malaise.

Et mort

Un soir, quand les nuages grisâtres venaient camoufler la lueur de l’astre, quand les oiseaux s’étaient réfugiés dans leurs nids et laissaient place aux hiboux et autres bestioles noctambules, quand les abeilles ne fredonnaient plus leur vrombissement et quand les rampants ne fourmillaient plus sur la terre fertile, Joharda revint. Ses vêtements en haillons pendaient le long de son corps, ses cheveux ébouriffés étaient ornés ici et là de quelques brindilles et herbes délavées. Une petite tache de sang décoré son col autrefois brodé. La hongroise avait l’air d’un cadavre, une véritable revenante parmi les morts. Mais ses yeux, ses yeux scintillaient. Ils avaient retrouvé un éclat que seuls les enfants possédaient. Aucune explication ne vint élucider sa disparition. Elle prétendit ne se rappeler de rien, seulement de s’être promenée plus longtemps et d’avoir croisé le chemin d’un marchand. Sa voix ne tremblait pas et son regard était déterminé. James peina à la croire mais il fut tellement heureux de la retrouver qu’il se refusa de douter de sa bonne foi.

Les jours suivants le retour de Joharda furent teintés d’une triste et sombre atmosphère. Prétextant être souffrante, cette dernière se réfugia dans sa chambre. Les volets y étaient fermés la journée et Joharda ne partageait plus aucun repas en compagnie de sa famille. L’une des domestiques ou James venait alors lui porter un repas qu’elle rendait quasiment intact. La distance que Joharda imposait alors dans le couple faisait terriblement souffrir le Comte Thornes qui ne tarda pas à sombrer dans une terrible mélancolie. Katherine et Louisa, quant à elles, ne pouvaient pas pour autant profiter de leur mère le jour mais le soir était devenu pour elles un moment privilégié durant lequel Joharda pour la première fois de sa vie, fit preuve de tendresse envers Katherine. Les visites de la lycanthrope se faisaient de plus en plus souvent. Elle appréciait les embrassades et les caresses de la hongroise, c’était pour elle des moments terriblement importants qui lui redonnaient confiance en elle et lui permettait d’avancer dans la vie. Le cœur serré et les yeux brillants de joie, Katherine l’écoutait lui parler, lui murmurer qu’elle était importante et qu’elle avait besoin d’elle.

Mais à quel prix ?

Tendrement Joharda écarta les cheveux du cou de la jeune fille et y glissa son nez. Son teint délicat et parfait la fit sourire de bonheur tandis qu’elle ramenait avec plus de force le corps de l’enfant contre elle. Au creux de son cou, elle la mordit. Son sang venait rougir ses joues et rendre vie à cette peau devenue si froide. Les mains de Katherine pressaient ses vêtements tandis qu’elle tentait de la repousser, en vain. Le corps de sa mère était aussi dur que la pierre et bien trop fort pour elle. Dans ses bras, elle se sentait comme une poupée de chiffon sauf qu’on lui prenait sa vie. Les doigts tremblant d’anémie, Katherine réussit à murmurer quelques mots. Parmi ceux-ci peut-être un « maman » ou une supplication. Son regard se voila avant de la faire sombrer dans l’obscurité.

Ce qui avait été un cauchemar éveillé se reproduisit à de nombreuses reprises. Sa mère se repaissait de son sang et ne s’en cachait plus auprès de Katherine. Elle en était venue à lui demander de la rejoindre à des heures précises et à lui offrir son poignet ou bien son cou. Tout d’abord persuadé que Joharda faisait cela par amour pour elle, la demoiselle finit par se renfermer sur elle-même.
Dans le même temps, James n’avait eu de cesse d’émettre des doutes au sujet de son épouse et l’observait de temps à autre. Son cœur se serrait douloureusement. Il manqua un battement lorsqu’il découvrit les deux petites fentes dans le cou de son aînée.

Katherine s’éteignit. L’éclat étincelant de ses prunelles bleutées l’avait quittée. Ses sourires se faisaient faibles et forcés pour ne pas inquiéter son père ou sa petite sœur mais la douleur était belle et bien là et terriblement palpable. La fatigue la tenaillait. De larges cernes soulignaient son visage rond et ses lèvres pourtant délicatement dessinées s’estompaient et tiraient constamment vers le bleuté. Naturellement de constitution fragile, Katherine tomba de nombreuses fois malades et se retrouva alitée incapable de bouger. Durant toute cette période, ses entités ne se manifestèrent pas. Avaient-elles peur ? Étaient-elles aussi épuisées qu’elle ? Les morsures les avaient-elles tuées ? Katherine avait beau les appeler, aucune des deux ne répondit. Jamais la demoiselle ne s’était sentie aussi seule et désespérée. Pendant quelques jours, elle ne trouva pas la force de se nourrir.

De temps à autre, James s’asseyait sur son lit et venait lui conter quelques histoires. Les mêmes que durant son enfance. Le visage marqué par la tristesse, il lui transmettait les légendes qui façonnaient le monde et tentait de l’éduquer sur les créatures qui le peuplaient. Il avait bien compris ce qu’était devenu Joharda et lui qui avait passé sa vie à les éviter, il n’avait pas réussi à protéger son épouse. Et… il lui était impensable de songer à la libérer de son mal. Elle était tout son monde et possédait tout son cœur. Il ne pouvait se décider à la mettre dehors ou à la tuer. Cependant, Katherine devait apprendre à survivre et à se défendre en cas de besoin. Il espérait que les contes qu’il lui narrait auraient une certaine importance dans son cœur et lui apporteraient l’aide dont elle aurait besoin si cela devenait un jour nécessaire.

Lorsque du rétablissement de la jeune héritière, James l’initia au maniement des armes mais également au combat sous forme de jeu. Il inventa quelques concours de tirs à l’arc et d’épées et la laissait prendre le dessus la plupart du temps pour qu’elle ne baisse pas les bras. En peu de temps, Katherine se révéla être véritablement talentueuse dans ces domaines. Elle y rencontra par la même occasion Michael, fidèle ami hongrois de son père qui avait fait un long voyage pour retrouver ses amis d’antan. James avait fait en particulier appel à lui pour qu’il prenne soin de Katherine lors de ses absences et qu’il lui enseigne à son tour l’art du combat de manière plus poussée. Malgré la fatigue persistante et la terreur qui lui rongeait le ventre, Katherine éprouvait un véritable plaisir à se mesurer ainsi à un homme et à apprendre des choses qui lui auraient été interdites dans d’autres circonstances.

Quelques lunes plus tard, son père, atteint de toux et affaibli par la tristesse de perdre ainsi son épouse, s’éteignit dans son fauteuil un soir d’un hiver mordant. Katherine avait 13 ans.

Les évènements se précipitèrent et la tranquillité dans le manoir des Thornes se dégrada. Louisa avait été écartée volontairement par Katherine de leur mère. Elle qui commençait à grandir, savait déjà que la relation qu’elle entretenait avec sa génitrice était des plus néfastes. Ce qu’elle éprouvait, ce qu’elle ressentait, jamais elle n’aurait pu laisser sa jeune sœur vivre la même chose qu’elle. Et Michael venait leur rendre visite assez régulièrement. Ce petit noble anglo-hongrois respectait les volontés de son défunt ami et faisait de son mieux pour gérer les affaires des Thornes et diriger l’éducation des deux jeunes filles.

De son côté, la nouvelle née avait pris pour cible les créatures les plus faibles de ce monde. Chaque jour, elle creusait un trou de ses ongles de verre et y enfouissait le corps d’un nourrisson pâle et amaigri. Et chaque jour, Katherine assistait impuissante à ce terrible spectacle. Elle avait pourtant bien essayé de l’arrêter et de l’en dissuadait. Mais son sang ne suffisait plus et sa mère la repoussait comme si sa force n’existait pas. Alors elle hurlait, pleurait, se débattait et frappait la poitrine de sa mère qui du revers de la main l’envoyait valser au fond de la pièce. Une fois Katherine ne se réveilla que le lendemain aux alentours de midi.

Dante et la descente aux enfers


Il faisait chaud et la moite tiédeur de l’été persistait en soirée. Les boucles brunes de Katherine lui collaient aux joues, des joues pigmentées d’une jeune rose. De sa nuque s’écoulait une fine goutte de sueur. La demoiselle avait passé sa journée à monter à cheval et à manier le fleuret avec Michael puis en fin de journée, elle avait laissé place au léopard et au loup qui vivaient en elle pour qu’ils se dégourdissent. Il était dix-neuf heures et le soleil brûlait encore l’herbe dorée.
La demoiselle poussa la porte de la demeure. Ce fut tout d’abord l’odeur âpre et métallique qui la saisit. L’obscurité la força à plisser les yeux. D’étranges bruits de déglutition lui donnèrent la nausée. Elle porta d’abord sa main à sa bouche et fit quelques pas en quête d’une lampe. Les bruits se faisaient de plus en plus proches et oppressants et brusquement elle s’étala de tout son long. Ses mains touchèrent une texture poisseuse et elle ne put s’empêcher d’exprimer un petit glapissement. Soudain elle se mit à trembler et croisa le regard intense de sa mère. Cette dernière s’était mise à se lécher les doigts, la bouche dégoulinante d’un fluide épais et si sombre que Katherine fut prise d’étourdissements. Finalement ce qu’elle vit lorsqu’elle baissa les yeux la pétrifia et elle vomit de tout son être. Un petit corps gisait là, les tripes dégueulant de son ventre et sa poitrine ouverte en une large entaille. Ses yeux étaient figés et avaient perdus de leur éclat mais on pouvait y lire sa dernière expression. La terreur et la douleur. Avant qu’elle n’ait pu faire quoi que ce soit, Joharda s’échappa de la pièce et s’enferma dans sa chambre. Katherine se mit à hurler, les sanglots envahissaient ses joues et l’empêchaient de respirer. Elle rampa jusqu’à sa petite sœur qu’elle prit dans ses bras et ramena contre sa poitrine. Enfouissant son visage dans son cou, elle imbiba ses lèvres et son nez de sang, les épaules secouées par l’émotion. Désespérément elle caressait ses cheveux et tentait de replacer en elle les organes qui s’échappaient et lui glissaient des doigts. La mort empestait son corps mais Katherine ne pouvait s’y résigner.

- Louisa… Louisa réveille-toi… Souris-moi petite sœur… n’aie plus peur je suis là… Je t’en supplie… Sa voix s’étrangla… ne me laisse pas…

Les mains prises de violentes convulsions, elle reposa son corps sur le sol, arrangeant ses cheveux pour lui faire une belle couronne. Finalement elle se leva, les yeux rougis par les larmes et les lèvres déformées par la terreur et la haine. D’un geste elle s’élança, ses pieds légers fendirent la pièce avec détermination. Elle glissa à nouveau sur une marche et son genou cogna durement le sol froid. Mais elle se releva sans peine et détala. Arrivée en cuisine, la jeune fille se saisit du premier couteau qu’elle attrapa et se précipita hors de la pièce. Deux par deux, elle gravit les marches qui la séparaient de la chambre de sa mère. Sans mal, elle ouvrit la porte et les lèvres retroussées, un grognement déchirant le silence elle se jeta sur elle. Tout d’abord Joharda sursauta. Ses joues étaient mouillées par des larmes de sang. Elle regrettait à peine le décès de sa seconde fille.

-Meurs ! meurs ! Meurs !!! hurlait Katherine.

La vampire la repoussa sans mal et la fit percuter l’étagère. Cette dernière tangua et s’écroula sur la lycanthrope, une pile de livres l’ensevelie. Lorsque Katherine se redressa, le souffle court, du sang s’écoulait le long de sa tempe et cette dernière battait à tout rompre. Sans ciller elle jeta un livre puis un second sur sa mère qui grogna et lui cria d’arrêter mais la demoiselle était inconsolable. De sa main elle chercha à nouveau le couteau et se jeta sur sa mère. La lame traversa son flanc et perça son estomac. Joharda écarquilla les yeux. La lame la brûlait et la faisait régurgiter du sang. Ses ongles de verre griffèrent profondément le visage de sa fille puis attrapèrent ses cheveux. Mais elle tanguait. Elle reculait à mesure que Katherine la poussait. Quelques mèches restèrent dans ses doigts quand elle percuta la rambarde de la fenêtre et que les volets s’ouvrirent brusquement. Les quelques mèches chutèrent elles-aussi au-dehors. Le corps de Joharda frappa d’abord lourdement un étendard qu’elle entraîna avec elle avant de heurter le sol. Ceci-dit, son corps se réduisait déjà à l’état de poussière tandis qu’elle passait ses mains sur son visage en hurlant de souffrance. Finalement les cris se turent et Katherine regardait la scène les yeux écarquillés.

Ce n’est que le lendemain que Michael la trouva. Elle n’avait pas bougé depuis la veille, elle regardait toujours vers l’extérieur et fixait l’endroit où sa mère avait disparu. Elle avait craint pendant quelques heures que Joharda se reconstitue et la poursuive mais il n’en était rien. Les poussières restèrent à l’état de poussière. Et Katherine fixait inlassablement ses cendres qui commençaient à s’éparpiller dans toute la cour. Certaines avaient même trouvé place dans ses cheveux.
Michael la prit contre lui et la serra avec force. Finalement, ce fut là qu’elle trouva le sommeil, contre ce corps chaud qui ne lui voulait aucun mal. Lorsqu’elle se réveilla, l’ancien ami de son père avait déjà tout préparé. Il avait annoncé le décès de la plus jeune héritière et la fuite de la mère pour cacher son décès. Dans la journée, un cercueil fut porté dans lequel Katherine plaça sa petite sœur enveloppée d’un drap délicieusement brodé. Elle récupéra son médaillon et le plaça autour de son cou. Finalement, le soir venu elle raconta ce qu’il s’était passé et pleura longuement contre Michael.

Histoire:  
Spoiler:




En société



Famille: Il ne reste plus rien de la famille des Thornes. Elle est la dernière. La seule personne qui lui reste est Michael, son majordome, son amant mais aussi le meilleur ami de son père.

Ennemis: Katherine se crée des ennemis au fil des jours qui passent. Parfois elle ne s'en rend pas compte, son caractère hautain et excentrique lui cause quelques ennuis qu'elle aurait préféré éviter. D'autres jours ce sont des femmes qui la haïssent suite à un bal, une soirée mondaine dans lesquelles elle se serait trop approchée de leur fiancé, leur mari ou bien simplement d'un homme qu'elles convoitaient. Et puis il y a aussi ces ennemis là qu'elle connaît parfaitement et qu'elle a fait le choix de les classer dans cette catégorie. Il s'agit de parfaits criminels humains, de loups-garous, de vampires et d'homonculus qu'elle considère comme des erreurs de la nature.

Alliés: Katherine possède un seul et unique allié qui semble lui être parfaitement fidèle. Il s'agit de Michael son majordome qui l'accompagne dans chacune de ses péripéties et qui l'aime comme il ne serait plus permis d'aimer. Cependant... Quelques nuits elle rêve, elle le voit, lui l'homme qui aurait pu l'épouser, la trahir et la tuer. Serait-il intéressé par sa fortune ? Ces pensées l'inquiètent et la confiance qu'elle lui avait offerte se dégrade au fil du temps.
Ses autres alliés sont principalement des Hunters: Stan Calder, qu'elle a du mal à apprécier à cause de ses remarques sardoniques, Alexender Von Ravellow, pour lequel elle nourrit une profonde affection, Raphaël Veneziano, un vampire Hunter qu'elle a encore du mal à approcher mais avec lequel elle tente de faire des efforts, Sarah Spencer et Eulalia Grey. Les élèves et compagnons d'Alexandre complètent également la guilde.

Situation: Elle déteste les créatures de la nuit et est prête à tous pour les tuer, les étrangler, les empoisonner, les poignarder, les achever, les torturer en bref les exterminer. Financièrement la jeune Comtesse ne manque de rien, elle a tout ce dont elle a besoin. Il lui manque juste... un peu d'amour et des bambins qui jouent à côté d'elle.




Localisation sur l'Ombre



Votre demeure: Katherine habite le Manoir Thornes situé aux abords de Londres, non loin de Buckingham Palace. C'est une demeure assez sombre et somptueuse comptant une cinquante de pièces qui servent toutes et qui sont étalées sur trois étages. Certaines sont des bibliothèques, d'autres des salles d'armes, de bals, des chambres d'amis, de réceptions, d’entraînements, de détentes et bien d'autre ! De plus au sous sol, se situe une magnifique estrade pour donner des représentations privées ou tout simplement pour répéter. Ce manoir a l'allure d'un château mais il n'en est pas un. D'ailleurs, bien avant que notre amie s'y réfugie, dans la demeure familiale, les passants prétendaient qu'elle était hantée ! Foutaise ! Cela faisait juste cent ans que personne n'y était rentré ! Néanmoins, c'est un manoir agréable pour y vivre et qui est entouré de somptueux parcs qui comportent écuries et jardins. Une fontaine trône à l'arrière du manoir, d'où l'on peut voir de magnifiques oiseaux s'y abreuver.

Endroits les plus fréquentés: Katherine fréquente beaucoup de lieux différents tels que: Buckingham Palace, le Grand théâtre, ainsi que Hillsburry Theatre. Elle aime se détendre dans les parcs telles que Green Park mais aussi pour son travail Suzann's Park. Le Royal Opera House et la Grande Bibliothèque font partie de ses lieux favoris. Elle se recueille à l'Eglise St George's Bloomsbury même si celle-ci est délaissée. Elle est l'une des seules à y aller. La jeune Hongroise aime aller où bon lui semble. Il lui arrive parfois de faire une halte dans les quartiers pauvres et de contempler avec tristesse les dégâts, elle aimerait tant pouvoir tous leur venir en aide.




But(s)



Katherine désire par dessus tout, tuer les créatures de la nuit et sauver l'humanité de ses monstres. Elle compte bien évidement trouver les vampires les plus âgés de Londres, les séduire puis les tuer quand leur confiance envers elle est immense. Mais ce n'est pas tout, elle cherche un employeur autre que sa troupe pour mettre à profil son talent de comédienne. Et plus secrètement, elle souhaite une famille.




Armes et équipement



Armes: Nous voici donc dans son repère personnel d'armes. Elle utilise fréquemment des dagues aux manches de cuir en argent ornées de motifs et de rituels ainsi que différents poisons qu'elle glisse dans des bagues. Elle chérit une longue dague au manche de cuir, protégé par un long fourreau qu'elle dissimule dans son dos et des pics dans ses cheveux, certes en acier mais néanmoins très efficaces en cas de combat rapproché. Mais ce dont elle ne se séparera jamais, c'est de son Bloody Rose qu'elle arme de balle coquées argent. Elle porte régulièrement un sabre ou un  fleuret lorsqu'elle part chasser le soir les créatures de la nuit.

Objets personnels: Autant dire que Katherine prend la confiance de Dieu très au sérieux,elle porte d'ailleurs au cou une croix en permanence destinée à la protéger des vampires. De plus, il lui arrive lors d'une de ses chasses de porter une cape rouge ou noir dissimulant ses armes. Katherine porte tous les jours le médaillon en or de sa sœur et sa bague à elle assortie aux bijoux qui ornent son cou. De plus elle transporte une montre à gousset dans son sac ou par tous les moyens qu'elle possède, souvenir de son père défunt. Ses objets lui sont très chers et en aucun cas elle ne s'en séparerait.




Pouvoirs



- Rage: Sous la colère, certains Lycanthrope peuvent doubler de taille (et de poids en proportion) lorsqu'ils sont sous une forme animale entière. Leurs dégâts sont donc plus importants.
Inconvénients: Il affaiblit son sujet rapidement.

- Longévité: Les Lycanthropes vieillissent comme les Humains. Cependant, certains ont trouvé, à travers le monde des esprits, un moyen de vivre des siècles...
Inconvénients: Aucun, si ce n'est la fatigue de vivre qui rend le Lycan parfois très mélancolique.

- Bonds fulgurants: Lorsque Katherine est sous sa forme animale, elle peut sauter, sans élans, pour échapper à ses ennemis ou bien pour les prendre en surprise, jusqu'à douze ou treize mètres soit le double de la normal pour un tel félin qui peut atteindre généralement six mètres de long et trois en hauteur. Ainsi, elle peut atteindre une vitesse de pointe. Mais lorsqu'elle est sous sa forme humaine, elle peut acquérir des bonds deux fois plus grands que la moyenne humaine et ainsi la rendre plus rapide.
Inconvénients: Mais il y a un inconvénient, lorsqu'elle fait deux bonds d'affilés, Katherine perd cinquante centimètres de hauteur sous sa forme humaine, ce qui la ralentit. De plus sous sa forme animale, elle peut perdre jusqu'à un mètre de long sur cinquante centimètres de haut.

- Miroir à ricochets:N'a t-on jamais aperçut une comédienne se préparer s'arrangeant ses cheveux ou quelques fois ajuster un masque pour plaire à son public? Bien sûr que si! Alors ce pouvoir lui permet de faire apparaître deux miroirs, mesurant chacun deux mètres de haut sur un mètre de large lui donnant la possibilité ainsi de repérer un ennemi lorsqu'elle est poursuivit. De plus ceux-ci lui permettent de créer des confusions sur l'assaillant, lui faisant croire qu'il y a une rue alors qu'en réalité c'est une impasse. Elle peut également faire ricocher ses balles sur les miroirs pour mieux toucher sa cible si elle la poursuit.
Inconvénients: Si Katherine se déconcentre, les miroirs pourraient se briser ou bien la tromper à elle. Cela veut donc dire qu'elle peut tomber dans son propre piège.




Autres personnages


- Asher Rosebury Humain, pianiste et victime de ses propres crimes
- Celimus A. Adam Loup-garou, petit bourgeois, mercenaire
- Viviane de Lovelace Aristocrate, humaine




Questions IRL



Comment avez-vous découvert le forum?: Totalement au hasard en recherchant des forums de RPG sur GOOGLE. Ce qui m'a attiré ? Hum, le contexte que je trouve super, avec les lycans, les vampires... Et la vidéo qui m'a beaucoup plu !

Votre niveau de RP?: Je m'en sors mais je ne suis encore qu'une débutante, malgré tout j'aime écrire, une de mes passions alors j'essaie de faire de mon mieux. Comparée à vous je suis une novice.





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Katherine Thornes - Léopard Kather10
"Parce qu’on se sent quelques fois seul, délaissé, abandonné, rejeté. On pense alors à la seule échappatoire possible : la mort. On manque de cran, on a peur. Et on finit par y renoncer en choisissant la facilité : tuer."
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Katherine Thornes
Modératrice
Katherine Thornes
Nombre de messages : 306
Date d'inscription : 29/08/2013
Race : Lycanthrope
Classe sociale : Aristocrate
Emploi/loisirs : Comédienne / Huntress
Age : 140 ans
Age (apparence) : 24 ans
Proie(s) : Criminels, vampires, loup-garous, homonculus, bref toutes les créatures de la nuit!
Entité n°2 : Léopard, Syrya, fauve parsemé de rosettes noires...
Crédit Avatar : Value practice by chaosringen sur Deviantart.
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MessageSujet: Re: Katherine Thornes - Léopard Katherine Thornes - Léopard Icon_minitimeDim 26 Juin - 17:37



RP joués




~ Les aventures de Katherine~



- Soirée de réflexion [04/04/42]
Alors que Alexender Von Ravellow et Stan Calder parlent du grand événement qui a eu lieu au Théâtre, Katherine débarque et leur propose son aide en se présentant comme une tueuse en série de créatures surnaturelles. Michael la rejoint et une tension se crée entre le jeune Alexender et son majordome. D'abord soupçonnée d'être une ennemie, elle leur conte brièvement son histoire et ses motivations qui la pousse à agir de la sorte. Enfin acceptée par les deux Hunters, ils se donnent un point de rendez-vous à Whitechapel pour pouvoir parler en toute liberté. Elle rentre chez elle sous sa forme lycanthropique accompagnée de Michael.

- La résistance s'organise [05/04/42]
Alexender, Stan et Katherine se rejoignent chez Romerta. Ils discutent d'un plan potentiel durant lequel chacun y met du sien pour proposer son aide, fournir l'armement etc... Marguerite et Suzanne reviennent avec des munitions et des armes qu'elles ont ramené de leur demeure d'Alexender Von Ravellow. Katherine propose alors de s'infiltrer parmi les comédiens du Comte Keïsuke pour pouvoir mieux le prendre au piège. Malheureusement, quelques minutes plus tard, le Scotland Yard débarque. Katherine réussit à s'échapper, tuant un agent au passage qui lui avait attrapé la cheville et s'en sort indemne avec Michael. Elle sait alors qu'Alexender a été pris au piège mais n'en sait pas plus sur Stan.

- Un murmure au milieu des arbres [19/04/42]
Après sa fuite de WhiteChapel, Katherine prend la décision de s'écarter un peu de la société pour rester chez elle et méditer sur ce qui a bien pu se passer lors de cette soirée. En se rendant dans une auberge qu'elle a l'habitude de fréquenter surtout quand elle chasse dans la forêt, elle apprend grâce aux journaux qu'Alexender Von Ravellow a réussi à s'enfuir de la Tour de Londres! Prise d'un élan de joie elle s'exclame un peu trop fort et s’aperçoit que l'on a pu l'entendre dans la pièce d'à côté ce qui pourrait être très mauvais pour elle si cette personne était un fervent partisan du Comte Keïsuke. Elle décide alors d'apporter de prendre son repas et l'apporte à son voisin de chambre. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle découvre qu'il s'agit d'une femme seule! Après quelques hostilités de la part de son interlocutrice les deux femmes font connaissance et la jeune Hongroise apprend qu'il s'agit en réalité de Sarah Spencer l'amante d'Alexender. Elles ont finalement fait un peu connaissance, Katherine aurait bien aimé trouver une solution pour aider la future mariée, en vain. Elles finissent par se quitter sous prétexte qu'il se faisait tard et qu'ils devaient tous être fatigué. Katherine retourne dans sa chambre pour s'endormir contre Michael.

Entre crocs et lames[20/04/42] : Alors que Katherine s'en va de l'auberge dans laquelle elle a rencontré Sarah, la jeune femme prend la forme de Raïna, la louve. Alors qu'elle se rendait dans les quartiers peu fréquentables de Londres, elle perçoit des bruits de lutte et finalement intervient. Blessée dans la bataille, elle retrouve rapidement sa forme humaine et se laisse aller contre le mur de la sombre ruelle. Lorsque l'inconnu qu'elle a défendu reprend connaissance il commence par l'attaquer puis en comprenant la situation se calme et vint à son aide. Il la ramène chez des amis à lui dont le fils est gravement malade. L'homme se nomme Liam Cooper et il s'agit en réalité d'un médecin. Il réussit à recoudre discrètement la belle et après avoir fait légèrement connaissance les deux jeunes gens se séparent.

Âtre dévorant et nouveaux plans[23/04/42] : Suite aux petites annonces, Katherine apprend qu'Alexender souhaite les revoir et accourt au lieu de rendez-vous. Accompagnée de Michael sous sa forme lupine elle peut enfin revoir Alexender. Après des retrouvailles légèrement tendues à cause de son attitude, la tension se décante un peu et ils finissent autour d'un bon repas. Ils sont vite rejoints par un autre Hunter, Raphael, que Katherine apprécie dès le premier abord bien qu'il la laisse un peu perplexe. Un peu plus tard dans la soirée, après avoir pris un bain, Katherine est appelé par Alexender dans sa chambre. La situation dégénère un quelque peu et ils se laissent emporter tous deux par les plaisirs de la chaire. C'est à la fin de leurs ébats qu'elle apprend que Raphaël est en réalité un vampire.

- L'Audace déliée [25/04/42]: Après mûre réflexion le petit groupe de Hunters se met d'accord. Ensemble ils allaient œuvrer à la libération des prostituées. Au cours de ce qui semblait être une mission suicide les jeunes gens parviennent cependant à extirper les demoiselles de leurs cellules et les font quitter la capitale britannique. La mission est une véritable réussite et la relation entre Katherine et Alexender se fait plus intime.

- La crainte d'un espoir [27/04/42]: Alors qu'une invitation est envoyée à l'attention de la comtesse Thornes, l'effervescence gagne le QG des Hunters. Enfin ils voient une opportunité d'en venir à bout. Katherine est conviée à une soirée mondaine chez un célèbre architecte ayant invité également la cible des chasseurs de vampire. Malgré cette réjouissante nouvelle, l'inquiétude s'empare d'Alexender. Il ne semble vouloir la laisser partir, il craint pour son sort. Après de multiples réflexions de la part de la jeune femme elle arrive à le convaincre que mourir pour une noble cause serait pour elle un véritable honneur mais elle promet également qu'elle ne se laissera pas avoir ainsi. Si elle devait y laisser la vie elle emporterait avec elle l'un de ces nombreux vampires. Finalement après avoir apaisé son amant, ils s'aimèrent une dernière fois avant de la laisser partir.

- Quand l'agneau devient loup [28/04/42]: Suite à l'invitation, la jeune femme se rend à la demeure de l'architecte. C'est au cours de la soirée qu'elle retrouve un vieil ami en compagnie de son épouse. Anciennement son amant, sa femme ne la porte pas particulièrement dans son cœur et leur ancienne affection refait légèrement surface. Ils décident alors tout deux de rejouer leur dernier final pour se remémorer le bon temps. A l'issu du repas la jeune femme est repérée par le metteur en scène pour son talent d'actrice. Le vampire qu'elle n'avait cessé de surveiller décide alors de lui parler. Il est convenu qu'elle pourrait passer des auditions afin d'en savoir un peu plus sur sa manière de jouer mais aussi de la prendre potentiellement pour incarner Cléopâtre. Les deux passionnés du théâtre finissent par se rapprocher. Elle semble le désirer, il est irrémédiablement attiré par ses courbes vertigineuses. Finalement, ils se mettent d'accord pour se contacter prochainement et se donner rendez-vous afin de parler plus concrètement de la prochaine pièce de théâtre.

- Juste peine [01/05/42]: De retour de la soirée Katherine se rend au QG afin de faire son rapport. Les retrouvailles bien qu'heureuses restent grinçantes. Alexender semble avoir pleuré tandis que tout le petit groupe reste en tension. Elle y rencontre alors Eulalia et découvre les périples de Raphaël. Après avoir fait son rapport et avoir entendu les paroles de chacun, tous montent se coucher. Katherine y retrouve Alexender et décide de lui montrer sa véritable nature. Leurs liens se renforcent. Alexender accepte et fait face aux deux entités de la jeune femme. Après leur entrevue Katherine revient à elle et toute émue se jette dans ses bras. Ils savent désormais qu'ils peuvent se faire confiance. c'est aussi à ce moment-là que le cœur de la belle se trouble. Elle si indépendante, éprouve des sentiments pour son amant, sentiments qu'elle rejette à cause de sa nature. Malgré tout elle en ressort plus légère d'avoir été acceptée pour ce qu'elle était.

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